- Lyph,
C’est quand même factuellement pas très juste, et du moins très maladroit. On pourrait se passer de ce commentaire.
Très maladroit, oui, le reste, on pourrait ergoter.
théorie naïve des ensembles.
ça n’est naïf que de nom
Oui et non. Sans cadre de théorie des modèles ou au moins d’univers cadre, cela demeure naïf. Le paradoxe de Russel typiquement.
La « vraie » théorie des ensembles consistent en un ensemble d’axiomes nécessitant une compréhension aiguë du formalisme mathématique, alors que ce cours se veut accessible au tout-venant.
Du coup la référence à la crise des fondements est sans intérêt.
A terme, présenter le paradoxe de Russel est dans ma todo list. Impossible de comprendre ce qu’il est vis-à-vis de ce cours si on ne dit pas que cette théorie n’est qu’une première approximation très pratique.
dire que « 1 est un élément de E » signifie la même chose que de dire « 1∈E » ou « E contient 1 ».
J’aurais plutôt tendance à dire qu’un ensemble contient des sous-ensembles, mais pas des éléments. La contenance ⊂ est différente de l’appartenance ∈.
Pas d’accord. Mais c’est une question de vocabulaire.
Mais la définition donnée au début de cette section demeure : « un ensemble est un truc qui contient des trucs »
Ce qui malheureusement contredit l’intérêt de définir les ensembles, puisqu’on veut exactement éviter les paradoxes à base de "l’ensemble qui contient les ensembles".
Il faut malheureusement commencer quelque part. Et on ne peut malheureusement pas éviter ce genre de paradoxes sans introduire les schémas d’axiome qui permettent de dire à quelle condition on peut définir un ensemble.
Considérons deux ensembles E={1;2} et F={2;1}
C’est pas commun les points-virgules, les virgules sont plus usuelles.
J’ai décidé d’adopter cette convention suite à des élèves qui ont été très confus sur l’utilisation de virgule. De même, j’utilise des points plus loin. Je suis sûr qu’il n’y aura pas de confusion.
Les ensembles ne sont qu’un container, et l’écriture de E n’est qu’une écriture un peu bizarre.
C’est peu compréhensible
D’accord.
Pourquoi ce que j’ai dit ici est un peu faux ? Car le principe d’extensionnalité affirme qu’un ensemble est caractérisé par ses éléments. Cela signifie donc que si il existe plusieurs ensembles qui n’ont aucun ensemble, alors ils sont tous égaux.
Maintenant question : qu’est-ce qui nous permet d’affirmer que de tels ensembles existent ? En réalité, absolument rien. En théorie non-naïve des ensembles, on s’attarderait sur ce problème. Ici, nous allons l’ignorer. L’ensemble existe. Point. J’ai juste profité d’un coin de cours pour vous faire voir les limites de notre approche naïve.
Je vois pas l’intérêt de ce commentaire si on ne fait pas complètement l’approche axiomatique.
Introduire la notion d’existence et d’unicité. Et ne pas vouloir passer par l’approche entièrement axiomatique ne veut pas dire ne pas y jeter un œil de temps à autre.
En effet, à l’époque où ces notations se sont fixées et ont été popularisées, les plus grandes écoles de mathématiques étaient allemandes, et l’allemand était de fait la langue des plus grands mathématiciens de l’époque.
À moins d’être nationnaliste allemand, je vois pas pour quoi dire un truc aussi faux.
Si l’école de logique est en bonne partie allemande, c’est aller un peu vite en besogne en disant que les allemands avaient les plus grandes écoles de mathématiques et les plus grands mathématiciens.
Weierstrass, Cantor, Dedekind, Kummer, Kronecker, Dirichlet, Hurwitz, Zermelo, Fraenkel, Löwenheim … La plupart des mathématiciens qui ont participé à l’axiomatisation des réels (1870~1910) et de la théorie des ensembles étaient des écoles allemandes : Berlin, Göttingen, Könnigsberg en tête (sauf Skolem qui est norvégien). Je ne néglige pas l’importance de Bolzano ou de de Méray, mais ils sont antérieurs aux autres. (Source : Les constructions des nombres réels dans le mouvement d’arithmétisation de l’analyse par Jacqueline Boniface)
C’est plus discutable que ça. Le problème avec ce commentaire c’est qu’il n’est pas historique mais contemporain. Les nombres négatifs tels qu’on les voit aujourd’hui n’existaient pas tels quels mais on a pas attendu des siècles pour faire des soustractions …
J’ai mémoire d’avoir vu des articles d’Euler qui étaient assez virulents contre les nombres négatifs.
qu’on appelle les nombres rationnels. Ce sont ceux qui s’expriment comme le résultat de la division entre deux entiers.
entiers relatifs
Inutile de préciser, ce n’est pas le propos :-)
Personnellement, j’en fais. Et effectivement ça n’a aucun sens, mais ce sera pour le prochain tutoriel