Merci Pierre! Ce schéma explique tout ;-). Est-ce qu’on peut mesurer les deux ?
Ah priori, y’a pas de raison qu’on ne puisse pas, mais attention:
- La mesure de l’absorbance, c’est envoyer un certain nombre de photon à une longeur d’onde $\lambda$ sur l’échantillon et mesurer combien de photons de cette même fréquence on retrouve à la sortie.
- La mesure de la fluorescence, c’est envoyer un certain nombre de photon à une longueur d’onde $\lambda_p$ et mesurer à une longueur d’onde $\lambda_e$ (très souvent supérieure à $\lambda_p$) combien de photon sont émis (souvent à 90°, pour pas que l’absorbance soit dans le chemin).
Du coup, ça demande un appareillage à deux monochromateurs (pas que ce soit très compliqué).
Connais-tu l’ordre de grandeur en général de l’absorbance et de la fluorescence ? (ça peut prendre n’importe quelle valeur ? je suppose que la florescence c’est grand en général)
Est ce qu’on parle d’intensité, ici ? Parce que l’intensité de la fluorescence, donc le nombre de photons réémis par photon envoyé est un nombre systématiquement inférieur à 1, c’est d’ailleurs le quantum yield. Je n’ai pas exactement en tête l’ordre de grandeur de ce paramètre, mais on peut voir par exemple ici que pour des acides aminés conjugués, ça tourne autour de 0.1-0.2.
Quand à l’absorbance, c’est le coefficient d’extinction molaire de la loi de beer-lambert qui te donne une idée de la "grandeur de l’absorption" (?).
EDIT: le quantum yield de la quinine, utilisé comme standard, est de l’ordre de 0.5.