J’aimerais bien voir cette pensée développée.
Puisqu’on le demande.
Le jeu est basé sur des classes, que ce soit chez les gentils (mage, barbare…) ou les méchants (patrouilleur, sentinelle). Ces classes représentent des archétypes. C’est le voleur, le guerrier, etc. Sauf deux : le bébé, défini par son age, et la matrone, définie par le fait qu’elle ait un enfant…
Et c’est là qu’arrive la schtroumpfette : c’est le seul schtroumpf défini non pas par son caractère (grognon, farceur, volant (c’est une sorte de caractère dans le sens où le fait de vouloir voler le défini entièrement)) ou ses compétences (paysan) mais par son genre. La schtroumpfette est une femme. Même le schtroumpf à lunettes, qui est défini par un objet a une personnalité clairement définie, tandis la schtroumpfette se contente d’élever le bébé.
Sans la schtroumpfette , la question du sexe des schtroumpfs ne se poseraient pas ; ce serait des créatures imaginaires, asexués, ou alors on pourrait imaginer sans mal que ce soit 50/50. Sauf que non, c’est 1 femelle pour beaucoup de mal.
Ici, par quoi est définie la matrone ? Par le fait que ce soit une mère ! On a un archétype, marqué comme femelle, et défini par sa maternité. C’est super vieux jeu.
Les solutions, maintenant. En fait, elles sont multiples, et plus ou moins simples :
- Virer les références de genre. On retombe sur le fait que les nains et gobelins ne sont plus sexués ; on ne débat pas du sexe des anges. Des nains non plus. La matrone est alors un parent.
- Casser l’association femelle-mère. Pour cela, il suffit de faire en sorte que chaque archétype soit défini par un couple « caractéristique - sexe ». Par exemple, les mages, barbares sont tous des femelles, les bardes, roublard des mâles. Idem chez les gobelins. De fait, la matrone quitte son statut d’exception.
- Variante du précédant : toutes les classes existent en deux versions. C’est plus de boulot à mettre en œuvre.
À l’heure actuelle, le risque, c’est de donner l’impression que chez les gobelins, les mâles peuvent être [longue liste], et les femelles, seulement des matrones, réduite à un rôle de mère.