On va rapprocher tellement x de a qu’ils seront confondus. On a alors la pente p en a. La pente p est la limite du taux d’accroissement quand x tend vers a :
C’est incompréhensible pour quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est une limite. Et c’est faux pour ceux qui savent ce que c’est.
Là, on a tout fait avec x>a. On dit que l’on a fait la limite à droite. En effet, le point que l’on a fait bouger pour faire la limite (X) est à droite du point qui nous intéressait (A).
Ça vient comme un cheveu sur la soupe. On ne sait pas quoi en faire.
Maintenant, comment obtenir la dérivée toute entière d’une fonction ?
Mal dit.
Une caractérisation de la dérivabilité est la suivante :
Cette caractérisation n’est pas intéressante. Tu es en train de dire qu’une fonction dérivable l’est si elle est dérivable.
Le gros souci actuellement c’est que tu manipules des limites sans que ça soit clair pour le lecteur novice ou le lecteur expérimenté.
On va rapprocher tellement x de a qu’ils seront confondus.
J’insiste dessus : c’est faux. Tout simplement parce que $x-a$ serait nul et que dans ce contexte on n’a pas de moyens pour diviser par zéro sans créer de conflits.
La quantité
$$ \lim_{x\to a} \frac{f(x)-f(a)}{x-a} $$
est un nombre réel dont l’existence est déterminée par le germe de $f$ en $a$, et non seulement sa valeur en $a$.
On ne va certainement pas confondre $x$ et $a$ pour calculer cette chose. C’est la notion de germe qui est conceptuellement essentielle (c’est ce que les physiciens appellent variations infinitésimales).
Sans entrer dans le détail mathématique de ce qu’est un germe, on peut expliquer analytiquement ce qu’est la limite du taux d’accroissement (lorsqu’elle existe). Par exemple en montrant que l’on peut encadrer le taux d’accroissement en bornant $x$ dans un intervalle contenant strictement $a$, et qu’en réduisant cet intervalle on a convergence vers une valeur d’adhérence, qui est précisément la limite.