Le logiciel libre

son histoire, son idéologie, ses enjeux

a marqué ce sujet comme résolu.

Dans l'ensemble, c'est pas mal. Je trouve ça clair.

Quelques soucis sur le français :

un défaut récurent

Récurrent.

Visiblement, il y avait encore une fois un problème de bourrage papier, et le collègue en question n'a pas voulu s'attarder sur sa résolution.

N'avait pas voulu (concordance des temps).

Ennuyé, Stallman remis ce problème à une prochaine fois.

Remit.

être riche en information

Informations.

La communauté GNU était crée

Créée (j'avoue là j'ai un doute).

C'est tout ce que j'ai vu pour l'instant. Sinon, en termes de références à consulter, as-tu vu "Linux ou la communauté enfin libre" ? Il n'est pas cité, mais vu l'analogie en prologue, je pense que tu l'as vu aussi. :P

Il y a aussi ça :

Je me suis permis, par l'intermédiaire de plusieurs sources comme le film-documentaire Revolution OS et diverses conférences

Je te suggère de les regrouper et de les citer en annexe pour le lecteur qui veut en savoir plus (même si je crois deviner ce que tu as consulté :P ).

Alors, alors :

Sur le chapitre des principes généraux :

Ainsi, est-ce vraiment vous qui contrôlez votre ordinateur, ou n'est-ce pas plutôt une de ses grosses compagnies informatiques telles que Google, Apple, Facebook, etc. ?

Si c'était moi, je citerais Microsoft plutôt que Facebook, parce que tu parles de logiciels et surtout d'OS et pas vraiment des sites web.

Attention, que je me fasse bien comprendre : Facebook a sa place si on parle du contrôle des données de l'utilisateur (c'est assez proche du combat des logiciels libres). Mais si on peut inclure Google dans les éditeurs d'OS avec Androïd je trouve que ce n'est pas totalement la place de Facebook.

Le code source peut être présenté sous deux formes. La première est une forme que l'on peut lire et comprendre, du moins si on connaît le langage de programmation avec lequel le programme a été écrit : cette forme s'appelle la source.

Le fait d'utiliser deux fois le terme source ne risque-t-il pas de perturber le lecteur ? Parce que justement, dans le second cas, la source n'est pas présente.

Mettre à disposition de l'utilisateur le code source d'un programme, c'est lui donner la possibilité de l'étudier et de le modifier, et donc de lui faire faire ce qu'il souhaite.

Strictement parlant c'est faux. Ce n'est pas parce que je mets à disposition le code source que j'autorise l'utilisateur à le modifier. Il faudrait peut-être reformuler avec une phrase du genre "Respecter la liberté un, c'est permettre à l'utilisateur de…"

J'ai un peu l'impression de chipoter, mais si je me mets à la place d'un lecteur novice, j'ai peur que ça soit imprécis et que ça entraîne des confusions. Et justement :

Ainsi s'est installée un confusion

Une confusion :P

Après, sauf erreur de ma part, tu ne parles pas des formats ouverts de données alors que c'est dans ton plan.

Et ça me permet de venir au point suivant qui concerne justement ce plan : dans le quatrième chapitre de la partie deux, ("La solution du logiciel libre pour son entreprise"), ne serait-il pas pertinent de mettre aussi les inconvénients ? Je trouve que ça manque de contre-arguments.

Enfin, sur le chapitre sur les licences libres, j'attends que tu aies fini de le rédiger.

Ok, je corrige tout de suite les fautes, je remplace Facebook par Microsoft, je remplace code source par code et je remets au clair la phrase de l'accès au code. En ce qui concerne les formats ouverts, je l'ajouterai plus tard.

Et suite à ta demande, je vais rajouter les inconvénients du logiciel libre dans le chapitre « Quels avantages pour l'utilisateur de logiciels libres ? »

Mise à jour

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Plop ! :)

Après des semaines d'absence et de syndrome de la feuille blanche, j'ai rédigé les parties sur les licences de libre diffusion et le domaine public.

Je me suis aussi fixé un objectif pour terminer ce tutoriel un jour : je vais profiter du mois novembre pour me lancer un défi à la NaNoWriMo, pour me motiver à écrire un peu chaque jour. ;) Mon objectif est donc de terminer le tuto à la fin novembre.

Mise à jour de la bêta

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J'ai fait une première lecture et c'est pas mal du tout. Je n'ai que des remarques de forme :

Une multitude de licences libres s'offrent à l'auteur, selon son projet, sa cible d'utilisateurs et son but à atteindre.

Pour moi il y a une virgule en trop. Il faudrait retirer celle située après "auteur". Par ailleurs, je trouve que la formulation " et son but à atteindre" n'est pas très naturelle. Je propose "et le but poursuivi".

Nous allons dans ce chapitre découvrir les principales licences libres utilisées pour toutes sortes d’œuvres de l'esprit. Nous allons découvrir dans ce chapitre trois grande catégories de licences libre : les licences de type GPL, les licences de type BSD, et pour terminer les licences de libre diffusion, légèrement différentes des licences libres à proprement parler.

Ces deux phrases se répètent : "nous allons dans ce chapitre découvrir" et nous allons découvrir dans ce chapitre". Je trouve que ça donne une impression de lourdeur. On peut remplacer le début de la seconde phrase par "Il existe trois principaux types de licences libres : " et laisser le reste de la phrase tel quel. Si tu souhaites la laisser comme elle est actuellement, il manque un "s" à "grande" et à "libre".

Et là, je chipote un peu :

Ces licences sont les licences libres originelles, dont la GNU GPL, rédigée par Richard Stallman au début des années 1980, à la création du logiciel libre.

Il n'y a pas que les licences originelles, cf le point suivant :

On peut citer parmi les licences BSD les plus connues la licence BSD bien sûr, mais aussi la licence MIT ou encore la licence Apache.

La dernière version de la licence Apache est compatible GPL (voir ici) et date de 2004. Même remarque pour la licence MIT : si c'est de la licence X11 dont tu parles, elle est aussi compatible. C'est aussi le cas de la licence Expat (voir la liste dont je t'ai donné le lien).

Pour éviter toute remarque future d'un lecteur (la prochaine licence Apache sera-t-elle encore libre, incompatible ou autre ?) je te conseillerai de rajouter une note de bas de page indiquant que les informations sont valables à la date d'écriture du tutoriel. Sinon, tu risques de devoir vérifier régulièrement que telle ou telle licence n'a été modifiée.

En France par exemple, une œuvre entre dans le domaine public soixante-dix ans après la mort de l'auteur.

Il n'y a pas une loi qui a changé la durée (très récemment) ? Il me semble avoir vu une actualité là-dessus ?

Bon, j'ai l'impression d'avoir fait beaucoup de remarques, mais rien de bien méchant. Du bon boulot !

Merci pour les corrections, avec le recul on retrouve des perles ;) Pour le coup des licences originelles, pour moi la GPL est la première licence libre.

Il me semble que c'est toujours 70 ans pour le domaine public, mais je m'en vais vérifier mes sources. ;)

Merci pour toutes ces remarques. :)

EDIT : j'ai apporté des précisions à propos des licences BSD compatibles GPL, et j'ai vérifié pour la durée du droit d'auteur français : la durée est bien de 70 ans après la mort de l'auteur, sauf l’œuvre a été publiée à titre posthume (25 ans).

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Très intéressant, j'en apprends déjà beaucoup rien qu'avec la bêta ! :)

À ce propos, j'ai peut-être l'esprit un peu tordu, mais par rapport à cette règle des 70 ans : qu'en est-il s'il y a plusieurs auteurs ? C'est 70 après la mort du dernier d'entre eux ?

Je dis ça parce que je suis musicien et que je vois (et je produis) souvent des morceaux créés par plusieurs personnes.

Merci pour tes encouragements ! :) Pour ton histoire de droits d'auteur, c'est une bonne question. Il me semble que les droits d'auteurs expirent après la mort du dernier auteur, étant le dernier ayant droit. Après, comme je l'explique dans le tuto, les droits moraux qui en France ne peuvent être supprimés reviennent aux héritiers.

Salut ! :)

J'ai lu ton commentaire avec attention, et je tombe à peu près d'accord sur tous les points. Pendant la rédaction du tuto, je me suis plusieurs fois dit que je n'étais pas toujours impartial sur le sujet. En fait je suis même étonné que tu sois le premier à me faire la remarque. Je vais donc modifier un peu deux trois trucs, même si expliquer le logiciel libre sans prendre parti est très, très compliqué. Je vais peut-être paraître égoïste et fermé, mais quand on liste les différences entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire, je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse préférer le logiciel propriétaire (humainement parlant). Je note cependant que le terme « privateur » puisse choquer certains, je vais le le remplacer.

En revanche, il y a certains points de ton commentaire avec lesquels je ne suis pas d'accord. Quand tu parles de l'analogie de la pizza, je ne comprends pas ton commentaire :

quand on cuisine, le talent technique du cuisiner est tout aussi important que la recette, et les ingrédients eux ne se partagent pas…

Et ? Développer un logiciel peut être fait avec talent, et la qualité d'un développeur amateur n'est sûrement pas aussi élevée que chez un développeur professionnel (à moins que ça ne soit l'inverse :) ). Les ingrédients sont partagés, car listés dans la recette. Bien sûr, le gars va pas aller faire les courses pour que je puisse faire ma recette. ;)

Tu parles de confrontation entre le point de vue mercantile et celui des hackeurs, mais plus tard tu sembles dire qu'il est possible de monétiser du logiciel libre. Y'a-t-il une confrontation entre les deux ou non ? Le non-mercantilisme fait-il partie de l'idéologie du libre ?

Cette confrontation se déroule entre les hackeurs et les vendeurs de logiciels. Pas entre les développeurs de logiciels libres et le vendeurs de logiciels. Une partie de ces hackeurs ont alors créé le logiciel libre pour retrouver la liberté présente avant l'apparition des logiciels propriétaires. Ensuite, des gens ont compris qu'ils pouvaient allier commerce et logiciel libre, en vendant du support d'aide par exemple. Il n'y a aucune notion de non-mercantilisme dans l'idéologie du logiciel libre, car même l'une des quatre libertés en parle :

la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies)

Voilà, j'espère avoir apporté des réponses satisfaisantes à tes questions. ;)

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Je ne suis pas fan de cette analogie parce qu'elle néglige la caractéristique essentielle du logiciel : le fait qu'il est immatériel.

Je comprends tout à fait. Mais je crois que justement, les analogies sur des trucs immatériels sont tournées de façon à mettre en scène quelque chose de matériel, car c'est cette notion d'immatérialité que l'on a du mal à assimiler.

J'ai lu ton commentaire avec attention, et je tombe à peu près d'accord sur tous les points. Pendant la rédaction du tuto, je me suis plusieurs fois dit que je n'étais pas toujours impartial sur le sujet.

Il est toujours difficile d'être objectif surtout dans le cas d'un tuto que l'on rédige soi-même : tu choisis un sujet qui te plaît, normal que ça se voie.

Je vais peut-être paraître égoïste et fermé, mais quand on liste les différences entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire, je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse préférer le logiciel propriétaire (humainement parlant).

mais quand on liste les différences entre le logiciel libre et le logiciel propriétaire, je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse préférer le logiciel propriétaire (humainement parlant).

Deux remarques là-dessus :

  • sur le plan humain, OK, même si on peut argumenter avec le fait que les développeurs font ce qu'ils veulent plutôt que ce dont j'ai besoin. Je me rappelle de l'exemple de Pidgin où, à une époque, les développeurs avaient expliqué qu'il (Pidgin) ne prendrait pas les webcams en compte car aucun des développeurs n'en voyait l'utilité. C'est un problème strictement humain, pas fonctionnel, induit par le fonctionnement du libre.

  • ne raisonner que sur le plan humain c'est éviter de parler de l'économie (voir le message de Stranger), mais aussi des contraintes en entreprise. Si je dois choisir un logiciel pour ma boîte, la liberté de celui-ci ne sera pas mon premier critère de choix : je préfèrerais m'assurer un support plutôt que la liberté si je ne peux pas concilier les deux. De même, mon choix sera aussi basé sur l'argent disponible, l'ampleur du projet, l'infrastructure existante, etc…

L'expérience montre qu'un jeu est toujours trop cher, même à 10€, même à 1€… Alors comment faire confiance aux joueurs pour payer un jeu si ils savent qu'ils peuvent légalement télécharger la version PirateBay qu'un bénévole a gentiment compilée ?

Je garde le lien sous la main, merci.

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Je comprends tout à fait. Mais je crois que justement, les analogies sur des trucs immatériels sont tournées de façon à mettre en scène quelque chose de matériel, car c'est cette notion d'immatérialité que l'on a du mal à assimiler.

Justement, le fais que le logiciel soit un produit immatériel fait qu'il a des contraintes et des conséquences qui ne valent pas pour les produits materiel. Je suis assez d'accord avec Stranger sur ce point.

De façon général je le rejoint sur le reste. J'aime pas "logiciel privateur" et on le sent que tu as un avis biaisé. Que tu sois un partisan du logiciel libre ne me dérange pas, mais il faut que le cours reste objectif. Il ne faut pas oublier que le logiciel libre (au sens GNU/GPL du terme) est tout de même hyper contraint et prive l'utilisateur de certaines libertés (au sens premier du terme) a contrario des licence dites open-source comme les BSD ou MIT.

D'autre part je pense qu'il serait intéressant de faire un point économique sur justement le poids du logiciel libre (au sens large) dans le monde de l'informatique et d'aller plus loin que "le logiciel libre c'est bien". Par exemple :

  • Dans beaucoup de domaine de l'info, la tendance semble montrer que l'open source a gagné. Voici un exemple d'article qui en parle. Le gros résumé pourrait etre que sur les 5-10 dernières années, toutes les innovations technologiques sont venu de l'open source. L'article illustre ça entre autre avec l'emergence des bases No-SQL, des techniques de virtualisations et d'encapsulation, etc.
  • Si on se restreint au logiciels open source, le libre au sens GPL semble perdre du terrain vis a vis des licences plus permissives comme MIT ou BSD. J'avais un article interessant là dessus, je vais essayer de le retrouver.

Bref perso je pense que le tuto a tres bien sa place ici mais qu'il devrait etre plus neutre et approfondir le sujet.

Outre tout ce qui a été dit, et toujours dans le but de maintenir une certaine objectivité dans le propos, je pense qu'il faudrait écrire une partie sur le « côté obscur » du libre. Je pense à plusieurs choses.

RMS, déjà. À titre personnel, je trouve que ce mec est un gros con arrogant et que son histoire d'église du GNU est franchement malsaine. De manière plus large, il y a une forme de culte de la personnalité au sein du monde du libre à l'égard de ses fondateurs, et en particulier, pour pas mal de libristes, la parole de RMS a valeur d'évangile. Et je ne puis m'empêcher de faire le parallèle avec Steve Jobs. Mais passons, c'est plus anecdotique qu'autre chose.

Sur la question du droit d'auteur en particulier dans le logiciel, il y a une variété de points de vue : ceux qui estiment que les sources doivent être accessible sans pour autant renoncer à ses droits d'auteur dessus (open source), ceux qui suivent la position de la FSF (le libre « canonique »), ceux qui estiment qu'une œuvre n'est pas libre si un intermédiaire peut faire son beurre dessus (moi, SciLex à une époque), ceux qui jugent que la seule liberté vraie est le domaine public (Pouhiou, SciLex maintenant), ou encore ceux qui rejettent toute justification du droit d'auteur (licence <3). Mais du fait de la position dominante des libristes FSF dans les projets grand public (à commencer par GNU/Linux), les autres avis sont déconsidérés voire carrément attaqués par beaucoup de tenants de la position dominante. Il suffit de voir la violence des débats concernant la clause « non-commercial » : obliger quelqu'un qui reprend ton boulot et en fait quelque chose de trois fois mieux à diffuser le résultat sous les mêmes conditions que ce que tu as voulu (le copyleft) serait bien normal, mais interdire au premier type venu de se faire des couilles en or en vendant ton boulot obtenu gratuitement dans un joli emballage (la méthode dite « de l'éditeur scientifique ») serait une forme de dictature parfaitement inacceptable. En bref, la FSF pose une chape de plomb sur le domaine du libre en donnant le sésame à telle ou telle licence pour être considérée comme libre, alors qu'elle ne fait que vérifier la conformité avec une certaine vision (très anglo-saxonne) de la liberté.

Ensuite, il y a la plus grosse fumisterie à mon sens du logiciel libre : le mythe selon lequel n'importe qui pourrait contribuer à un logiciel libre s'il en a les capacités techniques. C'est faux, et pour deux raisons. La première, c'est que même dans un projet libre, il y a toujours un ou des chefs qui décident de ce qu'il adviendra du logiciel. Je ne compte même plus le nombre de fois où la communauté gueule parce que celui qui tient les rennes d'un logiciel ne veut pas apporter certaines modifications demandées par ces utilisateurs. Alors l'argument, c'est qu'on peut fourcher. C'est vrai. Légalement et techniquement, il est toujours possible de fourcher. Sauf que dans la pratique, c'est loin d'être systématiquement possible.

  1. En fourchant, tu perds la légitimité du projet d'origine, et à moins d'une longue guerre entre la communauté et les gestionnaires du projet d'origine, personne ne viendra utiliser ta version.
  2. La modification que l'on veut apporter ne concerne pas nécessairement l'ensemble du projet et, bien qu'importante à tes yeux, peut être relativement mineure à l'échelle du projet complet. Alors on laisse tomber et on ne fourche pas, parce qu'en cas de fourche, et quand bien même un public suffisant suivrait, il faut encore maintenir le projet entier, et on n'a pas nécessairement le temps ni la motivation pour ça.

Voilà pourquoi vous ne verrez ma jamais ma contribution au noyau Linux consistant simplement à réécrire les parties en assembleur en syntaxe Intel, pour se débarrasser de cette putain de syntaxe AT&T scorie du passé : ce n'est pas comme si Torvalds et compagnie allaient accepter, et je ne vais pas fourcher le noyau Linux pour cent lignes de code.

La deuxième raison, c'est que si certains programmeurs du monde du libre sont d'excellents informaticiens, en revanche, la plupart d'entre eux font de la documentation de merde. Avez-vous déjà ouvert le code source d'un vrai logiciel libre, genre le noyau Linux, lodel, ou Apache ? C'est imbitable. On se retrouve devant des centaines de fichiers, contenant des milliers de fonctions, et pas le moindre plan d'ensemble ou explication de la logique du projet, des commentaires affligeants de pauvreté, etc. Si vous voulez changer un point mineur dans un gros projet libre, il y a de fortes chances que vous abandonniez avant d'avoir même trouvé où la fonctionnalité peut bien être gérée. C'est une loi quasi générale du monde du libre (la glibc est une exception) : plus un projet grossit, plus il devient difficile à quelqu'un d'extérieur d'y contribuer.

Alors voilà, j'aime le libre (du moins une certaine vision d'icelui) et je pense qu'il faut faire son possible pour le promouvoir. Mais je crois aussi sincèrement qu'il faut savoir être cru et honnête sur ses (gros) défauts, sous peine de faire de la propagande.

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Mais du fait de la position dominante des libristes FSF dans les projets grand public (à commencer par GNU/Linux)

Je ne suis pas surs que Linux soit le meilleur exemple. Linus est loin d'etre un extremiste convaincu et il refuse toujours de passer à la GPL v3. Il a toujours dit que le choix de la GPL était le meilleur au moment où il a lancer le noyau, pour maximiser les retours, mais qu'il ne le referait pas forcément si cela devait être lancé aujourd'hui.

Pour le reste je suis assez d'accord bien qu'un peu moins catégorique. Pour moi le prob de la FSF et de ces adeptes c'est d'être des extrémistes. Et comme beaucoup d’extrémistes quelque soit le sujet, c'est pénible car ils ne voient le monde qu'en noir et blanc, sans considérer les millions de nuances de gris qu'il y a entre les deux.

On dirait vraiment que tu parles d'une secte :D

C'est pas loin de ce que je pense en réalité. Ils prônent la "liberté" et le partage des sources à tout prix, quitte a justement te priver de certaines libertés (entre autre la liberté de ne pas diffuser le code d'une oeuvre dérivée). Et soyons honnetes, certains communiqués de RST ou de la FSF sont vraiment extrèmes par moment, déconnectés de la réalité.

Apres je reste partisan du libre de façon général, mais j'aime pas les extremes.

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