Les équilibres de complexation

Un peu d'aide pour comprendre les équilibres de complexation

a marqué ce sujet comme résolu.

Voiçi la bonne équation

Tu avais aussi fait une autre erreur sur le terme de droite, qui si je ne me trompe pas vient de la conservation de la matière sur L et donc il ne faut pas oublier que dans ML2 et ML3 il y a respectivement 2 et 3 L, tu n'en comptais qu'un

A moins que je ne plante quelque part, on retombe sur ce que j'avais (avec une meilleure précision que le solveur excel qui dans mon cas essaye d'optimiser un résultat plutôt que de calculer directement une solution)

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J'ai refait le graphique mais en fonction de la quantité de $[L]_i$ pour $[M]_i$ à 0.1 mol/L, on voit bien que les deux premières réactions sont totale (à exactement 0.1 mol/L en L il reste moins de 1% de M et à 0.2 mol/L en L il reste moins de 1% de ML) les deux complexes formés sont très stables ML2 ne laisse pas facilement un L s’échapper et ML encore moins, mar contre pour ML3, on voit que dans les proportions stœchiométriques ($[L]_i$ = 0.3 mol/L) il reste malgré tout 12% de ML2 (comme on pourrait s'y attendre avec $Kf_3 = 10^{2.8}$

Image utilisateur

J'ai évidemment pris beaucoup plus de points, on voit vraiment une cassure dans les courbes qui montre une réaction totale. Pour une raison que j'ignore par contre on trouve souvent ce genre de courbe représentées avec en abscisse pL = -log([L])

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Je ne sais pas si ça a un rapport mais il me semble qu'il y a ce genre de courbes non ?

Antho

Oui, on peut tracer les domaines de prédominances des espèces issues d'un équilibre acido-basique en fonction du pH, mais ça a un sens puisque le pH se calcule directement à partir du pH tabulé d'une solution de référence. Un pH-mètre ne mesure pas la concentration en H+ avant d'utiliser la formule $pH = -log(H_3O^+)$, il mesure une diférence de fem avec une référence de pH connu et fait $pH_{ref} + \frac{\Delta E * F}{R*T*ln(10)} = pH$.

Donc à moins qu'il existe un moyen de mesurer directement pL (possible dans certains cas avec un montage compliqué … alors que mesurer [L] et plus simple dans tout les cas que j'ai pu rencontrer) , faire ce genre de graphe n'a aucun sens et aucune réalité physique à mon avis. Et le fait que, à moins que L ne provienne de l’auto-solvolyse, $[L] = 0 mol/L$ soit possible mettra les mathématiciens d'accords avec moi aussi puisque pL quand $[L] = 0 mol/L$ n'est pas définit.

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Oui, c'est un des montage un peut compliqués et en effet où on arrive plus facilement à pY qu'a [Y] ( $^{4-}$ normalement, j'ai le droit de pas le mettre parce que je sais que ça devrait apparaitre :p )

En gros, sans trop développer, la formule du potentiel à l'électrode de mercure est :

$E_{mesure} = Cste + \frac{0.059}{2} * pY^{4-}$

la constante est propre au système (en fait, c'est pas vraiment une constante il y a l'activité du complexe $HgY^{2-}$ qui rentre dedans, mais la constante de formation est tellement énorme que cette activité reste pratiquement constante pour un grand domaine de concentration de Y) et elle dépend en partie de la référence.

On appelle ça une électrode de seconde espèce. Il existe aussi des éléctrodes sélectives de certains ions. Mais dans tout les cas, tu remarqueras qu'on a pas du tout le même problème : toi tu partais d'avant la réaction alors que là, on cherche à savoir ce qu'il y a dans une solution. De plus tu peux noter que l’électrode a besoins de réagir avec l'edta pour pouvoir donner une mesure, ça peut bousculer l'équilibre du complexant avec les autres métaux et si ton but c'était de savoir combien de MY et MY2 il y avait en solution, ton résultat risque d'être faussé.

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