Je confirme que t’es pas tout à fait clair. En plus, tu suppose énormément de chose qui sont au moins partiellement fausse.
Et on sait évidement quel travail va faire l’eau qui se congèle et qui augmente de volume. Vous avez un chiffre?
Lequel ? Celui du travail global de l’eau dans ce genre de cas est connu, et ce trouve assez facilement (c’est celui de "l’enthalpie de fusion", documenté par exemple ici). Par contre, je pense que t’as une vision trop simpliste du phénomène, parce que l’eau ne fait pas QUE changer de volume (c’est pas comme des billes qu’on écrase), elle se réorganise aussi, phénomène qui modifie l’entropie du corps en question (en l’occurrence, plus d’organisation, diminution de l’entropie).
D’ailleurs, les changements d’états sont des très mauvais exemple de ce que tu tente d’illustrer.
Confirme les observations de Carnot. Il me semble que personne n’a répondu aux observations de Carnot. A savoir si son raisonnement sur les gaz était valable pour les liquides, les solides et la congélation de la glace.
C’est là que tu te trompes. Tu penses vraiment que tout le monde à accepté ce que Carnot a dit sans broncher ? Tu dis toi même plus loin que les hommes "rejettent au loin" ce qui fragilise ce qu’ils tiennent pour des vérité. M’enfin pour le coup, les expériences sont faites (et ce n’est qu’un exemple).
[…] Du passé. Y en a-t-il dans le présent?
Plein. L’exemple le plus connu serait la relativité d’Einstein (et tout ce que la mécanique quantique a apporté pour le microscopique), mais il y en a d’autres moins connus (ondes gravitationnelles, big bang, boson de Higgs et autres joyeusetés). La science n’as pas (plus?) de dogme et n’a pas (plus?) peur de remettre en cause ces théories. Preuve en est, il suffit de crier "Einstein avait tord" pour voir tout le monde accourir pour vérifier si c’est effectivement le cas. Et ça finira probablement par arriver (théorie des cordes, toussa) ! Il faut juste mettre en avant les bonnes observations et arriver avec un modèle qui tient la route.
Dans un cycle avec un gaz, il fournit de l’énergie mécanique lors de la détente. Et il faut lui en fournir (de l’énergie mécanique) lors de la compression. Pour fermer le cycle. Et la chaleur fournie lors de la détente moins la chaleur cédée lors de la compression égale l’énergie mécanique produite par le cycle. Dans un cycle avec un solide, on peut imaginer qu’il pousse le "piston" lorsqu’on le chauffe. Et qu’il le tire lorsqu’on le refroidit. C’est très différent du cycle avec un gaz.
Le problème, c’est "on peut imaginer". Non, on ne peut pas "imaginer", on veut des preuves. Ou alors, c’est que t’élabore un modèle théorique, qui justement devrait être confronté à l’expérience. En refusant d’aller confronter ce modèle à l’expérience, tu ne fais pas de la science, mais de la croyance de comptoir.
[…] Et maintenant, vous faites la même chose en remplaçant le fils de cuivre par un réservoir en verre contenant de l’eau et du sel, NaCl dissout, mais avec un surplus de sel solide. Au fond du réservoir.... Que se passe-t-il quand on approche les électrodes? Des ions Cl- et Na+ migrent dans le réservoir. En direction des électrodes. La masse d’eau n’est plus à saturation. Et du sel solide se dissout. C’est une réaction endothermique. Et donc la température descend. On enlève l’eau, lorsqu’elle est à saturation. Elle est un peu plus froide. Et on la remplace par de l’eau, toujours à saturation. Mais à la température au départ de l’expérience. Et on écarte les électrodes. Les ions repartent dans la masse d’eau, il y a sursaturation. Et du sel solide se reforme. Et la température monte donc un peu......... Qu’en pensez-vous? Il y a une objection. Que je vais soulever moi-même. Dans l’eau, les ions sont solvatés; liés à des molécules d’eau. Polaires. Combien par ions? Je ne sais pas. Mais c’est bien possible que la saturation de l’eau par le NaCl soit liée à la quantité de molécules d’eau utilisée pour leur solvatation. Et si les molécules d’eau se déplacent avec les ions qui migrent à cause du champ électrique, il n’y a pas de sel qui se dissout en plus....... Il me semble qu’il faut vérifier. Pour être sûr que le second principe est juste. Mais est ce que çà intéresse vraiment quelqu’un?
Bien sur que ça intéresse des gens. Qui commenceront par te répondre que ton explication ne tient pas, parce que tu fournis de l’énergie pour plein de choses (enlever de l’eau, remettre de l’eau plus chaude, déplacer tes électrodes, toussa), dont tu oublie de tenir compte dans tes "calculs". En plus, t’as l’air d’imaginer que les ions vont migrer bien sagement proche des électrodes et que ensuite, quand t’enlève de l’eau, tu touche pas à ces ions. On t’as déjà dit par ailleurs que la vitesse de migration d’un ion était ridiculement faible, je te met au défi de trouver une technique te permettant d’enlever de l’eau sans créer des vortex dans ton liquide qui mettrons le boxon dans tes concentrations. J’ajouterais que en faisant ce que tu propose, tu change une fois encore le désordre, donc tu modifie l’entropie, et tu es bien en accord avec le second principe.
Bref, t’es loin d’un cycle parfait dans ce que tu décris là. Pour avoir un cycle parfait, il te faudrait un système isolé qui n’interagit pas avec l’extérieur (ou les électrodes bougeraient toutes seules, ou l’eau s’ajouterait toute seule, etc).
Mais il me semble qu’il y a les expériences qui ont été faites et celles qu’on a pas faites...........
Oh, elles ont été faites. Elles n’attendent que toi pour être reproduites si besoin en est, en fait