Un article de Mars qui retombe dans mon flux sur la terraformation de la planète. Sympa l’idée, mais… Nan mais sérieusement, on te sort ça comme une nouveauté que cela a déjà été suggéré il y a au moins 6 ans.
J’ai toujours eu du mal avec ce concept de terraformation… On est déjà en train de détruire notre propre planète, a-t-on vraiment besoin de faire de même ailleurs ? Pis, j’ai pas vraiment envie de voir des installations humaines quand je dirige mon télescope vers une planète (oui parce que bon, l’article parle bien de coloniser Mars, pas de l’explorer)…
Le besoin d’explorer, de voir ce qu’il y a plus loin (et de ses propres yeux, les récits, les images des machines, c’est pas pareil). C’est un vieux, très vieux comportement.
On est en train de la rendre inhabitable pour nous (et quelque autre espèces au passage), pas de la détruire. La Terre (ou plutôt la vie sur Terre) en a vu d’autres, t’inquiète donc pas pour elle.
Pis, techniquement, Mars est – d’un point de vue de l’humain moyen – une planète morte et sans grand intérêt, donc bon… Dans un autre sens, l’on propagerait la vie humaine dans le système solaire. Ce serait une forme de réhabilitation si tu veux.
Après, ce que dit Gabbro est juste, c’est pas une simple envie, un simple désir. C’est presque un besoin physiologique chez certaines personnes – vraisemblablement assez nombreuse à l’échelle de la planète – d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs. On est juste né trop tôt du coup, on fait chier tout le monde avec nos rêves…
L’idée serait surtout d’éviter les mêmes conneries faites sur Terre.
d’abord, vu les conditions requises pour faire le trajet de façon simple, (alignement des orbites, durée du voyage etc…) c’est aller simple.
N’oublions pas le matériel requis : il faudra en larguer quelques tonnes avant d’envoyer des humains. Il faudra être bon bricoleur pour monter son abri ou son Mars Rover.
Les candidats seront donc choisis sur la base d’un concours de Meccano. Les meilleurs se retrouveront à Stockholm : l’épreuve de sélection finale consiste à monter les meubles d’un magasin Ikéa en entier (en utilisant toutes les pièces, s’il vous en reste une, vous êtes éliminé).
Sinon, pour la colonisation spatiale, pourquoi ne pas plutôt commencer par un endroit où il y a de l’eau en abondance, comme sur Ganymède par exemple ?
Il a le cerveau d’un enfant de 7 ans, selon un journaliste du Washington Post et franchement, je commence à le croire.
Pourquoi pas Ganymède ? Parce que c’est l’Antarctique en beaucoup plus isolé et plus froid (l’eau liquide, faut aller la chercher sous plusieurs km de glace). En plus tu te prends la magnétosphère de Jupiter dans la gueule et la gravité est super faible.
A priori, y a pas vraiment besoin d’eau liquide, de l’eau c’est déjà pas mal. Parce que bon, sur la Lune, tu peux te brosser pour en avoir et sur Mars, faut de toute manière être aux pôles (et encore, je ne suis pas sûr que la glace est présente durant toute l’année marsienne).
En plus tu te prends la magnétosphère de Jupiter dans la gueule et la gravité est super faible.
A priori, y a pas vraiment besoin d’eau liquide, de l’eau c’est déjà pas mal.
Je sais pas, j’ai jamais essayé de boire de la glace à -180°C, ni de cultiver des patates sans minéraux disponibles et avec un flux solaire moyen digne de l’hiver arctique. J’ai comme un doute sur la faisabilité quand même.
Parce que bon, sur la Lune, tu peux te brosser pour en avoir et sur Mars, faut de toute manière être aux pôles (et encore, je ne suis pas sûr que la glace est présente durant toute l’année marsienne).
Non mais au moins t’es pas très loin des conditions pour avoir de la flotte liquide.
C’est pas plutôt un bon point d’avoir un champ magnétique, notamment pour éviter les désagréments du rayonement solaire ?
Pas quand t’es du mauvais côté du champ. En plus, les rayons solaires sont vachement faiblards à cette distance, le problème c’est surtout que tu te prends constamment les saloperies émises par Jupiter, et comme tu es tout le temps dans l’équivalent d’un orage magnétique grâce au champ de Jupiter (c’est pas un gentil dipole, et tu fais le tour en 7 jours, autant dire qu’une boussole en surface de Ganymède serait bien affolée), tu ionises très facilement les gaz que tu pourrais mettre en surface (et qui de toute façon ne resteront pas longtemps vu la faible attraction).
Non vraiment, j’irais bien sur Ganymède pour étudier le cryovolcanisme, mais pas pour y vivre.
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