Labo photo

Critiques, WIP et aide à la réalisation

a marqué ce sujet comme résolu.

Pour les focales équivalentes 35 mm, en fait c’est très facile : les focales indiquées sur les objectifs sont toujours les focales réelles (d’un point de vue optique), donc la conversion "équivalent 35 mm" ne dépend que de la taille du capteur utilisé. Le Fuji X-S10 a un capteur APS-C avec un facteur de 1,5 (c’est à peu près normalisé et bien connu), le Lumix GH5S a un capteur micro-4/3 avec un facteur de 2 (même remarque).

Tes photos sont donc prises avec une focale équivalente 35 mm de, respectivement :

  • 58 x 1,5 = 87 mm (c’est pas mal pour du portrait, si c’est un genre qui t’intéresse )
  • 50 x 2 = 100 mm.

La seconde photo a un effet qui m’a posé problème : les filets ne arrière-plan sur le bâtiment. Quand tu es sur place, le cerveau arrive très bien à en faire abstraction, par contre en photo ils ne sautent aux yeux.

Pour les focales équivalentes 35 mm, en fait c’est très facile : les focales indiquées sur les objectifs sont toujours les focales réelles (d’un point de vue optique), donc la conversion "équivalent 35 mm" ne dépend que de la taille du capteur utilisé. Le Fuji X-S10 a un capteur APS-C avec un facteur de 1,5 (c’est à peu près normalisé et bien connu), le Lumix GH5S a un capteur micro-4/3 avec un facteur de 2 (même remarque).

C’est effectivement le calcul que je fais avec les objectifs contemporains que j’ai (oui, je suis pas un maniaque des objectifs vintage, j’ai aussi des trucs normaux !) et le calcul est automatiquement dans les données EXIF aussi. Mais avec ces bagues d’adaptation je ne sais jamais trop. Les miennes ne sont pas des speed boosters, elles sont dépourvues d’optique donc je suppose que c’est leur longueur qui doit être calculée d’une certaine façon pour que le calcul reste correct ?

58 x 1,5 = 87 mm (c’est pas mal pour du portrait, si c’est un genre qui t’intéresse )

Je fais surtout de la photo dans la rue. Pour ça je m’en sors plutôt bien avec mon Sigma 30 mm (60 mm) : c’est un bon compromis, je trouve. Avec l’Helios et le Rikenon, c’est un poil trop long pour ça. Avec un autre Sigma que j’ai, en 16 mm (32 mm), je n’aime pas trop non plus.

La seconde photo a un effet qui m’a posé problème : les filets ne arrière-plan sur le bâtiment. Quand tu es sur place, le cerveau arrive très bien à en faire abstraction, par contre en photo ils ne sautent aux yeux.

Oui, tout Paris est en travaux en ce moment… >_<

Sur une photo de la même série prise quelques minutes après, j’ai complètement assumé. C’est en travaux ? Soit !

Opéra Garnier; façade avant en travaux - Lumix GH5S - Rikenon 50 mm - 1/4000 s - f/4 - 1600 ISO - mode A
Opéra Garnier; façade avant en travaux - Lumix GH5S - Rikenon 50 mm - 1/4000 s - f/4 - 1600 ISO - mode A

Si les bagues d’adaptation sont dépourvues d’optique, elles sont passives et donc ne changent pas la longueur focale, donc tous les calculs d’équivalence restent bons.

Une exception toutefois : le cas de la photo macro, où tu peux volontairement changer la longueur focale équivalente, avec des tubes-allonge, des objectifs montés à l’envers ou d’autres étrangetés du genre. Ça implique de changer les plages de mises au point, et en général de ne plus pouvoir mettre au point à l’infini. Mais c’est un domaine très particulier.


J’aime bien l’idée de la photo des travaux, mais je la trouve vachement sombre. C’est peut-être l’affichage dans un message de ZdS qui a un fond blanc pur qui donne cette impression par contraste.

J’aime bien l’idée de la photo des travaux, mais je la trouve vachement sombre. C’est peut-être l’affichage dans un message de ZdS qui a un fond blanc pur qui donne cette impression par contraste.

SpaceFox

Merci ! Tu ne dois pas être le seul car c’est une remarque qu’on m’a déjà faite. J’ai tendance à bien tirer les basses lumières vers le bas, voire réduire l’exposition globale (du module darktable, activé par défaut). En regardant, une bonne partie de mes photos doivent être ainsi. Dans mes souvenirs, le ciel était largement plus clair que ça.

Retour sur les Grandes Eaux Nocturnes à Versailles, été 2022 :

Tout feu tout flamme ! – Nikon D5600 – 35 mm – 1/40 s – f/1.8 – 160 ISO

Celle-là j’ai galéré sur la prise de vue (je dois en avoir deux douzaines de ratées plus celles que j’avais déjà effacées sur place pour en avoir une réussie, de ce spectacle !) mais aussi sur le traitement ! Non seulement Darktable me massacrait la récupération des hautes lumières (la 4.2 corrige pas mal ce point), mais en plus toute tentative d’application d’un traitement type « émulation de film » (ou « courbe de base ») se traduit par un massacre des couleurs des étincelles… qui sont les seules de l’image. J’ai fini par contourner le problème en laissant l’affichage linéaire, ce qui ne se fait normalement jamais. Ici ça ne fonctionne que parce que les données capteur sont déjà tellement contrastées que le rendu ne choque pas.

C’est la première fois depuis Darktable 4.0 que je n’arrive pas à ce que je veux avec le flux de travail colorimétrique de Darktable.


@sgble : Pour référence, mon flux de travail (quand je veux fignoler) avec Darktable 4.2, pour ce que ça vaut :

  1. Au niveau des options : j’utilise un thème neutre « grey » ; dans « traitement » le flux de travail est « relatif à la scène » (valeur par défaut) et l’adaptation chromatique par défaut est « moderne » (valeur pas par défaut alors que ça devrait l’être, c’est pas normal).
  2. J’applique les modules de base qui sont sur toutes les photos sauf cas très spéciaux : 
  • Correction des objectifs
  • Réduction du bruit (ondelettes parce que je préfère le rendu, mais c’est une question de gouts)
  • Balance couleur RVB avec le pré-réglage « couleurs de base : standard »
  • Forcer le réglage de « Reconstruire les hautes lumières » à « peinture opposée » (c’est censé être fait par défaut depuis 4.2 mais pas chez moi).
  1. Je désactive Filmique RVB (les opérations suivantes sont plus pertinentes sans lui)
  2. Je corrige si besoin la balance couleur dans « calibration des couleurs » (en vrai c’est bon dans beaucoup de cas, et dans la plupart des cas restants un coup de pipette sur une surface censée être blanc ou gris neutre fait bien le job)
  3. Réglage de l’exposition : en mode d’évaluation des couleurs (ctrl-b) avec l’image réduite au minimum, j’ajuste l’exposition en jouant de la molette de la souris sur le curseur d’exposition du module et en vérifiant le rendu. Désactiver filmique ici sert pour éviter des doubles corrections qui produiront des effets bizarres. Je ne me base jamais sur l’histogramme, juste sur un rendu général de l’image. C’est pour ça que l’image est en petit et le mode d’évaluation des couleurs activé : pour éviter des effets de bord. S’il y a des blancs cramés à cette étape, normalement c’est pas grave et sera corrigé ensuite.
  4. Je recadre.
  5. Je réactive Filmique RVB et, toujours en petit avec le mode d’évaluation des couleurs, je joue avec les paramètres jusqu’à ce que ça me plaise. En général, « niveaux automatiques » et un petit jeu dans le contraste suffit largement. Il faut penser à afficher l’image en grand à un moment pour vérifier que Filmique n’a pas trop bouffé de détails dans les noirs, c’est un peu son défaut.

Après il y a des images qui ont besoin de plus de modules, comme « contraste local » ou « égaliseur de ton », pour ceux qui reviennent régulièrement. Mais ce workflow ci fait le gros du boulot.

Le fait de travailler l’exposition et Filmique en petit permet d’éviter de se perdre sur des détails et de garder une image lisible affichée en petit… ce qui est bon signe dans beaucoup de cas, surtout pour ce qui est publié sur du web, vu que c’est souvent affiché en petit en réalité (smartphones etc).

Le mode d’évaluation des couleurs (et le thème neutre de Darktable) permettent d’éviter les images systématiquement trop claires ou trop sombres. Enfin, ça c’est la théorie, mais j’ai quand même tendance à les faire trop claires (surtout celles où il y a une grande portion lumineuse, genre du ciel clair, et un sujet contrasté sur ce fond) (Darktable corrige par défaut la « marge » du boitier en appliquant une surexposition de +0.7, j’ai tendance à monter à vers +1, mais ça dépend peut-être du boitier).

C’est marrant, j’ai eu moi aussi un souci avec les flammes, et avec le module filmic rgb tel qu’activé par défaut. J’ai dû le désactiver pour réussir à récupérer le volume et les couleurs des flammes, ce que je n’ai jamais besoin de faire sur les photos des autres genres. Finalement j’ai eu ce rendu, assez proche du JPEG que le boîtier génère, mais plus contrasté (je me serais contenté du JPEG du boîtier autrement).

Lumix GH5S – G Vario 14-140mm à 84 mm – 1/640 s – f/5.6 – 400 ISO
Lumix GH5S – G Vario 14–140mm à 84 mm – 1/640 s – f/5.6 – 400 ISO

La photo en grand me paraît peu définie. Le GH5S a un capteur de seulement 10 Mpx (il y a des raisons à cela), et cette photo est rognée pendant le traitement, ce qui nous donne une photo de 1880×1824px (3.4 Mpx) à la fin. C’est peu, de nos jours ^^


J’en profite pour partager une autre photo, car elle m’a elle aussi donné beaucoup de peine. À Paris comme dans beaucoup d’autres villes, beaucoup de réverbères sont encore des lampes à sodium orange-jaunes. Et c’est un gros problème pour les photos de nuit :

  • faire la balance des blancs, c’est une horreur. Même l’AWB du boîtier se foire de temps en temps : sur deux clichés pris à quelques millisecondes d’intervalle (même scène), c’est possible d’avoir deux JPEG boîtiers différents, avec deux balances inférées différentes (le X-S10 en l’occurrence) ;
  • il n’est pas possible de récupérer toutes les couleurs au traitement puisque elles n’existent tout simplement plus sur la scène (indice de rendu de couleur mauvais pour ces lampes) !
  • en tournant le truc dans tous les sens, j’ai du mal à apprécier les couleurs de la photo. Même en "trichant" en prétendant des couleurs qui n’existaient pas sur la scène réelle, ça n’a pas un rendu naturel.

Sur cette photo, donc, j’ai bien galéré à avoir un truc potable. Même le JPEG du boîtier est mauvais. Pour compliquer la chose, la lumière dont la source se trouve derrière moi, ce sont des phares bien blancs/bleus d’une voiture qui arrivait. Autant dire que l’AWB ne savait plus où donner de la tête.

Jardin des Tuileries de nuit. Fujifilm X-S10 - XF35mmF1.4 R 35 mm - 1/70 s - f/1.4 - 1600 ISO
Jardin des Tuileries de nuit. Fujifilm X-S10 - XF35mmF1.4 R 35 mm - 1/70 s - f/1.4 - 1600 ISO

Curieusement, cette photo a été très appréciée sur les réseaux sociaux malgré son aspect technique hasardeux. Sans doute les gens apprécient-ils les émotions plutôt que la technique ^^


Merci pour ton partage du workflow. Le mien est plus simple, mais c’est aussi dû à des lacunes que je suis encore en train de combler en apprenant au fil du temps. Pour mon prochain batch de photos, je me référerai au tien pour faire des expérimentations et essayer d’en tirer des enseignements !

En attendant, mon dernier workflow en date, c’est ça :

  • J’active le cadre blanc, toujours. J’aime mieux travailler avec.
  • Je recadre. J’aime bien le 4:5 pour du vertical, je vois si je peux essayer de respecter ce ratio, mais sinon tant pis c’est pas impératif.
  • Sur certaines photos seulement, avec filmic rgb (activé par défaut) j’essaie de régler la courbe pour récupérer les informations soit dans les hautes ou les basses lumières selon la scène. Si j’ai du ciel, je veux les hautes, par exemple. Je le fais de moins en moins car mes photos convergent de plus en plus vers de la photo de rue, j’ai donc rarement des grands ciels aux variations de couleurs subtiles. J’ai plutôt des scènes de rue fortement contrastées de base (ce que je cherche).
  • En général, j’aime le bon gros contraste, même quand le prix à payer c’est de noyer les basses lumières. Le module que j’aime assez pour régler ça, c’est color balance rgb, qui en plus se rapproche un peu de DaVinci Resolve que j’utilise aussi un peu pour la vidéo. Je commence par faire mes petits masques, puis j’ajuste les shadows, mid tones et highlights. Je colore en général légèrement en jaune/orangée ou bleuté, selon la scène. J’en profite pour rajouter de la vibrance globale ou de la chroma en étant sélectif (high / mid / shadow). Idem pour la brillance. Autre chose, du même module : sur certaines photos, j’aime bien basculer légèrement le hue shift en négatif. Ça dénature les couleurs en donnant parfois un aspect qu’on retrouvait sur certaines pellicules. Sur certaines photos, ça fait son petit effet.
  • Enfin, si malgré tout j’aime pas les couleurs, je mets en N&B avec monochrome. Eh oui, parfois je tourne le truc dans tous les sens et je le sens juste pas. En passant en N&B, tout de suite ça va mieux.
  • Si besoin est, denoise. Le X-S10 semble en avoir moins besoin que le GH5S, mais je me demande si c’est pas tout bêtement que son profil de bruit est supporté par darktable 4 (alors que pour le GH5S non).

Parfois je ré-applique color balance rgb avec un masque local pour descendre les ombres (les vraies ombres, je parle pas du terme technique « ombre ») encore plus quand j’ai besoin de les mettre en exergue.

Sauf cas bizarre (genre le coup des lampes à sodium), la balance des blanc est déjà bien faite, je peux donc travailler sur l’aspect artistique directement, sans passer par les modules techniques.

Enfin, ça c’est la théorie, mais j’ai quand même tendance à les faire trop claires (surtout celles où il y a une grande portion lumineuse, genre du ciel clair, et un sujet contrasté sur ce fond) (Darktable corrige par défaut la « marge » du boitier en appliquant une surexposition de +0.7, j’ai tendance à monter à vers +1, mais ça dépend peut-être du boitier).

Je pense que ça dépend du boîtier, oui. Sur le GH5S et le X-S10 darktable ne me met pas la même valeur par défaut sur ce module.

Pour ce qui est du recadrage, je le fais en premier parce que j’aime bosser en fonction de ce que sera l’image à la fin : si je croppe et que j’ai plus de ciel dans mon image, je me fiche bien de savoir que je vais le saturer avec mes traitements. Mais aussi parce que darktable semble malin en ne traitant que la partie croppée, conférant ainsi un petit bonus de performance. Je l’admets, en réalité j’ai pas testé rigoureusement, c’est peut-être du placebo.

P.-S. : tout ça c’est sur darktable 4.2.1

+2 -0

Déjà, je constate qu’on cherche des choses très différentes : personnellement j’aime pas trop les photos ultra contrastées et saturées à mort qu’on voit partout depuis une dizaine d’années. Ça a été l’un des déclencheurs de mon passage à Darktable d’ailleurs : le module Filmique qui générait des couleurs moins fluo par défaut que le jpeg du boitier ou d’autre outils (même s’il fallait les booster quand même, surtout dans les versions < 4.2). C’est très rare que j’applique des virages de couleurs par exemple.

Sinon :

  • Je fais les traitements de base avant le recadrage éventuels parce que ça peut être plus facile (éléments blancs/gris neutre hors champ pour la balance des couleurs, les détails visibles sont les bons et ça m’évite de reprendre tel ou tel cadrage).
  • monochrome est globalement déprécié, le passage en noir et blanc se fait avec l’onglet gris du module calibration des couleurs (il faut le savoir !). Le module a plusieurs réglages par défaut pour émuler différents types de films N&B mais te laisse faire ce que tu veux.
  • D’ailleurs, toute correction de la balance des blancs dans le flux moderne se fait avec le module calibration des couleurs et surtout pas balance des blancs qui n’est là que pour des raisons techniques (elle devrait toujours être sur « neutre boitier » dans ce module). Ça fait partie des choses que Darktable devrait vraiment améliorer, parmi ses différents soucis d’UI.

Je vois que tu utilises les noms anglais, vue l’équipe de développement, on peut partir du principe que la VO de ce logiciel est la VF :D

Ah très intéressant ça. Je pense que j’aurais autant galéré avec mon histoire de lampe à sodium, mais je testerai le module moderne la prochaine fois que j’aurai l’occasion de faire des photos la nuit.

J’utilise les noms anglais, oui, c’est que mon système entier est en anglais, donc darktable suit la locale. Mais, un fait amusant, même Aurélien Pierre semble plutôt utiliser les noms anglais sur ses vidéos en français, si ma mémoire est bonne ^^

Je prends presque jamais les JPEG des boîtiers ; autant Lumix a des presets plutôt neutres, mais Fujifilm ne rigole pas quand il annonce Velvia film simulation. Contrasté au max, saturé au max. Du fluo, en veux-tu en voilà :D

D’ailleurs darktable 4 a son module velvia qui ne rivalise peut-être pas toujours avec celui de Fujifilm, mais il peut valoir le coup quand même, quand on aime la couleur quoi. Je l’utilise assez rarement.

Je rentre dans une période monochrome. Les appareils Fuji proposent de simuler les pellicules emblématiques de la marque, dont l’Acros (film N&B) que j’aime bien pour le moment. Mais comme j’ai le JPEG + le RAF, j’essaie quand même de traiter le raw avec darktable avec les modules que tu préconises. Pour le moment, je n’ai pas réussi à obtenir la même chose que la simulation du boîtier. Pourtant, la simulation de film par défaut c’est… Fuji Acros 100 :D

darktable 4 dans l'onglet gris de calibration de couleurs
darktable 4 dans l’onglet gris de calibration de couleurs

Je pense que je vais essayer de jouer avec les modules de courbe. En soi, le JPEG Acros me convient la plupart du temps (alors que la simulation Velvia, c’était pas toujours évident), mais j’aimerais mieux comprendre comment récupérer une bonne latitude dans les basses lumières en N&B en conservant une bonne dynamique globale, ce que la simulation fait très bien, alors que j’ai encore du mal avec darktable pour contrôler pleinement cet aspect.

P.-S. : le monochrome deviendra-t-il mon astuce ultime pour limiter les effets que je déteste avec l’éclairage jaunâtre des lampes à sodium ? Nous le saurons bientôt.

+1 -0

P.-S. : le monochrome deviendra-t-il mon astuce ultime pour limiter les effets que je déteste avec l’éclairage jaunâtre des lampes à sodium ? Nous le saurons bientôt.

Tu découvres ce truc étrange qui change la vie, tous les photographes le détestent (et l’utilisent tout le temps aussi) :D (fonctionne aussi pour les balances des blancs impossible, genre lumière artificielle type halogène + lumière artificielle fluo + lumière naturelle sur le même sujet).

Salut ! Je me remets à la photographie depuis quelques temps que j’ai un boîtier1 (et que je cesse d’emprunter aléatoirement celui de ma sœur). J’étais récemment au Play Azur Festival de Nice, sur le stand du Café des Sciences, où aux côtés de ZdS, le reste du Café s’installait  — notamment une partie des chimistes de l’association, à savoir brusicor, Robin Isnard, et dans une moindre mesure, Tania Louis.

Dans ce contexte j’ai pris — entre autres ! — quelques photos de flammes, utilisées pour montrer aux festivaliers·ères le fonctionnement des feux d’artifice et de la pyrotechnie, en démontrant comment différent types de sels peuvent donner différentes couleurs. J’ai réussi à prendre quelques unes des très brèves flammes créées en projetant un nuage de solution sur une flamme traditionnelle.

J’ai tenté de les mettre en avant mais je ne sais pas si je l’ai fait de la meilleure des manière. Je serais curieux d’avoir vos avis sur le sujet.

Mon objectif initial était de montrer la flamme et de mettre le reste en retrait, mais j’ai l’impression que c’est vu et revu. Je me demande si avoir tout en noir et blanc sauf la flamme ne donnerait pas un style intéressant : c’est un effet que j’ai parfois vu et souvent apprécié — bien que j’ai peur qu’il soit un peu classique (mais est-ce un problème ?). Ou peut-être totalement autre chose ?

Je me demande si le rendu n’est pas également un peu sombre. Mais je peine à voir comment réussir à bien mettre en avant le sujet sans écraser tout le reste.

brusicor, barbu et habillé d'un bleu, totalement dans la pénombre, projette un nuage de gouttelettes d'un sel métallique sur une flamme émanant d'une fiole remplie d'alcool. Ce nuage se transforme en une grande flamme violette en son centre, et tendant vers le rose sur ses extrémités.
brusicor projetant un sel métallique (de potassium, je crois ?) sur une flamme.
1/3200s – ƒ/1,4 – ISO 1250 – 60 mm (équivalent full-frame) – darktabke 4.2.1

J’ai une contrainte : j’essaie de garder les couleurs originales de la flamme autant que faire se peut, vu que ça correspond à une réalité physique par rapport au sel utilisé. Sur le reste, je suis totalement ouvert.

Ce qui ressemble à du grain sont en fait plein de gouttelettes qui n’ont pas brûlé et qui ne tarderont pas à retomber sur la table bâchée de la partie chimie du stand caféiné.

Comme la photo précédente, mais la flamme résultante est verte, avec des reflets jaunes. La flamme d'origine, celle émanant de la fiole d'alcool, est bien plus visible ici, jaune vive.
brusicor projetant un sel métallique (sulfate de cuivre) sur une flamme.
1/3200s – ƒ/1,4 – ISO 1250 – 60 mm (équivalent full-frame) – darktabke 4.2.1

Mon traitement est assez simple, à base de filmic rgb (avec une grosse white relative exposure), plusieurs usages de color balance rgb — ayant l’habitude de la colorimétrie de DaVinci Resolve, je m’y retrouve bien —, sur l’ensemble puis sur la flamme elle-même, avec une re-saturation de toute l’image sauf la flamme avec velvia. Et quelques autres petits détails plus anecdotiques. Peut-être suis-je passé à côté d’outils de darktable me permettant de me simplifier la vie et/ou d’avoir un meilleur (ou différent) rendu final.

Bref, je suis preneur de toute critique, tout retour, ou toute suggestion/idée  — n’importe quoi que vous jugerez pertinent :) . Si nécessaire, les RAWs, sidecars de darktable, et exports en pleine résolution, sont là.


  1. Olympus E-M5 Mark III (micro 4/3), que j’utilise actuellement avec deux objectifs : un Sigma 30 mm ƒ/1.4 DC DN Contemporary, et un Helios 44–2 58 mm ƒ/2.
+2 -0

J’ai regardé un peu les RAW et ce que tu as fait avec, vu le matériau de base, je trouve que tu t’en sors bien ! Le truc, c’est que tu veux montrer les couleurs et la luminosité d’une flamme sur un fond qui est lui-même déjà lumineux (les deux tableaux blancs) et saturé (les drapés rouges, le t-shirt jaune…). Donc pour obtenir mieux que ce que tu as déjà, je ne vois pas d’autre choix que de continuer à jouer avec les masques et d’empiler les traitements différentiés selon les zones de l’image (ce que tu as commencé à faire pour les flammes). Le plus efficace pour les prochaines fois, ce serait d’avoir un meilleur angle à la prise de vue… ce qui est beaucoup plus facile à écrire qu’à faire !

Note que dans tous les cas, avec ce genre de rendu qui met bien la flamme en valeur, tu crées forcément une image « peu réaliste » dans le sens où, sur l’image, la lumière semble venir de la flamme, mais que ça n’est clairement pas elle qui éclaire la scène.

Le point que je changerais le plus, c’est le cadrage, dans les deux cas je trouve qu’il y a trop de « vide » à droite. Un exemple bricolé vite fait avec le RAW de la première image pour illustrer ce que je veux dire :

Il semblerait que je ne vous en ai pas parlé ici !

Il y a quelques mois, en trainant sur le site de mon revendeur de matériel photo préféré, je suis tombé sur une offre très alléchante pour un objectif Nikon AF-S DX Nikkor 16–80mm f/2.8–4E ED VR d’occasion (vous remarquerez la poésie des noms d’objectifs). C’est un « caillou » assez peu vendu, parce que c’est un modèle « expert » assez récent (2015) mais spécifique aux capteurs APS-C, donc sorti un peu tard pour ce genre de modèle : les gens intéressés par ce type d’objectif en 2015 migraient déjà vers le plein format. Ajoutez à ça que Nikon a fait une Nikon avec cet objectif, à savoir qu’ils l’ont vendu beaucoup trop cher pendant très longtemps. Il ne suffit pas d’être le petit frère d’un objectif très vendu (le AF-S 24–120 mm f/4G ED VR, qui a le même rôle pour les capteurs plein formats) pour être un succès commercial..

Mais d’occasion en excellent état, c’est une très bon affaire : c’est un bon objectif lumineux, très polyvalent, avec un bon autofocus1 et surtout une caractéristique rigolote : il est capable de faire la mise au point à faible distance, 30–40 cm. Ça n’en fait pas un objectif macro – d’ailleurs il souffre d’aberrations chromatiques assez visibles à cette distance – mais suffisant pour faire de la proxy-photo.

Et donc :

Des plantes

Orpin bâtard violet (existe aussi en blanc et en rose) – Nikon D5600 – 80 mm – 1/400 s – f/5.6 – 100 ISO
Joubarbe – Nikon D5600 – 80 mm – 1/500 s – f/5.6 – 100 ISO
Pissenlit (où l’on joue avec le low-key) – Nikon D5600 – 80 mm – 1/160 s – f/4.5 – 100 ISO
Groseilles – Nikon D5600 – 80 mm – 1/640 s – f/4 – 100 ISO

Des insectes butineurs

Xylocope violet (ou abeille charpentière, ou abeille perce-bois – un surnom très bien mérité) – Nikon D5600 – 80 mm – 1/60 s – f/5.6 – 250 ISO

Les trois suivantes sont prises sur le même pied de lavande, qui était très butiné ce jour-là.

Abeille solitaire sur une lavande (espèce inconnu, peut-être un xylocope violet très usé – et oui elle vole malgré l’état de ses ailes) – Nikon D5600 – 80 mm – 1/200 s – f/4.5 – 100 ISO
Halcite (une autre abeille solitaire) – Nikon D5600 – 80 mm – 1/400 s – f/4.5 – 100 ISO
Bourdon terrestre – Nikon D5600 – 80 mm – 1/200 s – f/4.5 – 100 ISO

  1. À ce sujet : la correction de vibration est couplée à l’autofocus ; donc le couplage du mode autofocus « Suivi 3D » avec la correction de vibrations a tendance à provoquer des images avec juste un détail net et le reste flou, voir tout flou si vous avez eu le malheur de déclencher pendant une manœuvre de l’autofocus. J’ai perdu plein de photos à cause de ça…

Salut,

J’ai décidé que j’allais redonner sa chance à Darktable pour traiter mes photos, ayant eu à faire une série de photos de soirée pour une association pour laquelle je suis bénévole. C’est typiquement le genre de photos pour lesquelles je suis toujours frustré, parce que c’est de la photo d’intérieur et que l’éclairage est systématiquement dégueulasse. Et là, ça n’a pas raté

Exemple pratique: voici le JPG que me balance mon appareil (Nikon D7500):

DSC_9063_w.JPG
Pour pas avoir de problème, j’ai pris une photo de moi. Là, c’est 35mm de focale en APS-C, 720 ISO, f/2.8 et 1/60s.

J’y vois deux gros défauts: les blancs sont très blancs, et le reste baigne dans une atmosphère … rouge (ce qui est drôle, parce que j’aurai pas dit que les néons de la salle en question étaient spécialement rouge).

Pour le premier problème, Darktable a le bon gout de proposer des outil qui permettent de fine tuner le contraste de manière assez complète (en l’occurence, filmic rgb + local contrast). Par contre, pour le deuxième … Je suis un peu coincé: si je joue bêtement sur la température en la réduisant, j’obtient des "zombies" (des gens très très blanc de peau et une atmosphère très "froide", forcément). Je peux être un peu moins bourrin avec l’outil color correction et un petit peu de bleu, mais …

DSC_9063_w.jpg
La même, mais avec les contrastes ajustés et … Trop bleue. EDIT: je suis bien partie du RAW pour en arriver là, pas du JPEG au dessus.

… C’est toujours un peu rouge (surtout au niveau du plafond), j’ai l’impression que ma peau est pastel, et puis les néons sont bleus. Bon.

Là ou ça me frustre, c’est que mon GSM (un Fairphone, donc clairement pas un truc fait pour faire de la photo) s’en sort bien mieux:

1000000793.jpg
1000000793.jpg

J’ai l’impression qu’il s’en sort pas trop mal: le plafond présente de légers reflets rouges, mais les murs ont une couleur à peu près "naturelle".

Donc c’est que je m’y prend mal: quelqu’un aurait quelque chose à me proposer ? :)

+0 -0

Hypothèse : tu as un Darktable récent, paramétré en flux de travail relatif à la scène (dans paramètres -> traitement).

Ton problème est assez classique, mon boitier (Nikon D5600) galère aussi avec la balance de couleurs dans ce genre de cas.

Mon processus pour la récupérer, c’est :

  1. Ne jamais toucher au module « balance des blancs »
  2. Dans le module « calibration des couleurs » (les deux modules, celui-ci et « balance des blancs » doivent être actifs), tu lui indiques une zone qui est naturellement blanche ou gris neutre avec la pipette. Attention, les vêtements sont rarement blancs (les lessives pour linge blanc ont presque toujours un azurant qui les fait tirer vers le bleu). De la même manière, attention à ne pas inclure de zone saturée au niveau du capteur, qui ne sont pas blanches non plus.
  3. Si jamais tu n’as rien de blanc dans ton image, c’est plus chiant, les possibilités sont :
    • Soit tu as une autre image de la série éclairée pareil (ça a l’air possible dans ta salle, je ne vois pas de lumière du jour) qui contient du blanc, tu fais la balance des blancs sur cette image et tu la copie sur les autres.
    • Soit, toujours dans le module « calibration des couleurs », tu trouves l’illuminant qui correspond le mieux à celui de la scène, parfois ça marche très bien, parfois non.

La correction des couleurs ne doit servir qu’une fois que ton blanc est vraiment blanc, c’est plus à but d’équilibrage de l’image ou artistique.

Reste le problème des néons qui deviennent bleu moche (parfois magenta moche), ça c’est parce que le capteur est saturé et que la chaine de traitement ne sait pas quoi en faire. Là encore, c’est assez simple à « corriger » (en fait obtenir un blanc uniforme).

  1. Dans « reconstruire les hautes lumières », mets-toi en « peinture opposée » (c’est le plus efficace dans le cas général.
  2. Ça va essayer de reconstruire les couleurs perdues par saturation du capteur, en créant des couleurs au-delà du max théorique. Ça fonctionne assez bien sur des point saturés, mais là tu as des zones entières, c’est irrécupérable, donc les couleurs recréées n’ont aucun sens (en général magenta pour des raisons techniques que je ne détaillerai pas maintenant, parfois bleu comme ici). La solution c’est de dire à Filmique RVB d’ignorer ces valeurs supplémentaires en diminuant le curseur « Exposition relative du blanc » jusqu’à ce que la plage en question soit tout juste blanche.

Et normalement tu devrais retrouver une image avec des couleurs correctes.

PS : quelques précisions.

  • La pipette de la balance des blancs n’a besoin que de quelques pixels pour fonctionner.
  • Inversement, pipeter « toute l’image » donne souvent d’assez bons résultats (il va trouver tout seul ce qui a l’air le plus blanc dans l’image et s’en servir). Par contre c’est un quitte ou double, ça peut aussi faire absolument n’importe quoi !
  • Toujours pipeter un élément exposé à la lumière, les ombres ont souvent une dominante colorée (par rebond de lumière des surfaces colorées autour, proportionnellement plus importantes).
  • On se souvient très mal des couleurs. La vision humaine est mauvaise pour les couleurs, d’une manière générale. Le fait de voir tout le temps des images saturées à fond (merci les smartphones et les gouts actuels en matière d’image…) n’aident pas. Ça veut dire que, concrètement, les couleurs sont OK quand visuellement le rendu est OK, pas quand une métrique prétends que ça l’est.
  • En fait on veut très souvent une image différente de la réalité, au moins sur le niveau de blanc. Par défaut et convention, le blanc d’une image est à 6500K ; c’est rarement le cas dans la réalité (seulement dehors avec un soleil haut dans le ciel et pas trop d’influences du bleu du ciel… c’est précis). Mais si le cerveau arrive bien à faire la correction quand il est dans la pièce parce que tout ce qu’il voit est éclairé d’un blanc jaunatre, si on conserve les couleurs exacts en photo, elle va paraitre toute jaune.

Et une explication de pourquoi les couleurs brulées sont souvent pétées avec Darktable, mais pas avec le téléphone (par exemple).

Dans un logiciel de traitement de photo standard (dont celui du téléphone), la couche logicielle qui règle les couleurs et les luminosités pour passer d’un rendu linéaire (le capteur, qui est en gros un compteur de photos) à un rendu plus proche de la vision humaine (réponse ~logarithmique) a un accès direct à l’information « capteur saturé » du pixel, et par convention va coller la sortie correspondante à « blanc pur ».

Dans Darktable, la couche logicielle qui fait ça (Filmique ou Sigmoïd) n’a pas accès à cette information, les couches ne fonctionnent qu’avec la sortie de la couche précédente en entrée. Donc elle essaie de faire ce qu’elle peut avec les données reçues. Mais les données d’un quadripixel (cf la matrice de Bayer) saturé sont (normalisées entre 0 et 1) : 1 rouge, 1 bleu, 1 vert, 1 autre vert. Dans le cas général, le capteur ne capte pas autant de blanc, de rouge et de vert quand il est illuminé par du blanc, mais un mélange légèrement différent, qui ensuite est réinterprété par du blanc par l’outil de balance des blancs. Une lumière qui provoque une même réponse sur tous les canaux couleur du capteur est plus probablement du vert lumineux, une fois passée par la balance des blancs, cette couleur est « corrigée » souvent en magenta (pour compenser le surplus de sensibilité du capteur au vert). Le bleu est fréquent quand l’outil essaie de compenser les valeurs mal interprétées par l’outil de réparation des hautes lumières, qui lui aussi fait ce qu’il peut avec ce qu’il a et donc ne recrée pas des valeurs toujours cohérentes si la zone à reconstruire est trop étendue (en gros, ces outils prennent la couleur des pixels « presque saturés » et partent du principe que les pixels saturés sont en fait de la même couleur, mais plus lumineux, ce qui n’est vrai que pour de petites surfaces).

Les curseurs de niveau de noir et de blanc de Filmique permettent de lui indiquer tout ce qui est tellement lumineux que ça doit être considéré comme « saturé à blanc » (ou bouché au noir), en ignorant les données présentes – qu’elles viennent d’une tentative de reconstruction ou de données réelles mais qu’on veut ignorer, par exemple avec des images high-key ou low-key.

J’ai changé de boitier et les capacités des hybrides récents sont assez dingues.

Exemples techniques (avec mes chats en modèles), vous avez les images pleine taille en liens.

Le quart de seconde à main levée ? Aucun problème !

Cérès sur son coussin – Nikon Z6II – 40 mm – 1/4 s – f/2 – 12 800 ISO

Ça permet de faire des photos qui auraient été impossibles sans ça. Le bruit à 12 800 ISO est clairement présent mais encore assez gérable pour des photos de réseaux sociaux, de vacances, ou en l’assumant d’un point de vue artistique. Le JPEG du boitier (ici c’est traité par Darktable) a un bruit moins visible mais l’image est plus lisse. Si c’est pour vendre à des clients, ça va être compliqué par contre.

Mû halluciné – Nikon Z6II – 40 mm – 1/8 s – f/2 – 12 800 ISO

La stabilisation du capteur se couple aussi très bien avec celle intégrée au téléobjectif. Oui, on peut descendre à 1/25 s à 400 mm à main levée (la règle en argentique c’était plutôt 1/400 s à cette focale).

Jugement – Nikon Z6II – 400 mm – 1/25 s – f/9 – 12 800 ISO

C’est bien les chiffres, mais ça donne quoi en pratique ? Avec le Tamron 100–400 présenté ici (et une bague d’adaptation), on peut faire :

Du paysage :

Canal du Rhône à Sète, Palavas, vue vers la Grande Motte – Nikon Z6II – 100 mm – 1/400 s – f/6.2 – 100 ISO

De l’expérimental :

Pêcheurs côtiers – Nikon Z6II – 230 mm – 1/2000 s – f/16 – 100 ISO

De l’animalier (en vrai, 400 mm c’est un peu court pour des oiseux, 600 mm serait plus confortable… ou bien réutiliser le boiter en APS-C pour cet usage précis) :

Aigrette au bateau – Nikon Z6II – 400 mm – 1/1000 s – f/16 – 100 ISO

De la proxy-photo (ça ressemble à de la macro, sauf que l’image sur le capteur reste plus petite que le sujet) :

Piéride du chou – Nikon Z6II – 400 mm – 1/1000 s – f/6.3 – 100 ISO

Ou même de l’humour :

Toutes pêches interdites – Nikon Z6II – 350 mm – 1/640 s – f/9 – 100 ISO

La conclusion est celle-ci :

À moins d’avoir des besoins très spécifiques ou d’être professionnel, achetez votre matériel photo d’occasion. Le matériel a atteint une qualité hallucinante et la course aux performances s’est considérablement ralentie.

Par exemple, entre le Nikon Z6III (récemment sorti) et Z6II (sorti début 2021, dont la cote a baissé, ce qui m’a permis de l’acquérir), les performances en photo sont sensiblement les mêmes (en vidéo c’est autre chose). En particulier, la sensibilité est à peu près la même ; les vraies améliorations sont plutôt du côté de l’autofocus (mais celui du Z6II mis à jour est déjà très bon) et des rafales, deux cas qui ne concernent guère que les professionnels (j’entends par là : les personnes qui ont besoin d’être le plus efficace possible, parce que leur boitier photo est un outil qui les fait vivre).

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