Notez que mon propos ne concerne que l'IA forte, c'est à dire la question de l'IA telle qu'elle est fantasmée. Ici je ne parle pas de l'IA en tant que domaine d’ingénierie.
L’enjeu de mon propos n'est d'ailleurs pas tant informatique que philosophique : il s'agit de déterminer, par des expériences de pensée, la nature de l'intelligence. Le fait qu'il soit question d'ordinateurs n'a qu'un vague rapport avec le sujet. Donc, que ce soit dit : ici je ne parle pas de l'IA au sens académique. Le débat porte sur autre chose.
Je n'affirme pas qu'il faille le même genre de structure biologique que les cerveaux pour les simuler. Je pense que pour effectuer une simulation les ordinateurs tels qu'on les connait aujourd'hui suffisent bien assez (en nature, après en performances de calculs je dis pas).
Pour ce qui est des si, j'ai du mal à comprendre ce qui te gène dedans victor.
On ne peut pas réfléchir à de telles conceptions sans émettre des hypothèses.
La question n'est pas de faire un bilan des connaissances présentes, je sais bien qu'à l'heure actuelle rien n'a avoir, en IA, avec ce qui pourrait ressembler - même vaguement - à un cerveau humain.
En ce qui me concerne ce débat me tient à cœur car je trouve ce domaine passionnant, et j'aspire à devenir chercheur dedans. Je pense qu'il y a un certains nombre d'idées à tirer du cerveau biologique.
Je connais les traditionnels arguments "l'Homme a commencé à voler lorsqu'il a cessé d'imiter les oiseaux" et, comme le dit si bien Höd, on confie à l'IA des tâches qu'aucun cerveau biologique ne sait résoudre, et que par conséquent imiter un cerveau biologique n'a aucun intérêt.
Toutefois ce sont des arguments qui sont, à mon sens, peu convaincants. Le premier est une maxime empiriste. Sur d'autres domaines que l'aéronautique on pourrait tout aussi bien affirmer le contraire.
Le 2nd est un argument utilitariste. Il n'est pas faux. Seulement, il ne m'intéresse pas car je n'ai pas de conception utilitariste de l'IA. C'est juste de la curiosité et le goût de comprendre la nature de l'intelligence. Je conçois avant tout l'ordinateur comme un moyen de simulation, pour tester un modèle.
Cela dissipe-t-il le quiproquo ?