Et ça y est, on invoque l'école, la misère, les conditions de vie en prison, et d'autres problématiques sociales du même genre pour résoudre un problème qui n'a rien à voir. Pensée magique à la con !
Dans les faits, les imams et recruteurs/formateurs djihadistes ne profitent pas de la misère ou d'un manque d'éducation : ils utilisent des techniques de manipulation et d'endoctrinement, fortement inspirées des techniques d'endoctrinement sectaires, et des techniques de propagande et de communication relativement élaborées. En France, la radicalisation terroriste se fait d'ailleurs en prison, dans certaines mosquées, via les réseaux sociaux, dans les foyers d’accueil : là où les futurs djihadistes peuvent rencontrer les imams/salopards qui vont les manipuler.
Et à ce petit jeu, l'éducation ne peut rien faire. Par exemple, plus le niveau d'étude ou le revenu est élevé, plus on a de "chances" d'être la proie de mouvements sectaires. D'ailleurs, les terroristes de Boston étaient parfaitement bien éduqués et intégrés aux USA, tout comme les auteurs de l'attentat du 11 septembre (même chose pour Breivik, qui était fils d'ambassadeur). Et il me semble que 35% des combattants français partis en Syrie proviennent de familles athées, de bon milieu socio-professionnel, sans problème judiciaire ou social particulier.
Généralement, les profils les plus à risque sont les arabo-musulmans condamnés à des peines de prison relativement longues qui souhaitent se réinsérer dans la société et qui veulent quitter la délinquance : ils souhaitent généralement le faire en passant par la religion pour se racheter, ce qui les place en situation de faiblesse. Le problème n'est donc pas la délinquance ou les conditions de vie en prison, mais l'accès à des djihadistes condamnés ou à des imams radicaux dans les prisons (et certaines mosquées aussi…).
Et quoiqu'on fasse en terme d'éducatif, de social, ou de prévention de la délinquance, le vivier de djihadistes potentiels serait de toute façon trop élevé pour qu'on puisse tenter de régler le problème par une diminution des facteurs de risque liés à la délinquance, comme les facteurs familiaux (divorces et séparation des parents, "familles" recomposées et mono-parentales, absence du père biologique, présence de beaux-parents, enfants adoptés, placements en foyer, aliénation parentale de la part de la mère, etc) ou sociaux (faible niveau d'instruction, mère qui travaille, etc).
On doit juste lutter contre la propagande islamique radicale, et contre la présence d'imams radicaux sur notre sol : le reste n'est que du vent ! Et les seules solutions, c'est faire taire Dieudonné et quelques autres "antisionistes" du même genre (dont la parole commence de plus en plus à se libérer depuis quelques années), surveiller les mosquées et imams radicaux (notamment dans les prisons), isoler les djihadistes emprisonnés des autres prisonniers, détruire les sites djihadistes et autres moyens de communication des islamistes radicaux, et d'autres mesures du même genre.