Developpeur malvoyant/aveugle

a marqué ce sujet comme résolu.

Bonjour a tous,

Aujourd’hui je vais vous parler d’un sujet assez personnel.

Sans aller dans des détails inutiles, je suis actuellement "pas bien voyant" : champs visuel réduit, zoome a 150% par défaut sur tous mes appareils mais encore autonome. Je sais aussi que dans les années a venir (~ 5–15 ans), ma situation ne va pas s’améliorer et que je vais être au mieux mal voyant, au pire aveugle.

Et dans l’hypothèse ou le monde ne s’effondre pas, je me pose quelques questions sur mon possible avenir professionnel.

Je suis actuellement développeur informatique et on développe un logiciel en C++ pour de la visualisation de données & faciliter des mesures. L’UI est faite avec Qt/QML et tout le tralala.

A titre personnel, le C++ me gonfle de plus en plus et je voudrais partir a moyen termes dans des langages plus fonctionnels, tout en travaillant sur des choses "utiles".

Et c’est la que je suis a la recherche de conseils. Vers quel type de techno / poste / secteurs vous tourneriez vous pour préparer le futur avec les contraintes en terme de vision/handicap ? Précision, je suis en Suisse.

Merci.

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J’ai un collègue (ingénieur de recherche qui travaille sur des projets de programmation fonctionnelle) aveugle, et en tant que collègue je ne vois pas de différence avec le fait de travailler avec une personne voyante. Il me semble que l’informatique est un domaine assez adapté pour travailler en étant malvoyant ou aveugle, du moins quand on travaille sur des technologies qui ne posent pas de problème d’accessibilité (d’où ta question, j’imagine). Mon collègue utilise une plage braille et un clavier, et il travaille sur des sujets "backend" (il contribue à l’implémentation du compilateur OCaml), où les interface des outils sont en ligne de commande; je crois me souvenir qu’il préfère éviter de travailler avec Windows pour son manque d’accessibilité, préférant OSX ou des systèmes Unix.

En tant que voyant je ne me sens pas bien placé pour donner des conseils détaillés sur ce sujet. C’est une excellente idée de demander ici (j’espère que des gens plus légitimes sauront répondre), mais tu pourrais peut-être aussi demander au sein de communautés (en ligne) de personnes malvoyantes, qui auront une expérience plus directe de la question.

Pour ce qui est des langages fonctionnels, il me semble qu’il y a plus d’emploi que de programmeu-r-se-s formés sur le marché de la programmation fonctionnelle, donc je pense qu’il est raisonnablement facile de trouver un emploi dans ce domaine quand on a un peu d’expérience, et je ne pense pas que ton handicap soit un obstacle. En tout cas en OCaml (le langage que je connais le mieux), beaucoup de boîtes recrutent, dont certaines en télé-travail (voire en freelance). On a plus de mal à se vendre si on n’a pas d’expérience concrète préalable de ces langages (ou avec leur écosystème/outils), donc je t’encourage à essayer faire des petits projets dans ces langages, sur ton temps libre ou dans le cadre de ton travail (même des petits scripts).

Par ailleurs, il me semble que les employeurs publics sont en général très bons pour s’adapter au handicap, donc c’est un secteur à regarder de près (les universités par exemple, qui peuvent embaucher des ingénieurs de recherche; en plus c’est souvent sur des projets intéressants, et pas forcément avec une grande part d’interface graphique).

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Par ailleurs, il me semble que les employeurs publics sont en général très bons pour s’adapter au handicap, donc c’est un secteur à regarder de près (les universités par exemple, qui peuvent embaucher des ingénieurs de recherche; en plus c’est souvent sur des projets intéressants, et pas forcément avec une grande part d’interface graphique).

Notons qu’en France, je ne connais pas la règlementation Suisse à ce propos, les entreprises d’une certaine taille doivent avoir un certain ratio d’employés avec un handicap reconnu. Sinon ils doivent payer des cotisations en plus pour compenser. Du coup certaines entreprises n’hésitent pas à recruter des personnes ayant ce genre de handicaps pour atteindre le quota.

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Oui, je sais que l’informatique est un des domaines de travail les plus accessibles aux malvoyant. J’ai lu ici et la des retours d’expériences de dev aveugles, sans pour autant y lire des choses utiles.

du moins quand on travaille sur des technologies qui ne posent pas de problème d’accessibilité (d’où ta question, j’imagine).

Oui, en partie. Si vous avez des conseils, retours d’expériences ou même contacts.

Par ailleurs, il me semble que les employeurs publics sont en général très bons pour s’adapter au handicap, donc c’est un secteur à regarder de près (les universités par exemple, qui peuvent embaucher des ingénieurs de recherche; en plus c’est souvent sur des projets intéressants, et pas forcément avec une grande part d’interface graphique).

En France… De manière générale, si j’étais en France je ne me pas ferai pas trop de soucis pour avoir un emploi. Inge d’une bonne ecole + these en tant que RQTH, je devrais pouvoir rentrer dans n’importe quel grand groupe pour gonfler les stats de travailleurs handicapes (tant qu’ils ont cette obligation). C’est cynique, mais c’est ainsi.

"Soucis", je suis pas en France et je compte pas y revenir vu l’ambiance…

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Bonsoir,

Je suis développeur, non-voyant, et en Suisse. Pour le moment je travaille essentiellement dans du back end d’appli web en Java.

La question des outils est centrale: tous mes collègues utilisent IntelliJ, tandis que j’utilise Eclipse, car IntelliJ est peu accessible avec les lecteurs d’écran. JE me fais aider pour Jira et Confluence car c’est difficile de se retrouver dans ces usines à gaz labyrinthiques. Git j’utilise en ligne de commande exclusivement, tout comme les clients pour se connecter sur des bases SQL…

A mon avis, tant que tu as la possibilité de t’armer des bons outils, rien n’est vraiment impossible. C’est compliqué pour faire du design ou du CSS sans voir… mais au-delà de ça et avec un petit peu d’aide, globalement, ça roule. Le tout est de trouver un cadre où les gens sont ouverts et ne t’impposent pas des outils inaccessibles. Il existe presque toujours des alternatives.


Maintenant plus spécifiquement vu que tu mentionnes C++ et QT, sache que WXWidgets produit des interfaces beaucoup plus accessibles pour substanciellement moins d’effort. Cela est dû à la mentalité de base des bibliothèques: WXWidgets utilise tant que possible les composants natifs du système, quitte à ce que l’apparence graphique diffère d’un système à l’autre; tandis que QT tient à ce que l’interface soit identique sur tous les systèmes, ce qui lui oblige à créer lui-même des composants virtuels, qui seront toujours moins accessibles que les composants natifs même s’ils font des efforts pour supporter les API d’accessibilité. Réflexion similaire en Java avec SWT à la place de Swing ou JavaFX. Pareil en Python avec WXPython plutôt que Kivi ou Tkinter. Vous voilà prévenus !

On trouve les mêmes problèmes sur le web: les éléments de formulaire de base sont ceux qui sont les plus accessibles et on devrait éviter d’utiliser ARIA si on peut faire autrement. Mais comme graphiquement ils ne sont pas jugés à la hauteur, on crée presque systématiquement ses propres composants, qui de nouveau sont forcément moins accessibles que les composants de base, malgré toute la bonne volonté qu’on peut y avoir mis. Voilà pourquoi il faut faire très attention avec Angular ou React si on veut rester accessible…

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Je suis le sujet car c’est très intéressant (et je ne suis pas le seul vu le nombre d’abonnés au sujet) et je me permets de faire un tout petit HS. N’hésitez pas à remonter les problèmes d’accessibilité de Zeste de Savoir s’il y en a ! Un petit sujet dans la catégorie Bugs & Suggestions qui décrit le soucis et on règle ça dans la version d’après si possible. :)

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N’hésitez pas à remonter les problèmes d’accessibilité de Zeste de Savoir s’il y en a !

Je l’ai déjà fait plusieurs fois, dans les débuts de ZDS il y a 5 ans. Je remercie d’ailleurs l’équipe qui généralement répond vite, positivement et avec une bonne compréhension des problèmes rencontrés.

J’en profite pour dire qu’en matière d’accessibilité, les normes sont une chose, mais qu’il y a une énorme différence entre un site techniquement accessible et un site réellement pratique et plaisant à utiliser. Malheureusement le 99% des sites qui se prétendent accessible s’arrêtent à la technique pure. Il se trouve que pour moi, ZDS mérite sa place dans les 1% ! Comme d’habitude, ce sont ceux qui en disent le moins qui en font le plus.

Si ZDS n’était pas en Python, j’aiderais peut-être un petit peu à son développement; et si j’étais en France je serais peut-être même membre.

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Bonjour QuentinC.

Merci du témoignage, on pouvait difficilement faire plus ciblé ! Je dois avouer que j’ai du mal a imaginer ce que ca représente d’utiliser un lecteur d’écran et de développer ainsi. Est ce que tu pourrais détailler (éventuellement en MP).

Le tout est de trouver un cadre où les gens sont ouverts et ne t’impposent pas des outils inaccessibles. Il existe presque toujours des alternatives.

Justement, c’est le genre de trucs qui me fait me poser plein de question. Jusqu’a présent, je le cachais lors des entretients et je me révélait mes en période d’essai. Mais quand je vois ça , j’ai franchement peur que ma condition ne réduise quand même pas mal mes possibilités.

Ca me fait penser, est ce que vous savez s’il y a un label (Suisse) pour les entreprises qui se veulent inclusives/accueillantes pour les personnes en situation de handicap ?

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Je dois avouer que j’ai du mal a imaginer ce que ca représente d’utiliser un lecteur d’écran et de développer ainsi. Est ce que tu pourrais détailler (éventuellement en MP).

C’est difficile d’expliquer ce genre de chose par écrit, et même par oral au téléphone ou en audioconférence. Il faut faire expérience soi-même ou alors se rencontrer pour se rendre compte.

Justement, c’est le genre de trucs qui me fait me poser plein de question. Jusqu’a présent, je le cachais lors des entretients et je me révélait mes en période d’essai. Mais quand je vois ça , j’ai franchement peur que ma condition ne réduise quand même pas mal mes possibilités.

Il ne faut pas se le cacher, c’est beaucoup plus compliqué pour nous que pour les personnes bien voyantes. LE handicap fait très très peur. J’ai pas le temps de m’étendre sur le sujet pour l’instant, mais promis, je reviendrai détailler un peu.

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Salut, j’ai pas tout lu mais je ne vois pas ce qu’il te manque, tu es développeur et ta mal voyance peut se compenser avec les outils d’écriture pour mal-voyants (plage braille, etc..). Il y a des aveugles qui font et ont fait déjà des choses, ont su se recentrer professionnellement, cherche des exemples sur le net peut-être que ça aidera.

Une idée comme ça, si tu as du mal vraiment à trouver une boite à cause de ce handicap, essaie de travailler de chez toi, avec les outils adaptés. Moi je suis handicapé des jambes, et donc je me forme au maximum pour pouvoir travailler de chez moi, surtout que je touche pas encore l’AAH.

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Salut, j’ai pas tout lu mais je ne vois pas ce qu’il te manque, tu es développeur et ta mal voyance peut se compenser avec les outils d’écriture pour mal-voyants (plage braille, etc..)

Pour le moment rien, je suis en poste en CDI, je peux faire le meme travail qu’un valide.

Mais a moyen terme (5–10 ans), ça va devenir sûrement beaucoup plus complique. Donc je suis un peu a la recherche de conseils, retours d’expérience

Justement, c’est le genre de trucs qui me fait me poser plein de question. Jusqu’a présent, je le cachais lors des entretients et je me révélait mes en période d’essai. Mais quand je vois ça , j’ai franchement peur que ma condition ne réduise quand même pas mal mes possibilités.

Il ne faut pas se le cacher, c’est beaucoup plus compliqué pour nous que pour les personnes bien voyantes. LE handicap fait très très peur. Tellement peur que parfois, ça éclipse même toutes les compétences fantastiques qu’on peut avoir.

Révéler son handicap le jour de l’entretien, ce n’est probablement pas le bon plan. Je ne serais pas capable de le faire moi-même (voir plus loin pourquoi), mais j’ai déjà parlé de ce sujet avec des amis. Certains ont tenté l’expérience (plus ou moins mauvaises), mais ce qui ressort globalement, c’est que c’est prendre tout le monde au dépourvu, et peut-être donner l’impression qu’on a menti, qu’on a floué. LE handicap fait vraiment très peur, et d’autant plus quand on ne s’y attend pas. ET par ailleurs, comment faire confiance à quelqu’un qui a caché une information aussi importante jusqu’au dernier moment ? Et que fais-tu toi, dans cette situation, si on avait prévu pour toi une grande part de travail nécéssitant la vue ? Croyant peut-être impressionner ou montrer qu’on en est capable, en fait on a toutes les chances de se disqualifier d’office.

L’écrire sur le CV ou quelque part dans la postulation, c’est probablement mauvais aussi, car c’est la quasi-garantie de finir à la poubelle en 2 secondes, sauf si le handicap représente un atout considérable pour le job. Sur plus d’un an de chômage et 120 postulations je n’ai jamais vu un tel job où la cécité aurait représenté un atout déterminant. La réflexion est, pourquoi est-ce que j’enbaucherais un malvoyant ?

Le souci c’est bel et bien de le faire à un moment entre les deux, au moment le plus judicieux.

Personnellement, ce qui m’a le plus réussi je pense, c’est d’aborder ce sujet uniquement par oral (jamais par écrit), et lorsqu’il est question de mobilité. Par exemple avez-vous le permis de conduire ? pouvez-vous vous rendre rapidement chez des clients ? Êtes-vous prêt à déménager ? Ou à la planification du rendez-vous pour l’entretien.

Dans mon cas personnel, étant totalement non-voyant, je ne suis pas en mesure de me rendre entièrement seul à un nouvel endroit totalement inconnu. L’autonomie dans un lieu, c’est un apprentissage qu’on acquiert par la suite (les premières semaines). Donc pour le jour de l’entretien en face à face, il faut bien avoir une stratégie. En gros il y en a deux:

  • Se faire accompagner par un proche
  • Demander à quelqu’un de venir me chercher à la gare ou l’arrêt de bus le plus proche, ou au moins au bord de la route devant le bâtiment si je viens en taxi

Se faire accompagner par un proche, je ne l’ai jamais fait dans ce cas, mais je pense que c’est la mauvaise option. Ca peut donner l’impression qu’on n’est pas capable de se débrouiller seul. Demander de venir me chercher, en revanche, d’après moi, c’est à la fois une preuve d’autonomie et un bon test:

  • une preuve d’autonomie, car je fais mon maximum pour arriver au plus près selon mes possibilités. J’explique bien entendu que si suites il y a, je prends rapidement mes dispositions pour ne plus nécéssiter cette aide.
  • un bon test, car si l’entreprise prétexte n’importe quoi pour ne pas venir, elle montre qu’elle n’est pas prête à faire son premier pas pour t’accueillir. Sauf éventuellement si elle te met au défi de venir seul et sans aide, inutile d’insister, mieux vaut aller voir ailleurs.

En informatique, on a tout de même cette chance que les offres sont présentes à la pelle, si on compare à d’autres secteurs.

Ca me fait penser, est ce que vous savez s’il y a un label (Suisse) pour les entreprises qui se veulent inclusives/accueillantes pour les personnes en situation de handicap ?

Ca m’étonnerait beaucoup:

  • Les associations comme la FSA commencent tout juste (seulement depuis 2–3 ans) à prendre conscience qu’on peut et souhaite travailler comme tout le monde. Le fait est que la moyenne d’âge des membres de ce genre d’association dépasse (largement) 65 ans, et donc se sentent logiquement peu concernés par la question.
  • Dans la tête de trop de gens encore, handicapé = personne malheureuse qui reste toute la journée à la maison ou dans une institution sans rien faire. Malheureusement, seuls ceux qui ont brisé la première barrière de la peur savent à quel point rien n’est plus faux.
  • La politique suisse est globalement orientée plutôt vers la droite… et on sait, études à l’appui depuis au moins 12 ans, que les politiciens de gauche sont globalement plus favorables à l’inclusion au sens large et à toutes sortes de soutien.

Et pour répondre à une question plut tôt dans ce sujet, non, en Suisse il n’y a pas de quotas obligeant les entreprises à embaucher des personnes handicapées. De toute manière, ce serait probablement assez inefficace. Je suis sûr qu’en France, il y a bien plus d’entreprises qui préfèrent payer la taxe plutôt que de faire l’effort, et je doute qu’elle soit suffisante pour faire sérieusement réfléchir.

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Je suis sûr qu’en France, il y a bien plus d’entreprises qui préfèrent payer la taxe plutôt que de faire l’effort, et je doute qu’elle soit suffisante pour faire sérieusement réfléchir.

La taxe doit être sérieuse, parce que je vois passer de temps en temps des campagnes de recrutement ciblant spécifiquement les personnes en situation de handicap, alors que je ne suis pas concerné. Si on lit entre les lignes, le message est « on veut améliorer notre quota ». Le but est aussi, je pense, que les gens ayant un handicap invisible dans la société et n’osant pas demander d’aménagement pour les raisons que tu évoques le fasse. Ainsi, ils évitent de payer des amendes, sans que ça coute trop cher.

Selon les boites, on trouve des boites qui font ce qu’il faut, et d’autres qui ont la trouille.

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QuentinC a super bien décrit pourquoi il ne faut pas mentir à ce sujet au recruteur, donc soit tu arrives à trouver malgré tout, soit après un moment tu fais le constat et tu te mets en indépendant, freelance ou autre.

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soit après un moment tu fais le constat et tu te mets en indépendant, freelance ou autre.

Pas sûr que ce soit mieux… indépendant ça veut dire de la paperasse chiante (le e-admin n’en est qu’à ses balbutiements), une potentielle précarité, et surtout qu’il faut gagner la confiance et prouver sa valeur à chaque client plutôt qu’une seule fois au recruteur. Vers la fin avant d’être embauché j’y ai songé , mais pour moi ça parait être la solution de la dernière chance.

A moins bien sûr d’avoir une bonne idée de ce qu’on veut vendre et s’assurer que ce soit vraiment vendable.

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Mais la précarité il y sera quand même puisque la solution que je lui propose c’est seulement s’il n’arrive pas à trouver un employeur. Et puis de toutes façons, au boulot aussi tu dois un peu montrer de quoi tu es capable, pas seulement à des clients de free-lance. Surtout que lui ne parle pas de maintenant mais de l’avenir s’il devient encore plus mal-voyant.

Qu’en penses-tu ?

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puis de toutes façons, au boulot aussi tu dois un peu montrer de quoi tu es capable, pas seulement à des clients de free-lance.

Bien sûr. Mais c’est potentiellement moins souvent quand même… tu es censé changer moins souvent de patron ou d’équipe que de client.

Avec les clients, c’est comme si tu recommençais à peu près à zéro à chaque fois non ?

Je dis peut-être une grosse connerie, après tout je suis ingénieur, pas commercial.

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Bonjour, je connais un jeune aveugle âgé de 15 ans qui rentre en classe de seconde. Il réussit très bien à l’école et est ambitieux. Je souhaiterais qu’il puisse bénéficier d’outils informatiques permettant de mieux "lire" les documents sur un ordinateur, par exemple des graphiques voir des schémas légendés. D’autre part, je souhaiterais qu’il puisse programmer en python dans le cadre de son apprentissage au lycée. Avez-vous des idées d’environnement et/ou d’utilitaires pour cela ? Merci.

Bonjour,

Pour ce qui est du lecteur d’écran je ne pourrais rien conseiller car je ne connais pas le domaine.

Pour ce qui est de l’environnement Python les outils de base (interpréteur, éditeur de texte) ne devraient normalement pas poser de problème particulier niveau accessibilité.

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