Rapidement sur la première partie, histoire de pas faire un post trop long … mais tout est du même genre. Et j’ai même pas creusé pour vérifier ses affirmations non sourcées.
À la Renaissance, le latin s’impose comme la langue des échanges scientifiques internationaux, pour plusieurs siècles — Copernic, Galilée, Newton, Euler publient la plupart de leurs ouvrages majeurs en latin.
Internationaux … en Europe.
En parallèle, les écrits scientifiques dans les langues communes [2] se multiplient ; c’est ainsi que Galilée rédige en italien ses ouvrages scientifico-polémiques Il saggiatore et Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo, ou qu’Euler rédige en français ses « Lettres à une jeune princesse allemande ». Les premières revues scientifiques apparaissent à Paris et Londres au 17e siècle, et l’on y publie dans la langue du pays.
Ou comment se contredire au sein d’un même paragraphe.
Quand le latin passe de mode, les langues communes prennent leur envol.
Touche humoristique, j’espère.
Cependant, il n’était pas question d’utiliser toutes les langues communes ; la multiplication des obstacles linguistiques aurait entravé la circulation des idées. D’un autre côté, comme les lettrés européens étaient tous, à cette époque, plus ou moins polyglottes, ce n’était pas un problème de laisser plusieurs langues coexister.
Comment se contredire deuxième leçon.
Ainsi, en 1905, Einstein publiait tous ses célèbres articles en allemand dans Annalen der Physik, la plus importante revue de physique de l’époque. De fait, l’allemand était alors la langue dominante en physique et en chimie, tandis que le français avait le leadership en mathématique.
Comment faire des généralités à partir d’un seul exemple. Ce n’est pas parce qu’Einstein a publié en allemand que la physique se faisait en allemand (!).