Bonjour @Tkt,
Le modèle de Borh te donne en fait déjà une bonne idée de ce qu’il se passe. Il te permet en tout cas de comprendre que différents électrons sont sur la même orbite (et donc ont, selon ce modèle, la même énergie), et que de passer d’une orbite à une autre correspond à une excitation, donc à un gain d’énergie par le système, ensuite restitué sous la forme d’un photon (donc, de la lumière) dont la fréquence correspond à la différence d’énergie entre ces deux niveaux.
Sans entrer dans les détails, le mécanisme derrière l’horloge atomique au césium reste le même (il y a bien transition entre des niveaux d’énergie, et la fréquence du photon réémis correspond toujours à la différence d’énergie entre les niveaux), mais le modèle de bohr est un peu trop grossier, en ce sens que l’orbite du modèle de Bohr (qu’on appelle dans le modèle de Borh K, L, M, etc, mais que la chimie moderne préfère noter n=1, n=2, etc) n’est pas une orbite (le modèle "planétaire" de l’atome ne fonctionne pas, l’atome s’effondrerai et nous ne seriont pas là pour en parler) et n’est que la première des 4 variables (qu’on appelle aussi "nombres quantiques") qui permettent de décrire chacun des électrons dans un atome (et sont autant de "sous-niveaux" d’énergie). En l’occurence, les transitions qui t’intéressent ici sont des transitions au niveau du troisième nombre quantique.
Mais si tu parle de différence d’énergie entre des niveaux d’énergie (qui ne sont pas des orbites !), tu ne dis rien de faux, et ça devrait suffire. Tu peux également dire que ces différences d’énergies, étant des transitions "hyper fines" (comprendre qu’il faut bien zoomer sur un spectre pour les voir), sont bien plus faibles (en l’occurence dans les micro-ondes) que celles entre les "orbites" du modèle de bohr (qui sont généralement dans le visible).
Si tu souhaites aller plus loin, tout ce que je viens de t’expliquer proviens de la thérie quantique de l’atome, mais ce n’est pas réelllement nécessaire