Je ne sais pas si cela s'exporte bien comme le dit Davidbrcz, mais l'anglais a un avantage historique: son alphabet ne comporte aucun caractere particulier. C'est historique comme avantage car a l'epoque coder un caractere sur plusieurs octets c'etait juste impensable.
Aujourd'hui avec le support de l'UTF8 on a a la fois le beurre et l'argent du beurre avec un stockage minimal et un surcout pour les caracteres exotiques qui est negligeable.
Je ne pense pas comme David que l'informatique en anglais s'exporte 'bien', je dirais plutot que la synergie en informatique appliquee est tres lente, aussi lente que dans le reste de l'industrie. C'est a dire que les programmes Fortran ou COBOL d'epoque sont encore utilise aujourd'hui. Des machines IBM connaissent des uptime de 25 ans (premiere mise en route jusqu'a la poubelle). De fait, il y a encore toute cet heritage qui pese egalement sur le present.
C'est un petit peu comme dans l'industrie de la propulsion et des machine-outils ou beaucoup de documents sont en allemands historiquement et continue de l'etre pour certaines branches parce que les machine-outils produites sont toujours en activite.
Il est toujours possible que dans 100 ans une autre langue perce comme moyen d'unification de certains domaines techniques ou scientifiques. Il suffit par exemple d'une guerre a large echelle pour changer la donne geo-politique et reconfigurer le paysage des langues vehiculaires.
Sans aller jusque la ou pire, le souhaiter, il y a beaucoup de travaux sur les mefaits de l'anglais comme langue vehiculaire, non pas l'anglais en lui meme, mais veritablement et insecablement "l'anglais comme langue vehiculaire" (precisions pour ne pas me faire taxer d'anglophobe, alors que c'est ma langue et de travail et de tous les jours). Citons Claude Hagege par exemple. On sort du cadre de l'informatique pur mais franchement, si l'on voulait satisfaire tout le monde et eviter les influences de cultures qui ne vont que dans un sens et cree des lors de la frustration ou un sentiment d'hegemonie ou domination, il serait tout a fait possible d'utiliser une langue vehiculaire artificielle, simple et efficace, avec un alphabet possiblement aussi si ce n'est plus restreint que l'anglais. Possiblement pense pour une verbosite reduite dans les domaines ou elle s'appliquerait.
Maintenant, mon avis sur la tentative d'avoir des langages de programmation en francais (ou autre) est que si c'est pour retomber dans les travers de l'anglais comme langue vehiculaire, c'est inutile.
Au passage, je viens de me poser une question. Ne serait-il pas techniquement possible de traduire le C++ par exemple ou tout langage compile ? Une passe supplemetaire du compilateur, en amont, ferait la bijection entre la syntaxe francaise et la syntaxe anglaise. Ce ne serait possible simplement que dans les cas ou il existe une telle bijection (sinon il faudrait modifier la maniere de parser selon la grammaire, ce qui peut devenir difficile ou impraticable).
Cela pourrait faire un petit exercice sympa pour l'utilisation d'outils du compilateur LLVM par exemple.