Le latin est mort. Il n'y a plus aucun peuple dont c'est la langue maternelle, et qui l'utilise assez pour la faire vivre et évoluer (pour y ajouter des mots utiles, tels que téléphone).
Pas d'bol… Le latin est la langue officielle du Vatican, qui s'en sert dans ses communications, en particulier sur Internet, et qui tient à jour un lexique de latin contemporain.
En outre, une bonne partie du vocabulaire de la technologie moderne utilise des racines grecques et latines, la traduction dans ces langues devenant donc transparente. Quant aux néologismes anglais, ils permettent la plupart du temps de faire des calques assez directs, la néologie anglaise ayant en commun avec celle du latin d'être friande de mots-valises.
Mais si tu tiens absolument à parler d'un sujet que tu ne maîtrises pas, surtout n'hésite pas !
Mais si tu es seul à lutter, tu as perdu, et je ne vais pas m'amuser à dupliquer mes codes en Français et en Anglais pour te suivre.
Supposons l'existence d'un projet lancé par des francophones et appelons-le ZdS, au hasard. Ce projet aurait pour but de créer le logiciel servant à la gestion d'un site dont la vocation première est de mettre à disposition du matériel d'enseignement en français.
Après plus d'un an d'existence, l'intégralité des visiteurs du site et des développeurs du logiciel s'avèrent être francophones de naissance, et on se rend bien compte que ce n'est pas près de changer. De plus, toutes les prises de décision et les débats autour du dev se font exclusivement en français.
Même à supposer qu'un étranger se prenne à vouloir contribuer au projet, étant donné que le français est une langue vachement répandue dans le monde (cf. chiffres plus haut), il y a une probabilité non négligeable que ce contributeur étranger comprenne le français.
Dans ces conditions, à part « Hur dur ! L'info sa çe fé an anglé é remètre lé dogme en kestion, sé dur ! », y a-t-il une seule raison valable de coder en anglais plutôt qu'en français ?