Moi de mon côté, j’ai suivi un parcours très atypique (et qui malheureusement n’a pas donné les résultats escomptés… je vais y revenir dans ce message, peut-être que ça évitera à d’autres personnes de faire les mêmes erreurs que moi).
Ma période Tibo
Depuis le milieu-fin du collège (si mes souvenirs sont bons), je voulais me mettre à la muscu. A cette époque, Tibo InShape faisait ses vidéos YouTube et j’étais tombé dessus après quelques recherches me semble-t-il. Il m’avait motivé à aller en salle, principalement pour l’esthétisme. C’est aussi lui qui commençait, à cette période, à parler de nutrition sportive. Ainsi m’avait-il donné la motivation de me remettre au sport avec une alimentation adaptée (j’avais fait quelques cours - seulement - d’escrime/gym/natation/équitation quand j’étais enfant, mais j’avais toujours arrêté car pas sportif).
Comment cela a-t-il évolué jusqu’au début du lycée ?
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Je ne pouvais pas parler à mes parents de mon souhait de me mettre à la muscu, pour trois raisons : a) ils sont presque contre le sport en général (pour eux, sport = neuneu + baisse des perfs à l’école) ; b) j’avais de toute façon la réputation d’être non-sportif dans mon entourage (=> ça aurait fait un très gros changement qu’on aurait mis sur une crise d’adolescence ou quoi - ce qui n’a pas manqué d’arriver à la fac wtf, j’y reviendrai + tard) ; c) je pensais que ça aurait impliqué un changement drastique de mon alimentation, et je ne pouvais demander à mon père de s’adapter par rapport à cela (aujourd’hui, avec du recul, je me dis que ça n’aurait pas été nécessaire) ;
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J’ai donc préféré faire du vélo d’appartement de manière assez fréquente, et parfois quelques crunchs/pompes/gainages mais rien de sérieux. Beaucoup de frustration s’est accumulée car je voyais bien que je ne pouvais pas faire de la muscu sérieusement, à la salle, progresser réellement avec des charges, bref progresser tout court.
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Par rapport à la nutrition, Tibo parlait surtout de manger +, du coup c’est ce que je faisais, et je me trompais. Cependant, je prenais aussi + de fruits. Mais globalement je n’avais pas acquis les bonnes bases en nutrition (je pensais que je pouvais manger + de céréales, mais je n’avais pas compris que c’était surtout du muesli sans sucre ajouté… donc je me goinfrais de céréales Lion……….., plein d’exemples de ce type).
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Mais d’une manière globale, ça m’a permis de découvrir un petit peu le monde du sport plus ou moins professionnel, en tout cas passionné, dans les domaines de l’entraînement et de la diète. Disons que j’ai mis le pied à l’étrier.
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Petit à petit s’est forgé en moi le désir de rencontrer des gens, de pratiquer un vrai sport etc. ce qui n’aura jamais été le cas avant la fac, finalement.
Ma période lycéenne et début de fac
C’est là que j’ai eu le courage de non pas trop parler de muscu à mes parents, mais simplement des outils de ce sport : des haltères et un banc. Cela m’a permis de me mettre au développé couché haltères, aux élévations latérales haltères, au rowing haltères, au squat haltères, etc.
En revanche, hors de question de parler de muscu, je n’osais pas aborder le sujet.
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Niveau nutrition, je n’avais toujours pas acquis les bases : je mangeais beaucoup trop, mais, me semble-t-il, je savais plus ou moins que je ne devais pas manger trop de sucres et basta. Si ma famille avait eu une culture du sport, je pense que j’aurais vécu une expérience foncièrement différente ! On ne m’a jamais forcé à manger beaucoup de légumes, peu de sucres, etc. J’en profite pour insister sur la nécessité des parents à le faire ! C’est vraiment très important…
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Niveau muscu, les haltères que j’aie achetées en début de fac m’ont permis de prendre un peu de masse surtout au niveau des bras. Pour le reste en revanche… je ne sais pas trop. En tout cas je n’avais pas les "connaissances" que j’aie actuellement.
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Je regrette beaucoup cette période de ma vie. Aujourd’hui quand je regarde autour de moi à la salle : a) je vois plein de gens de 14 à 18 ans qui sont déjà relativement stocks, voire très costauds et assez secs ! Ils ont sans doute un passé sportif (que je n’ai jamais eu), mais aussi le fait d’aller à la salle à cet âge leur permet de progresser vite… et quand ils auront 18 ans / 22 ans, ils auront probablement un très très bon physique pour leur âge (il n’y a qu’à voir sur Instagram). Je pense notamment à 1 ou 2 jeunes de mon Basic-Fit qui ont sans doute 15 / 16 / 19 ans et qui ont déjà de bons bras / abdos / pecs, très respectables pour leur âge et particulièrement prometteurs pour un avenir très proche… De mon côté j’ai vraiment perdu du temps………….. à cause des préjugés de mes parents.
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D’un point de vue santé : l’absence de pratique sportive depuis mon enfance jusqu’au début de fac (j’aurais dû faire muscu + un sport de combat + un sport d’endurance par exemple + stretching) a engendré a) une prise de gras surpoids, b) l’absence de force, c) l’absence d’endurance (une prof de sport de lycée m’avait dit d’un ton alarmiste "LaMatrice, tu as encore moins de souffle et de puissance à la course à pieds que les filles, c’est très très grave, il faut que tu te mettes au sport et vite ! Tu vas avoir plein de problèmes de santé si tu continues sur cette voie", et un kiné chez qui j’avais fait mon stage de 3ème m’avait dit "Quoi ? Tu ne fais aucun sport ?! C’est pas bien du tout, tu sais quels risques tu encours ?" ou similaire… Bref je me souviens bien de leur réaction, et pourtant je n’avais pas eu de réelle prise de conscience.
Ma période milieu de fac à aujourd’hui
Bon groso modo depuis disons 2 ans et demi ou 3 ans, je ne sais plus, je vais à la salle . Je peux enfin travailler correctement mon dos (en largeur avec des mouvements verticaux et en épaisseur avec des mouvements horizontaux). La salle apporte un grand confort en terme de progression avec toutes les possibilités de charges de travail disponibles, toutes les machines qui permettent de trouver celles où tu as les meilleures sensations (même si un muscle peut beaucoup bosser sans le ressentir, il est toujours préférable de chercher la sensation), etc.
L’aspect social de la salle me fait du bien (étant de nature timide, introvertie). Je ne me suis toujours pas fait de réel potes que je verrais en-dehors de mon Basic Fit mais ça me fait quand même du bien de dire bonjour, papoter un peu à la salle !
De la petite salle communale à Basic Fit
J’ai commencé par une petite salle de muscu avec seulement quelques équipements old school, des haltères. Ambiance + conviviale que mon Basic Fit actuel (bien que ce dernier soit très très bon de ce point de vue-là : tout le monde parle, tout le monde s’entraide et même le patron du Basic Fit aide les gens alors que normalement c’est seulement une prestation de service que vend Basic Fit ). Genre dans ma salle communale, il y avait un petit groupe de jeunes de 18 ans environ qui déconnaient de ouf, c’était marrant à voir.
Bon le souci c’est que cette salle était financée par le publique : c’est-à-dire très peu. Et tout l’argent était redistribué à l’arrière-salle, réservée au stretching/cours de fitness pour les filles. Résultat, comme pour la majorité des salles communales : les pauvres finances publiques allouées par la Mairie de ma ville n’ont pas suffit à réparer les vélos elliptiques troués (carcasse vraiment pétée de OUF, vous n’avez pas idée), les tapis de course complètement bousillés, la machine à tirage horizontale dont la corde commençait à péter, etc. etc.
Par ailleurs, l’arrive récente de mon Basic Fit a attiré tous les jeunes et un peu moins jeunes de la salle communale : cette dernière s’est vidée. J’étais désormais l’un des rares jeunes à y être. Aussi ai-je souhaité arrêté de m’y rendre, les horaires n’étant plus compatibles avec mon boulot qui venait d’être acquis après le master en poche.
Au lieu de 5min à pieds pour aller à la salle communale, je dois désormais faire 10 petites minutes en voiture pour aller à Basic Fit : mais ça en vaut la chandelle ! Là-bas les machines sont neuves et suffisantes pour mon niveau, et les haltères vont jusqu’à 50kg au lieu de 40kg me semble-t-il dans ma salle communale. Il y a énormément de monde notamment beaucoup de jeunes, c’est très sympa de s’y entraîner, ça motive. Parmi ces pratiquants, certains sont très expérimentés : bonne grosse shape, pecs saillant du débardeur, gros bras, bonnes cuisses etc. Bref ça motive de ouf. Certains font même de la boxe à côté, du foot US, du stretching, du foot de salle je crois. Bref c’est intéressant.
Je ferai de la muscu jusqu’à ce que je ne pourrai physiquement plus en faire (ce qui peut-être n’arrivera jamais ? qui sait). J’espère pouvoir alterner entre petites salles communales, grosses salles de chaînes, et grosses salles privées + artisanales de différents pays et régions au cours de ma vie, pour tester les différentes ambiances et découvrir de nouveaux équipements, de nouvelles façons de penser, rencontrer de nouvelles personnes (même si je ne parle jamais beaucoup), découvrir de nouvelles mentalités. Les petites salles ou grosses salles "artisanales" ont souvent une ambiance différente des salles de chaînes, c’est + "sympa" de s’y entraîner. Après quand on voit le Scitek (actuel Cuttler) en Hongrie à Budapest, c’est vrai qu’on a grave envie d’y aller (+ grande salle européenne, c’est gigantesque, en heure de pointe il peut y avoir +300 gomuscus en même temps, y a des frigos de bouffe, équipement de très haute qualité, etc.).
Début en salle : problèmes par rapport à mes parents
La première fois que j’ai dit vouloir faire de la muscu à mes parents, aller à la salle communale donc, ça a été catastrophique. Mon père a commencé à imiter les gomuscus imbus d’eux-mêmes en bombant le torse tout en criant "Non mais la muscu c’est pas un sport, là-bas c’est juste à qui a les plus gros muscles, c’est de la GONFLETTE, il faut vraiment être CON pour faire de la muscu, ça ne sert à rien", ma mère complétait : "C’est rempli d’une certaine communauté (gays) en plus ! Et les filles se moquent des mecs musclés, faut l’savoir". Bref ils ont fait la gueule longtemps et ne supportaient pas, ça se voyait, que je leur parle de muscu.
Je rappelle qu’ils n’ont aucune culture du sport, et qu’ils n’aiment pas ça. Ils trouvent les sportifs relativement abrutis… Par ailleurs, l’une des premières phrases que ma mère a prononcées après ma première séance de muscu a été, adressée à mon père : "Alors, le coach est normal ou … ?" mon père "non il a l’air hétéro" bref…
Les parents d’aujourd’hui ont une très mauvaise mentalité, ne se rendent pas compte des bienfaits de la muscu en général. Leur esprit est embué d’innombrables préjugés homophobes, anti-sports, et surtout anti-muscu. Ils ne comprennent pas que oui, certains exos de muscu donnent de l’hypertrophie + force + endurance quel que soit le mouvement réalisé dans la vie quotidienne (squat, dév. couché, tractions, fentes, soulevé de terre), d’autres un peu plus sur des mouvements + précis (écartés haltères, legs press, curls, extensions triceps, etc.). Ils ne comprennent pas que ça renforce les muscles, allonge l’espérance de vie (corrélée à la force), que ça renforce les tendons. Alors oui, la muscu nique les articulations, les tendons et à force on finit par avoir mal au dos etc. MAIS ces inconvénients sont surévalués par rapport aux bienfaits que ça apporte. Enfin bref…
Je souhaite préciser néanmoins que j’ai eu la chance d’avoir mes entraînements intégralement payés par mes parents, nuançant ainsi mes propos précédents.
En plus de ces problèmes essentiellement liés à l’entraînement en lui-même, il y a eu également des soucis au niveau de la nouvelle diète que je souhaitais avoir. A tort, et je dis bien à tort !, j’ai dit à mon père que je devais "manger comme une vache" (citant certains YouTubeurs ainsi qu’un coach diplômé d’Etat de ma salle communale), ainsi je m’enfilais des bols énormes d’haricots rouges, de légumes, etc. : beaucoup de travail demandé à mon père, et évidemment ce fut une grosse erreur de ma part.
Mes parents ont eu l’impression que je faisais passer la muscu avant eux : après la fac, j’allais à la salle (normal…) 6j/7 me semble-t-il, pour 1h45 environ (bcp trop, erreur de débutant). J’arrivais tout de même à manger en même temps qu’eux, généralement.
Aujourd’hui, ça va mieux. Mes parents n’aiment pas trop que je parle de muscu, mais ils sont contents que j’en fasse. Il faut dire que les media se sont mis à en parler différemment. TF1 par exemple fait régulièrement des reportages comme quoi les jeunes font beaucoup de muscu, gym, etc. et la chaîne explique vite fait quels bienfaits ça peut avoir (attention, ils disent beaucoup de broscience, et vantent les suppléments&compléments alimentaires, à TORT). La mentalité de mes parents a légèrement changé donc.
Insomnies
Très tôt, les repas du soir beaucoup trop copieux, et le fait que je pensais trop à la muscu dans mon lit (ainsi qu’à l’aspect social, l’idée de me faire de nouveaux potes) sans doute aussi, ont développé des insomnies, qui ont eu lieu pendant un an et demi avant que je prenne conscience de la nécessité impérative d’arrêter de manger comme un gros porc plein de légumineuses, de fromage etc. J’ai encore + pris de gras… Etant débutant, les charges que j’utilisais alors ne justifiaient pas du tout tout cet apport kcal.
Je traîne parfois ces insomnies aujourd’hui encore, on n’en guérit jamais vraiment. Mais ça va beaucoup mieux, et je crois avoir trouvé le moyen de ne plus trop en faire. Pour ceux que ça pourrait intéresser : cela passer par plusieurs couvertures sur le corps qui exercent toutes ensemble une certaine pression (ça fonctionne TRES BIEN pour s’endormir, et maintenir le sommeil), par un repas à peu près normal le soir en terme de quantité, et surtout par le fait de penser à tout SAUF au sommeil/à l’endormissement/aux insomnies !
Je connais très bien les insomnies, donc si certains ici ont besoin d’en parler, n’hésitez pas. Sur un autre forum, j’ai déjà parlé à un gomuscu de 20 ans, on partage exactement les mêmes symptômes et j’essaie de l’aider du mieux que je le peux. Il devrait bientôt me faire un retour d’expérience.
Quelques erreurs d’entraînement
Pour la faire courte : j’ai été pollué par les explications des YouTubeurs et de certains forums. En France, tout le monde cherche à intellectualiser la muscu. Ainsi je me suis retrouvé à essayer de faire un programme avec fréquence x2 mêlant des séries très lourdes (courtes) (que j’essayais parfois d’allonger avec des reps forcées et des rest-pauses), et des séries lourdes (non-courtes).
Au final j’ai un peu progressé au niveau des charges, mais souvent en dents de scie, j’ai jamais réussi à maintenir des charges convenables. Niveau physique, j’ai surtout pris dans les bras et le dos.
Mais rien de ouf.
J’ai perdu 2 années à cause de toutes ces soit-disantes "études scientifiques et médicales".
Maintenant, je me suis davantage renseigné auprès de bodybuilders avec une trentaine d’années d’expérience et un gros physique, et j’applique leurs conseils. Je progresse enfin ! En terme de reps, de charges, de physique !
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Les séries très lourdes, même allongées avec 2 ou 3 reps forcées avec rest-pause, réalisées en fréquence hebdomadaire x2 et mélangées avec des séries juste lourdes éventuellement avec des rep forcées + rest-pause, elles aussi en x2, ça ne permet pas de bien hypertrophier (en 2 ans j’aurais dû avoir un + gros niveau) ; quant à la prise de force c’est bof. Notons que je n’ai jamais réussi à utiliser des charges très lourdes sur aucun exo (dev couché, éventuellement haltères, squat, etc) et je suis passé plusieurs fois de genre 5 reps à 30kg au DCH à 12 reps à… 16kg….souvent mes perfs ont fait un yo-yo comme ça….
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Faire uniquement des séries très lourdes pour les pecs n’a pas trop marché non plus, j’ai vite atteint des plateaux, j’ai pas énormément hypertrophié, et je ne sentais pas mes Pecs…. Bon de toute façon j’ai toujours du mal à ressentir ces muscles… Il n’y a que sur la machine assise non convergente de basic fit que ça le fait, en series min. 8reps
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Je n’aurais pas dû essayer de mélanger (de cette façon-là en tout cas) le power et l’hypertrophie…
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Je me suis intéressé au temps sous tension, aux dégressives de 5 secondes, au fait d’alterner les dégressives longues et les dégressives rapides de séance en séance, etc. : beaucoup de prise de tête à mon avis ! + difficile de compter les secondes qui passent sans être déconcentré de la série.
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Pas besoin de manger énormément pour augmenter mes perfs ! Je mange juste 3 repas par jour et basta (petit repas au p’tit dej ,pas un gros). Ca suffit amplement. La seule chose qu’il faut vraiment compter, c’est genre les protéines. J’ai fait un tableur dans lequel j’ai répertorié les aliments que je mange fréquemment, j’ai fait 1 ou 2 repas-types et j’ai constaté que j’avais large de quoi faire en protéines. Depuis, j’ai arrêté de me prendre la tête, je bouffe ce qu’il y a à bouffer, c’est suffisant. Et si je manque de protéines, je sais qu’il me suffit de prendre un bout de fromage en plus et le pb est réglé. C’est vraiment le tableur qui m’a permis cette prise de conscience. Il m’a montré qu’au minimum, c’est-à-dire même avec les repas les moins optimaux, j’ai suffisamment de kcal et de protéines, et donc pas besoin de me prendre la tête.
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Tout ce qui est "ne va pas à l’échec ni au-delà sinon tu ne progresseras pas" ===> perso je progresse de cette façon-là. Je n’ai jamais essayé de ne pas aller à l’échec ni au-delà.
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Les conseils des YouTubeurs francophones du genre "ne pas aller à l’échec, faire de la force pour mieux hypertrophier" etc. ===> j’ai arrêté de les suivre, franchement c’est n’imp
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Je progresse bien mieux depuis que je fais minimum 8 reps. Ma fourchette de reps c’est généralement de 8 à 16 reps. Car OUI, on peut aller jusqu’à une petite vingtaine de reps, y a PAS de souci, on prendra à la fois en hypertrophie, en force et en endurance. La preuve en est que je monte ENFIN les charges. Longtemps j’ai cru que seules les séries jusqu’à 5 reps seraient la clef pour la force : c’est sans doute vrai, mais tel que je l’avais fait je progressais moins vite + c’est dangereux pour les articulations, tendons et système hormonal/immunitaire/cardiovasculaire . Progresser avec des fourchettes "longues" (8 à 16, 12 à 20, 16 à 24 selon les exos et les muscles que l’on souhaite cibler), c’est beaucoup mieux.
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Les exos à choisir en fonction de votre anatomie ? Cf. Delavier et Gundill ? Non c’est pas comme ça que j’aurais dû appréhender la chose. Même Delavier fait du squat alors qu’il n’a pas la morphologie pour (il dit d’ailleurs lui-même qu’il a un squat "dégueulasse, trop en avant"). L’idée, c’est plutôt de faire les exos connus et très plébiscités (exemple : squat) tout en sachant qu’on n’est biologiquement pas fait pour ===> il faut par exemple entre contrepartie renforcer grandement les lombaires (ce que fait Delavier), et ne pas mettre très lourd au squat, etc. bref prendre des mesures. Moi de mon côté j’avais, et c’était une erreur donc, choisi d’écarter le squat au profit de la legs press : je le regrette profondément ………… (quoi qu’on dise le squat est plus utile dans la vie de tous les jours + c’est l’un des principaux exos pour les haltérophiles donc quand je voudrai en faire je serai pénalisé par mon temps de non-pratique).
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Temps de repos de 2min40 pour la majorité des exos, j’ai arrêté avec les supersets notamment sur les polys. Impossible d’avoir des séries homogènes avec le même nombre de reps… Ce qui engendre des difficultés pour mesurer les perfs, ou même pour progresser.
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Je pense que je ferais de temps en temps des cycles de force et dhypertrophie plutôt que de mélanger les deux, enfin je verrai. Déjà là je vais taffer le bodybuilding et basta :)! Pour être sûr de ne pas commettre les mêmes erreurs.
Conclusion
Bon, bein c’est assez simple : je regrette de ne pas avoir commencé le renforcement musculaire dès l’adolescence, puis vers 14 ans la muscu. Je regrette de ne pas avoir fait de vrai sport tôt.
Je regrette de m’être entraîné en suivant les conseils des YouTubeurs francophones qui compliquent TOUT alors que la muscu c’est SIMPLE et honnêtement désormais j’y vais en mode nobrain et j’ai jamais autant progressé (preuve : courbes de tonnage à l’appui !!!).
Actuellement je suis donc en train de faire du pur bodybuilding, ce qui me permet d’acquérir SAINEMENT force, hypertrophie et endurance. D’ici 1 ou 2 ans, quand j’aurai une bonne shape, j’espère vraiment intégrer l’équipe de foot US de ma ville !
Ce qui me plairait énormément également, ce serait de faire des figures de street workout, de reprendre le travail de stretching (que j’ai arrêté au bout de 4 ou 5 mois faute de temps), voire de l’haltérophilie. Pratiquer un sport de lutte serait sympa aussi… Beaucoup de projets en perspective, me direz-vous.
Voilà Voilà j’ai fini !
Edits divers
Aspect social des salles de muscu
On ne reconnaîtra jamais assez l’importance des salles par rapport à l’amélioration de la vie sociale des gomuscus.
Sans parler de moi, j’ai déjà vu des mecs qui clairement étaient au moins aspis à la salle. Ça se voit, ça s’entend. Certains ont quitté Basic Fit, peut-être pour arrêter définitivement la muscu (alors qu’ils commençaient à prendre, ça se voyait), peut-être pour trouver une salle à leur goût.
Mais je pense que la salle leur a permis de fréquenter d’autres personnes, peut-être d’échanger au moins un bonjour.
L’une de ces personnes, par exemple, aime bien parler avec moi entre 2 séries, c’est sympa. Ça les change un peu, ça contribue à les aider socialement.
Même en parlant des gens avec un esprit un petit peu plus "standard" : on constate dans toutes les salles de muscu que des groupes se forment, très ouverts, en salle on peut facilement papoter contrairement à ce qu’on pense. On peut aussi demander de l’aide.
Au lieu d’écouter de la musique, entre 2 séries, j’observe les gros gabarits de la salle, je tends l’oreille aussi, pour entendre çà et là quelque conseil avisé.
Et que dire de plus ? Que certains peuvent s’inviter au bar du coin après leur séance, etc. La muscu permet de prendre le temps de papoter, contrairement à d’autres sports où on ne prend pas de temps de repos.
La muscu, un mode de vie ?
Clairement la "" plupart"" des bodybuilders de 50 ans avec 35 ans de pratique disent que NON. Ils recommandent juste de faire gaffe à manger suffisamment mais sans prise de tête. Et la muscu, ça s’arrête à la porte de la salle quand on s’en va quoi.
Quand je vois les jeunes dépenser 100000 boules dans des supplements, se réveiller à 3h du matin pour bouffer etc…..
Sérieux les mecs….
Souvent ce ne sont même pas les plus balèzes, juste des planches à pain….
Au bout d’un moment faut pas devenir fanatique quoi….
Perso j’ai hâte de faire de la muscu jusqu’à 50 ans, 60 ans, 70 ans, mais jamais vous ne me verrez prendre des suppléments, ces arnaques… Ni me réveiller à 3h du matin.
Aller à la salle à 50 ans avec un gabarits de malade c’est déjà très glorifiant, pas besoin d’en faire +…