L’un des concepts que l’on apprend en informatique est la programmation modulaire. Dans le cas du COBOL, cette manière de programmer permet d’écrire des fonctions et/ou des sous-programmes afin d’obtenir un code réutilisable.
Il arrive très souvent que l’on doive créer de grosses applications. Ainsi grâce à l’utilisation des fonctions et/ou des sous-programmes, on peut en répartir le développement.
Donc dans ce chapitre, nous allons voir l’utilisation des fonctions intrinsèques (fonctions déjà prédéfinies), la création d’une fonction, et pour terminer la création et l’utilisation de sous-programmes.
Les fonctions intrinsèques
Les fonctions intrinsèques sont des fonctions toute prête à l’emploi, cela évite de réécrire bêtement des fonctions qui existent déjà.
Voyons ça avec un exemple d’utilisation :
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID. fonction.
WORKING-STORAGE SECTION.
01 mot PIC A(30).
01 nombre PIC 9.
01 racine PIC 9.
SCREEN SECTION.
01 plg-aff-titre.
02 BLANK SCREEN.
02 LINE 1 COL 10 'Utilisation des fonctions.'.
01 plg-saisie.
02 LINE 3 COL 1 'Tapez un mot en minuscule : '.
02 PIC A(30) TO mot REQUIRED.
02 LINE 4 COL 1 'Entrez un nombre entre 0 et 9 : '.
02 PIC z TO nombre REQUIRED.
01 plg-res.
02 LINE 7 COL 1 'Voici votre mot en majuscule : '.
02 PIC A(30) FROM mot.
02 LINE 8 COL 1 'La racine carre du nombre est : '.
02 PIC 9 FROM racine.
PROCEDURE DIVISION.
DISPLAY plg-aff-titre plg-saisie.
ACCEPT plg-saisie.
MOVE FUNCTION UPPER-CASE (mot) TO mot.
MOVE FUNCTION SQRT (nombre) TO racine.
DISPLAY plg-res.
GOBACK.
Dans cet exemple, on demande à l’utilisateur d’entrer un mot en minuscule et un entier entre 0 et 9. Ensuite, on utilise la fonction UPPER-CASE
pour mettre toutes les lettres du mot en majuscule. Et, on utilise la fonction SQRT
pour obtenir la racine carré du nombre entré. Si le résultat n’est pas juste, alors le résultat est tronqué.
Donc, on peut voir que pour utiliser une fonction, c’est très simple. Il suffit d’écrire le mot FUNCTION
suivi du nom de la fonction en question.
Utilisation des fonctions.
Tapez un mot en minuscule : canard
Entrez un nombre entier entre 0 et 9 : 9
Voici votre mot en majuscule : CANARD
La racine carre du nombre est : 3
Quelques fonctions utiles
Nous vous avons préparé quelques tableaux de fonctions intrinsèques, mais nous ne détaillerons pas leur utilisation précise.
Fonctions mathématiques
Nom | Description |
---|---|
COS | Fonction cosinus |
TAN | Fonction tangente |
LOG | Fonction Logarithme naturel |
LOG10 | fonction Log base 10 |
SIN | Fonction Sinus |
FACTORIAL | Factoriel n |
SQRT | Fonction racine |
SUM | Fait la somme de plusieurs valeurs |
MOD | Modulo 2: renvoit le reste d’une division (10 module 3 = 1 par exemple) |
RANDOM | Génère un nombre entre 0 et 1 exclu |
Fonctions sur les caractères
Nom | Description |
---|---|
LENGTH | Retourne la longueur d’une chaine de caractères sous forme d’un entier |
UPPER-CASE | Permet de passer une chaine de caractères en majuscules |
LOWER-CASE | Permet de passer une chaine de caractères en minuscules |
REVERSE | Inverse une chaine de caractères |
Les dates
Nom | Description |
---|---|
CURRENT-DATE | Retourne la date actuelle sous la forme AAAAMMJJHHMMSSCC |
WHEN-COMPILED | Donne la date de compilation |
Création d'une fonction
Forme générale d’une fonction
L’utilisation des fonctions prédéfinies c’est bien, mais écrire les siennes c’est encore mieux.
Une fonction possède des paramètres formels. Une fois que la fonction a été appelée, celle-ci donne un résultat.
Voici la forme générale d’une fonction.
$set repository "update on"
FUNCTION-ID. nomFonction.
[file-control.]
[data division.]
[file section.]
[working-storage section.]
LINKAGE SECTION.
*> ici déclaration des paramètres en entrées
*> puis déclaration du paramètre résultat
[screen section.]
PROCEDURE DIVISION [USING liste des paramètres en entrée] GIVING paramètre résultat.
*> ici toutes les instructions
END FUNCTION nomFonction.
Tout d’abord, j’ai fait exprès de mettre entre crochets les sections qui n’ont pas d’importance ici.
Pour écrire une fonction, on doit utiliser une nouvelle section : la LINKAGE SECTION
, qui se trouve dans la DATA DIVISION
.
Dans la LINKAGE SECTION
, il faut mettre toutes les variables qui seront les paramètres formels de la fonction. Les variables déclarées dans cette section seront liées entre la fonction, et le programme appelant cette fonction, bien souvent le programme principal.
Une fonction peut avoir un ou plusieurs paramètres en entrée, et un seul résultat en sorti. Une fonction peut ne pas avoir de paramètres en entrée, mais renverra obligatoirement un résultat.
Sinon, vous pouvez déclarer vos variables comme vous savez déjà le faire. Il faut juste que les variables définies dans la LINKAGE SECTION
soient identiques à celles des variables originales définies dans le programme appelant.
Attention ! La clause VALUE
ne peut pas être utilisée pour l’initialisation des variables déclarer dans la LINKAGE SECTION
.
Ensuite, il y a deux nouvelles clauses, USING
et GIVING
, qui apparaissent sur la même ligne que la PROCEDURE DIVISION
.
On écrit la clause USING
suivie du ou des paramètres en entrée nécessaire(s) pour la fonction. Vous remarquerez qu’il y a des crochets entourant la clause USING
et ses paramètres d’entrée. Je pense que vous avez deviné pourquoi.
Oui, on n’a pas besoin de l’écrire si la fonction n’a pas de paramètre en entrée. De plus, lorsque la clause USING
est utilisée, l’ordre dans lequel est écrit les variables est important : il doit correspondre à l’ordre utilisé lors de l’appel de la fonction.
La seconde clause GIVING
est suivie du nom de la variable résultat qui a été déclarée dans la LINKAGE SECTION
.
Mais c’est quoi ce truc \$set repository "update on"
tout en haut ?
J’allais justement y venir !
Pour qu’une fonction puisse être utilisable, elle doit être compilée et enregistrée dans un répertoire, d’où le repository.
L’enregistrement de la fonction s’effectue grâce à la commande suivante : \$set repository "update on"
. Mais cette commande va enregistrer par défaut la fonction dans le répertoire courant.
Si vous voulez enregistrer la fonction dans un autre endroit, il faut utiliser une commande supplémentaire : \$set rdfpath "_chemin complet vers le répertoire_"
.
Cette commande est à mettre avant la commande précédente. On obtient donc :
$set rdfpath "chemin complet vers le répertoire"
$set repository "update on"
*> définition du reste de la fonction
Voici la fonction. Je préfère enregistrer la fonction dans le répertoire courant.
À compiler en premier !!
$set repository "update on"
FUNCTION-ID. calculSomme.
LINKAGE SECTION.
01 param1 pic 99.
01 param2 pic 99.
01 paramRes pic 99.
PROCEDURE DIVISION USING param1 param2 GIVING paramRes.
COMPUTE paramRes = param1 + param2.
END FUNCTION calculSomme.
Et voilà le programme principal utilisant la fonction.
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID. progPrinc.
REPOSITORY.
FUNCTION calculSomme.
DATA DIVISION.
WORKING-STORAGE SECTION.
01 entier1 PIC 99.
01 entier2 PIC 99.
01 res PIC 99.
SCREEN SECTION.
01 plg-aff-titre.
02 BLANK SCREEN.
02 LINE 1 COL 20 'Somme de deux entiers'.
01 plg-saisie.
02 LINE 4 COL 1 'Entrez le nombre 1 : '.
02 PIC zz TO entier1 REQUIRED.
02 LINE 5 COL 1 'Entrez le nombre 2 : '.
02 PIC zz TO entier2 REQUIRED.
01 plg-resultat.
02 line 8 col 1 'La somme des deux entiers est : '.
02 PIC 99 FROM res.
PROCEDURE DIVISION.
INITIALIZE entier1 entier2 res.
DISPLAY plg-aff-titre plg-saisie.
ACCEPT plg-saisie.
MOVE FUNCTION calculSomme(entier1,entier2) TO res.
DISPLAY plg-resultat.
GOBACK.
END PROGRAM progPrinc.
Les sous-programmes
Dans cette partie, nous allons voir la création de sous-programmes. Dans un projet important, au lieu de réécrire plusieurs fois le même code, on fera plutôt plusieurs appels à un même sous-programme. C’est le principe même de la programmation procédurale. Un sous-programme possède des paramètres qui, comme pour une procédure, permettent d’échanger des données avec un programme appelant.
Écrire un sous-programme n’est pas très compliqué, c’est même très proche de l’écriture des fonctions, puisque l’on y retrouve le même principe de construction. À la différence qu’un sous-programme peut avoir un point d’entrée principal, et un ou plusieurs points d’entrées secondaires.
Je vais vous introduire les différentes notions petit à petit.
Définition générale d’un sous-programme
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID. nom du sous-programme.
[file-control.]
[data division.]
[file section.]
[working-storage section.]
*> Possibilité de déclarer une variable
LINKAGE SECTION.
*> déclaration des paramètres en entrée
*> sans oublier le paramètre résultat
[screen section.]
*>point d'entrée principal
PROCEDURE DIVISION [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée] [RETURNING paramètre résultat].
*>point de sortie
GOBACK
ou
EXIT PROGRAM [GIVING variable déclaré dans la WSS]
*>point d'entrée secondaire
ENTRY 'id-entrée' [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée].
END PROGRAM nom du sous-programme.
On retrouve bien sûr la LINKAGE SECTION
qui garde le même rôle que pour les fonctions. À savoir qu’il n’y a pas besoin d’enregistrer un sous-programme dans un répertoire comme on devait le faire avec les fonctions. Il suffit juste de le compiler avant de l’utiliser.
À partir du point d’entrée principal, vous pouvez voir cette ligne :
PROCEDURE DIVISION [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée] [RETURNING paramètre résultat].
Passage de paramètre
On retrouve la clause USING
qui garde ici aussi le même rôle. Il y a une nouveauté qui apparaît, c’est le passage des paramètres. Il peut être envisagé par adresse ou par valeur.
BY REFERENCE
: c’est-à-dire par adresse. Un paramètre transmis par adresse peut être partagé entre le programme appelant et le sous-programme appelé. Ce qui veut dire que toute modification du paramètre envoyé au sous-programme est répercutée au niveau du paramètre du programme appelant. Lors de l’appel, le paramètre du sous-programme se voit attribuer une adresse qui est celle du paramètre du programme principal.
BY VALUE
: c’est-à-dire par valeur. Lors de l’appel, l’adresse du paramètre du programme appelant sera différente de celle du paramètre du sous-programme. Dans ce cas, au moment de l’appel, la valeur du paramètre du programme principal est directement affectée au paramètre du sous-programme comme une copie. Donc, contrairement au passage par adresse, le passage par valeur permet de modifier une variable sans que cela n’affecte la variable utilisée dans le programme principal. De plus, dans ce type de transfert de paramètres, la variable ne doit pas dépasser 2 octets.
Si rien n’est spécifié au niveau du mode de passage de paramètres, alors c’est la transmission par adresse qui sera effectuée par défaut. D’ailleurs, aujourd’hui il est beaucoup moins courant de préciser le passage de paramètres. Tout simplement parce qu’on n’est plus à l’époque où l’on manquait de mémoire…
Après le passage de paramètres, on peut voir l’instruction RETURNING
. Cette instruction fait la même chose que GIVING
sauf que celle-ci concerne les sous-programmes.
Il se pourrait que vous ayez à utiliser juste la phrase : PROCEDURE DIVISION RETURNING
variable .
Ce genre de phrase n’est à utiliser que dans les sous-programmes. En effet, utiliser cette phrase dans le programme principal de votre projet pourrait entraîner des résultats imprévisibles.
Appel d’un sous-programme
CALL id-sous-programme [USING BY REFERENCE ou BY CONTENT paramètre en entrée]
[EXCEPTION instruction-impérative1]
[NOT EXCEPTION instruction-impérative2]
[RETURNING variable]
END-CALL
Au moment de l’appel d’un sous-programme, on peut décider de la méthode du passage des paramètres comme on l’a vu précédemment.
Mais c’est quoi BY CONTENT
?! Encore un autre méthode de passage de paramètres ?
Non, pas du tout. Vous n’avez pas besoin de vous inquiéter, en fait cela correspond à la même chose que l’explication que je vous ai donnée pour BY VALUE
plus haut.
En 2002 est apparue une nouvelle norme avec l’adaptation du COBOL vers le langage orienté objet.
Pour ceux qui ont déjà programmé avec des langages orientés objet comme le Java, ou le C# entre autres, le concept de la gestion des exceptions est similaire.
Je ne vais pas m’étendre sur l’explication du fonctionnement des exceptions. Il faut juste savoir qu’il peut arriver que l’appel du sous-programme échoue. Cela peut se produire si ce dernier ne peut pas se charger dynamiquement, ou s’il n’y pas assez de place en mémoire. Dans ce cas-là, une exception est levée, et donc le code se trouvant après le mot-clé EXCEPTION
sera exécuté.
Si dans le cas contraire, l’appel du sous-programme a fonctionné, alors les instructions écrites après le mot-clé NOT EXCEPTION
seront exécutées, et ensuite la main sera passée au sous-programme.
Sachez que la gestion des exceptions en COBOL n’est en général pas très utilisée. Personnellement, je n’ai jamais eu besoin de les utiliser, mais vous savez que cela existe maintenant.
L’instruction RETURNING
peut aussi être utilisée dans la phrase de CALL
. Cela permet tout simplement de recevoir le résultat du sous-programme. Dans le cas où le sous-programme est quitté avec une instruction du type EXIT PROGRAM GIVING
variable.
Lorsque l’appel est terminé, il ne faut pas oublier le mot clé END-CALL
.
Point d’entrée secondaire
Dans la définition générale d’un sous-programme, on peut voir qu’il peut y avoir un ou plusieurs points d’entrées secondaires. Un point d’entrée secondaire est défini comme suit :
ENTRY 'id-entrée' [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée].
On utilise le mot clé ENTRY
suivi du nom du point d’entrée entre apostrophes. On peut utiliser aussi la clause USING
et préciser le mode de passage des paramètres comme on l’a vu précédemment avec le point d’entrée principal.
À chaque fois que vous définissez un point d’entrée secondaire, il ne faut pas oublier d’écrire l’instruction GOBACK
pour indiquer la sortie du sous-programme.
Exemple :
ENTRY 'id-entrée' [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée].
instruction 1
instruction 2
GOBACK.
ENTRY 'id-entrée' [USING BY REFERENCE ou BY VALUE paramètre en entrée].
instruction 1
instruction 2
GOBACK.
On n’a pas le droit d’utiliser le mot-clé RETURNING
dans un point d’entrée secondaire.
Sortie d’un sous-programme
Que l’on se trouve au niveau du point d’entrée principal, ou d’un point d’entrée secondaire, on peut quitter un sous-programme de la même manière.
Pour sortir d’un sous-programme, on peut utiliser l’instruction GOBACK
. On peut aussi utiliser l’instruction EXIT PROGRAM
en rajoutant si cela est nécessaire la clause GIVING
pour renvoyer le résultat du sous-programme.
Il est tout de même préférable de quitter un sous-programme en utilisant GOBACK
.
GOBACK ou EXIT PROGRAM [GIVING variable]
Exemple 1
Voici un premier exemple de sous-programme très simple qui effectue la somme de deux entiers. J’ai choisi de faire un sous-programme n’utilisant que le point d’entrée principal pour le moment.
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID.somme.
DATA DIVISION.
WORKING-STORAGE SECTION.
01 res PIC 999.
LINKAGE SECTION.
01 entier1 PIC 99.
01 entier2 PIC 99.
PROCEDURE DIVISION USING entier1 entier2.
COMPUTE res = entier1 + entier2
EXIT PROGRAM GIVING res.
END PROGRAM somme.
Dans la première ligne surlignée, j’ai seulement utilisé la clause USING
pour le passage de paramètres sans préciser le mode de passage.
Dans la seconde ligne surlignée, comme je n’ai pas utilisé la clause RETURNING
au niveau du point d’entrée principal, j’ai dû utiliser l’instruction EXIT PROGRAM GIVING
res pour que le sous-programme donne le résultat au programme principal. res étant la variable qui a été déclarée dans la WSS.
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID.progPrinc.
WORKING-STORAGE SECTION.
01 entier1 PIC 99.
01 entier2 PIC 99.
01 res PIC 999.
SCREEN SECTION.
01 plg-aff-titre.
02 BLANK SCREEN.
02 LINE 1 COL 10 'Utilisation d''un sous-programme'.
01 plg-saisie.
02 LINE 3 COL 1 'Entrez un nombre entier : '.
02 PIC zz TO entier1 REQUIRED.
02 LINE 4 COL 1 'Entrez un nombre entier : '.
02 PIC zz TO entier2 REQUIRED.
01 plg-res.
02 LINE 7 COL 1 'La somme des deux entiers est : '.
02 PIC 999 FROM res.
PROCEDURE DIVISION.
INITIALIZE entier1 entier2.
DISPLAY plg-aff-titre plg-saisie.
ACCEPT plg-saisie.
CALL 'somme' USING entier1 entier2 RETURNING res END-CALL
DISPLAY plg-res.
GOBACK.
END PROGRAM progPrinc.
Dans le programme principal, j’ai surligné la ligne la plus importante : l’appel du sous-programme. Vous pouvez voir que je n’ai rien fait de compliqué. Je n’ai ni précisé le mode de transmission des paramètres ni utilisé les exceptions. Et pourtant, ce code marche très bien.
Grâce à l’instruction RETURNING
, le résultat est directement envoyé dans la variable res.
Il est quand même à noter que le nom du sous-programme appelé doit être mis entre apostrophes (simple quote pour les habitués).
Exemple 2
On pourrait imaginer un sous-programme calculant les caractéristiques d’un rectangle. Pour cet exemple, j’ai choisi de créer un sous-programme où l’on passera seulement par deux points d’entrées secondaires. Un point d’entrée permettrait de calculer le périmètre d’un rectangle, et le second calculerait la surface.
Voici le sous-programme :
IDENTIFICATION DIVISION.
PROGRAM-ID.caractRect.
LINKAGE SECTION.
01 longueur PIC 99.
01 largeur PIC 99.
01 perimetre PIC 9(3).
01 surface PIC 9(4).
PROCEDURE DIVISION.
GOBACK.
ENTRY 'perimetre' USING longueur largeur perimetre.
COMPUTE perimetre = ( longueur + largeur ) * 2
GOBACK.
ENTRY 'surface' USING longueur largeur surface.
COMPUTE surface = longueur * largeur
GOBACK.
END PROGRAM caractRect.
Le code n’a rien de compliqué, il faut juste veiller à bien mette l’instruction GOBACK
pour indiquer la sortie du sous-programme pour chaque point d’entrée créé.
Et voici le programme principal :
PROGRAM-ID. progPrinc.
WORKING-STORAGE SECTION.
01 longueur PIC 99.
01 largeur PIC 99.
01 perimetre PIC 9(3).
01 surface PIC 9(4).
SCREEN SECTION.
01 plg-aff-titre.
02 BLANK SCREEN.
02 LINE 1 COL 10 'Caracteristique rectangle'.
01 plg-saisie.
02 LINE 3 COL 1 'Entrez la longueur du rectangle : '.
02 PIC zz TO longueur.
02 LINE 4 COL 1 'Entrez la largeur du rectangle : '.
02 PIC zz TO largeur.
01 plg-res.
02 LINE 8 COL 1 'Le perimetre du rectangle est : '.
02 PIC z(3) FROM perimetre.
02 LINE 9 COL 1 'La surface du rectagle est : '.
02 PIC z(4) FROM surface.
PROCEDURE DIVISION.
DISPLAY plg-aff-titre plg-saisie.
ACCEPT plg-saisie.
CALL 'caractRect'.
CALL 'perimetre' USING longueur largeur perimetre END-CALL.
CALL 'surface' USING longueur largeur surface END-CALL.
DISPLAY plg-res.
END PROGRAM progPrinc.
Quand vous voulez utiliser un sous-programme qui a un ou plusieurs points d’entrées secondaires, il faut d’abord appeler le point d’entrée principal du sous-programme, comme je l’ai fait ici au niveau de la ligne surlignée. Après seulement vous pouvez appeler le sous-programme à partir des points d’entrée secondaire comme vous savez le faire.
On a fait le tour des fonctions et des sous-programmes, de leur création à leur utilisation. Vous êtes maintenant parés pour faire de gros projets en COBOL.