Ça fait un moment que je n’ai pas fait de vrai math, mais j’aurai bien envie de procéder ainsi :
On considère la ligne (0,0) -> (1,0) qui relie les points A et B. Deux triangles homothétiques sont équivalents, donc trouver tous les triangles non quelconques créables à partir de AB permet de tous les trouver (suffit de faire une rotation, translation homothétie qui va bien).
Il n’y a que deux points de l’espace qui permettent d’avoir un triangle équilatéral.
Pour les triangles isocèles, deux choix. Soit AC (ou BC) fait la même longueur que AB, soit AC et BC font la même longueur. AC = AB impose de placer C sur un cercle de rayon 1 centré en A. Idem pour BC = AB. Le cas AC = BC est par définition la médiatrice de AB, donc une droite. Les points comptés en double, ou comptés alors qu’il ne faut pas (ceux qui donnent des triangles nuls) sont de mesure nul (car un point), donc on s’en fout.
Pour le triangle rectangle, c’est pareil : soit ABC (resp. BAC) est droit, soit ACB l’est. Dans le premier cas, le point C doit se trouver sur la droite perpendiculaire à AB passant par B (resp. A), donc les solutions sont une droite. Pour ACB, AB est alors le côté opposé du triangle rectangle, qui doit être diamètre d’un cercle. Donc C est sur un cercle de diamètre AB ; la solution des C possibles est un cercle.
Au final, l’ensemble des solutions permettant d’avoir un triangle non-quelconque est l’union de deux points, 2 cercles, une droite, 2 droites et un cercle. Sauf erreur de ma part, la mesure de 3 cercles et 3 droites dans le plan usuel est de nulle, ce qui conclut.
J’ai la confuse impression qu’il manque quelque chose. N’hésitez pas à me le dire si c’est le cas.