Venez vous torturer l'esprit

a marqué ce sujet comme résolu.

Bras. Que ça soit un coeur, un rein ou un bras, c’est que des bouts de viandes.

qwerty

La meute aime ce post, c'est bon la viande. <3

Sinon, pour rediriger le sujet vers une autre situation : vous perdez vos deux bras dans un accident et un médecin vous propose de les remplacer soit par des prothèses soit par les bras d'une autre personne (qui est décédée, donc). Les prothèses vous permettront tout juste de saisir un verre ou d'utiliser péniblement une fourchette alors qu'après les greffes de bras, vous retrouvez toutes vos capacités.

En fait, c'est un "faux" problème : les prothèses deviennent de plus en plus efficaces au fur et à mesure que la technologie s'améliore, tandis que même si la greffe peut se passer très bien, il faut un assez lourd travail de rééducation pour regagner le plus de mobilité possible sans garantie aucune que ce soit le cas. :)

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Bras. Que ça soit un coeur, un rein ou un bras, c’est que des bouts de viandes.

qwerty

Certes, mais le bras tu le vois, tu le sens et tu le manipules consciemment, alors qu'un organe comme le rein, non (sauf quand il est enflammé, là, tu le sens très bien :-° ).

En fait, c'est un "faux" problème : les prothèses deviennent de plus en plus efficaces au fur et à mesure que la technologie s'améliore, tandis que même si la greffe peut se passer très bien, il faut un assez lourd travail de rééducation pour regagner le plus de mobilité possible sans garantie aucune que ce soit le cas. :)

Arius

C'est vrai, mais ce n'est pas encore au point à l'heure actuelle et il est impossible de dire si cela s'améliorera effectivement et à quelle vitesse cela se fera (tu pourrais par exemple rester avec la même prothèse pendant dix ans en attendant qu'un nouveau modèle se démocratise).

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Ce que tu dis Taurre ça me rappelle quelques cours de français sur un livre plus ou moins quelconque "Pas vu, pas pris ! Vu, pris !". Tant que je vois pas l'organe qu'on m'a transplanté, je m'en fiche. Dès que je le vois, je m'en fiche plus, ça me dérange.

Le fait est qu'on a quand même un dilemme : - dans les deux cas c'est la même chose, tu vis avec un bout de corps d'un autre. Éventuellement le bras c'est plus volumineux qu'un simple rein, donc ton corps est davantage "toi" dans le cas de la greffe de rein que de bras. - dans un cas la greffe est nécessaire car la vie de la personne est en jeu : pas de cœur, plus de reins, plus de poumons fonctionnels… = mort. Donc y'a pas trop le choix. Dans l'autre, la greffe de bras, c'est un mélange entre esthétique et pratique, la vie n'est pas engagée. On est d'accord qu'avoir un bras, ou deux en moins c'est pas l'idéal, mais on moins dans l'urgence.

Tout ça pour dire que récupérer des organes d'un donneur peut pleinement se justifier, mais donner des bras, peut-être moins ? En tout cas moi c'est plutôt ce point qui me porterait vers les prothèses - en même temps là j'en n'ai pas besoin non plus.

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Salut,

quelle différente vous faites entre âme et esprit ?

qwerty

Pour ma part, aucune. Je ne distingue d'ailleurs pas non plus le corps et l'esprit, le deuxième n'étant pour moi qu'une fonction du premier.

Sinon, pour rediriger le sujet vers une autre situation : vous perdez vos deux bras dans un accident et un médecin vous propose de les remplacer soit par des prothèses soit par les bras d'une autre personne (qui est décédée, donc). Les prothèses vous permettront tout juste de saisir un verre ou d'utiliser péniblement une fourchette alors qu'après les greffes de bras, vous retrouvez toutes vos capacités. Que choisissez-vous sachant que les bras à greffer sont en apparence peu ou prou les mêmes que les vôtres et proviennent d'une personne du même sexe que vous ?

De mon côté, j'opetrais pour les prothèses, d'une part pour voir ce que cela donne après un certain temps et, d'autre part, parce que je ne suis pas sûr de supporter d'utiliser les bras de quelqu'un d'autre.

Taurre

Je la met dans le first post ;)

Après pour répondre au problèmes. J'opte pour les bras organique. Enfaite, si le donneur est belle est bien mort, que ce soit esthétique/pratique/vital ça reviens au même il n'en a pas besoin. Et moi dans le cas présent j'en ai besoin ^^

Mais il est claire que je ne le vivrais pas bien. Ce genre de chose doivent demander un max de temps avant de devenir banal ^^

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Ce que tu dis Taurre ça me rappelle quelques cours de français sur un livre plus ou moins quelconque "Pas vu, pas pris ! Vu, pris !". Tant que je vois pas l'organe qu'on m'a transplanté, je m'en fiche. Dès que je le vois, je m'en fiche plus, ça me dérange.

Goeland-croquant

Perso, la transplantation me permet de voir, du coup je ne m'en fiche pas! Dans la mesure ou la personne fait dont de ses organes, la greffe ne me choque pas.

J'en profite pour faire un peu de pub :

Le don d'organe permet aux gens de vivre, prenez votre carte de donneur d'organe à l'hôpital! Parlez en avec vos proches (que vous soyez pour ou contre, l'important c'est qu'ils le sachent), ça facilite les réponses aux questions des docteurs à un moment difficile pour la famille, s'il devait arriver :).

Des infos, plus d'infos, obtenir sa carte.

Désolé si je pète un peu l'ambiance, c'est un sujet qui me tient à cœur ;)

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Polien houla justement avec les imprimantes 3D, les FabLab, Arduino la bionic devient assez vite une affaire personnel. Des electrodes performante ça ne coute pas plus de 40€. Et le reste tu peux le faire dans un FabLab moyennant une inscription qui est largement inferieur à 100€.

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Dans la mesure ou la personne fait dont de ses organes, la greffe ne me choque pas.

La même. :)

Puisqu'on parle don, n'oubliez pas que vous n'êtes pas obligé d'être mort pour donner. Régulièrement et un peu partout, vous pouvez donner votre sang. Si vous êtes du genre patient, vous pouvez aussi donner des plaquettes.

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Dans la mesure ou la personne fait dont de ses organes, la greffe ne me choque pas.

La même. :)

Puisqu'on parle don, n'oubliez pas que vous n'êtes pas obligé d'être mort pour donner. Régulièrement et un peu partout, vous pouvez donner votre sang. Si vous êtes du genre patient, vous pouvez aussi donner des plaquettes.

Gabbro

Pour les bras, on va attendre un peu :p

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Et l'option transplantation de bâton à la place du bras est possible ? Nan parce que c'est bien gentil ces problèmes d'éthiques mais ça coûte des sous tout ça… :P

polien

polien et ses remarques toujours aussi pertinentes ^^

Sinon, pour ma part, je prends le bras organique. Même si la rééducation peut prendre du temps c'est toujours plus fonctionnel qu'une prothèse. Et du côté de l'éthique, puisque le donneur donne de son plein gré et qu'il n'a rien à perdre, étant décédé… :)

Bah sinon sans troller, je ne vois pas réellement de problème dans le dernier dilemme. La personne étant décédé et, bien sur, si ses proches sont d'accord pour le don, je choisirait la greffe du bras.

Après tout, l'autre personne étant morte et allant progressivement servir de nid à insecte, elle perdra physiquement ce qu'elle gagnera en dignité et en estime.

L'important, ce n'est pas de mourir soigneusement emballé dans un linceul en lin, parfaitement habillé, avec comme habitat une boite de conserve en chêne. Il faut simplement garder de l’intimité et une place dans le cœur de la famille, l'état physique n'étant pas si important.

Après, avoir un membre fonctionnel, même d'une personne extérieure, reste une grande espérance. Un bras reste un bras et s'est moins bouleversant d'avoir le bras d'une personne décédée que d' en avoir une partie génitale ^^ .

Le bras bionique, malgré toutes les avancés qui ont pût être faites, restent basique. Ils n'ont pas la finesse des mouvements humain, un bras bionique est lourd (6kg) et peut fatiguer d'avantage qu'un vrai bras, on ne ressent rien et le bras craint l'eau… Et puis j'insiste sur le prix, 32 000 € ce n'est pas pour toutes les bourses et les bras fait avec une imprimante 3D ressembleront d'avantage à des pinces qu'à des bras bioniques.

Source des défaut de la prothèse bionique : Voir ici

Ce que tu dis Taurre ça me rappelle quelques cours de français sur un livre plus ou moins quelconque "Pas vu, pas pris ! Vu, pris !". Tant que je vois pas l'organe qu'on m'a transplanté, je m'en fiche. Dès que je le vois, je m'en fiche plus, ça me dérange.

Goeland-croquant

Il y a peu de ça, en effet.

Bah sinon sans troller, je ne vois pas réellement de problème dans le dernier dilemme. La personne étant décédé et, bien sur, si ses proches sont d'accord pour le don, je choisirait la greffe du bras.

polien

La question n'est pas tellement de savoir si une greffe est bien ou mal, mais si une personne donnée supporterait de se retrouver avec des bras qui proviendraient d'une autre personne. Il faut bien se rendre compte que tu te retrouve avec des membres qui n'ont pas la même morphologie et qui, en conséquence, vont te donner des sensations différentes, notamment au toucher (on peut également penser aux odeurs, par exemple en cas de transpiration). Cela a l'air de rien dit comme ça, mais cela peut être très difficile à vivre pour certain.

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Mais tout ça est temporaire. La morphologie va s'adapter à ton mode de vie, les sensations vont devenir au bout d'un moment les sensations usuelles, idem pour l'odeur. Ça peut être difficile, mais c'est transitoire.

Ta présentation m'est assez drôle car je suis retrouvé dans une situation similaire. J'ai subi une grosse hospitalisation (donc perte de muscle et de poids… -> changement morphologique important) et des traitements dont l'élimination nécessitait (si j'ai bien compris) un changement de pH (au moins au niveau rénal), donc j'avais de l'eau avec du bicarbonate en intraveineuse. En été. La sueur basique et la sueur normal n'ont pas du tout la même odeur. Quand on te changes l'odeur dans laquelle tu vis (non pas que je pue, mais on transporte tout de même une odeur avec nous), ça fait vraiment bizarre. Mais au bout de quelques jours, ça ne me dérangeait plus. De manière amusante, la retour à une odeur normal ne m'a pas gêné, bien que je me sois habitué à l'odeur basique (mais elle n'a pas duré très longtemps).

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C'est partie pour le dilemme suivant ?

30/09/2015 Vous êtes ambulancier, appeler sur les lieux d'un grave accident de voiture vous constater de votre oeuil expert que deux personnes sont gravement atteinte dans le véhicule. En vous rapprochant vous reconnaissez votre femme (ou marie) au côtés d'un inconnu a l'avant de la dite voiture. Elle vous fait comprendre d'un regard coupable que oui, cette homme est bien sont amant. Suite a quoi elle perd connaissance.

Vous avez très peu de temps et vous constater les choses suivantes : - Votre femme a très très peu de chance de survivre si vous la soigner en première mais elle mourra a coup sure si vous ne la soigner pas la première - L'amant est en meilleur état et ces chances de survit en cas d'intervention de votre part sont plustôt bonne (mais pas certaine). Cependant si vous ne le soigner pas en premier il mourra a coup sure.

Vous devez donc choisir le quel soigner en premier. (On admet aussi que vous ne soigner personne). Vous n'avez pas le temps d'attendre le reste des secours.

Sur une question comme ça c'est toujours délicat : le coté affectif/sentiment entre en compte. J'ai un ami Infirmier qui fait très bien son taf mais la fois où en soirée il a du intervenir pour une personne qu'il affectionne, il a un peu paniqué au départ. La réaction est (très) souvent différente dès que la personne en face est connue. Dans ce cas je pense que forcément j'essaierais de sauver ma femme car le côté affectif prendrait le dessus sur la raison.

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Meurs, femme infidèle ! Je dirai au monde que je vous ai trouvé morts, et que la seule chose à faire était de prélever vos cœurs impies. Ils ont brisé ma vie, j'arracherai la vôtre.

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J'ai un peu de mal avec l'idée que ma femme soit suffisemment mal pour mourir, mais en même temps arrive à me faire comprendre d'un simple regard que le conducteur est son amant. Surtout qu'il peut y'avoir une centaine d'autres explications pour laquelle elle se trouve dans cette voiture. Perso je sauve ma femme. Je connais sa famille, ses amis, ce serait dur à vivre si je devais les recroiser à nouveau en sachant que je n'ai pas tout fait pour la sauver.

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