Bonjour,
Mon esprit critique me force à me questionner sur les chiffres qu’on nous donne en article. Savez-vous si des journalistes se sont intéressés aux calculs des chiffres français ? (J’hésite à faire mon propre enquête mais ce n’est pas mon métier d’enquêter comme un journaliste).
Je sais que les statistiques en France passent plusieurs mains les statiques sont rarement contrôlés. Et que certaine fois un biais cognitif peut apparaître :
Premier exemple de biais cognitif : l’infirmier/médecin qui complète la fiche de décès à la question "Le patient avait-il le COVID ? [ ] oui / [ ] non". Je trouve cependant cette question peut précise car :
- Il est mort en ayant le COVID mais avait-il une maladie grave qui lui laissait plus que quelques semaines/mois à vivre ?
- Tout autre maladie d’engine/grippe aurait-il pu le tuer à la place ? (Le COVID en est la cause mais je trouve qu’on peut différencier les deux chiffres).
- La question ne prend pas en compte sa fragilité.
Deuxième exemple de biais cognitif : l’infirmier/médecin a-t-il fait des analyses post-mortum ou pendant le vivant du patient pour savoir s’il avait effectivement le COVID ou il se fit seulement au symptôme ?
Troisième exemple de biais cognitif : l’infirmier/médecin considère les stats comme peu important dans son métier et les remplis au jugé (en fin de soirée, semaine ou après deux jours).
Voila 3 biais qui peuvent augmenter ou diminuer le nombre de mort qu’on nous indique. Ensuite pour ce qui est du nombre total de malade, testons nous suffisamment les personnes ayant des symptômes légers ou l’entourage proche pour savoir si elles ont le COVID ? J’ai entendu dire que la France n’avait pas suffisamment de personnel médical pour cette tâche, ni suffisamment de matériel.
On entend qu’il y a des formes bénins de la maladie et des maladies graves, dans notre précipitation n’oublions nous pas de compter les formes bénins, ce qui entraîne une diminution du nombre de cas total ?
Bon vol,
A.