C'est… précisément comme ça que ça marche de nos jours. Il y a un statut de journaliste, qui t'autorise à ne pas révéler aux flics ou à la justice d'où tu tiens certaines informations, en échange d'une certaine déontologie. Et que tu peux perdre pour diffamation.
Eh bien c’est parfait, alors. La liberté absolue d’expression ne changerait du coup pas grand chose en ce point.
Tu peux en effet aller révéler que untel est transsexuel, mais untel peut également te traîner en justice pour l'avoir fait. Avec ton idée, tu lui ôtes toute possibilité de se défendre contre les intrusions de personnes mal intentionnées.
Certes. Et à « on est pas censé non plus être embêtés par ces statements, tout les gens qui s’en servent pour être méprisants ne valent pas d’être pris en compte », tu répondrais que c’est malheureusement impossible dans la société moderne.
Il n’empêche que cela ne peut légalement pas escalader au-delà du verbal.
Je pense qu'il serait de bon ton, pour que ta position soit plus compréhensible, que tu signales tes penchants pour l'anarchisme. Cela permet de mieux comprendre pourquoi tu estimes que les restrictions à la liberté sont une nuisance par principe, et que chacun n'a qu'à se démerder pour se protéger des autres.
Je vois pleinement ton point. Même si l’idée devrait être valide en soit toute seule, mentionner que je suis anarchiste exprime que je suis aussi de nature plus optimiste par rapport au bon sens dont peuvent faire part les individus.
Le contenu pédopornographique est un objet illégal. Le diffuser, que ce soit physiquement ou numériquement est illégal tout comme il est illégal de distribuer de la drogue ou des armes. Et non dire qu'au format numérique ce n'est qu'un assemblage de bits (sans mauvais jeu de mots) n'est pas une solution pour pouvoir le distribuer en toute impunité.
Je sais, je parle justement de rendre sa distribution, même si elle restera (IMHO à raison) mal vue, légale. Les principes que je propose overrideraient la loi existante.
Pour la différence entre diffamation et délation, il me semble qu'il y a une loi assez claire là-dessus : il est nécessaire qu'il y ait eu préjudice. Si la personne ciblée porte plainte pour diffamation, alors c'est à la justice de vérifier le fondement des accusations.
Mais ça restreint la liberté d’expression publique, et c’est de toute façon non-enforçable sur les plateformes anonymes.