Ayreon est sans doute l’un des groupes les plus étranges du metal. Déjà parce que c’est pas un groupe, et c’est pas vraiment du metal – enfin, si, ou pas, ça dépend de quel album on parle et de la définition qu’on a de la musique metal.
C’est principalement le projet du néerlandais Arjen Anthony Lucassen, qui s’amuse à écrire des opera metal, en y mélangeant d’autres inspirations. Mais chaque album est conçu comme un véritable opéra, avec un texte, une histoire qui court tout le long, et surtout des rôles chantés par des artistes différents. Et pas n’importe quel artistes !
Évidemment, avec une organisation pareille, autant dire que les concerts d’Ayreon sont extrêmement rares.
La piste que je vous propose est la première de son dernier album en date, « The Source », avec commentaires de Arjen Anthony Lucassen sur la vidéo :
[Chronicle 1: The Frame]
[The Historian (James LaBrie):]
A silence so deafening
As the stillness surrounds us
A rush of fear is surging through our veins
A shadow so menacing
Darkens our horizon
What have we done?
Is this the end
When death descends?
[The Opposition Leader (Tommy Karevik):]
Don’t say I didn’t warn you
You’ll recall my words
The day that the world breaks down
Don’t claim you didn’t see it
Are you prepared to die
The day that the world breaks down
[The Chemist (Tommy Rogers):]
I can’t believe we’re in danger
I can’t believe that we’ve let it come this far
[The Counselor (Simone Simmons):]
We must prepare for the changes
We must prepare for
The day that the world breaks down
[The Opposition Leader (Tommy Karevik):]
Don’t expect we will survive this
There’ll be no way back
The day that the world breaks down
Don’t assume it’s all a nightmare
we won’t stand a chance
The day that the world breaks down
[The Chemist (Tommy Rogers):]
I can’t believe this is happening
I can’t believe we are headed
For a fall
[The Counselor (Simone Simmons):]
We must prepare for the blackening
We must prepare for
The day that the world breaks down
[The Prophet (Nils K. Rue):]
I can feel it in my heart
I can see it in the stars
Behold: It’s all been foretold
The future unfolds
The day that the world breaks down
[The Captain (Tobias Sammet):]
I always knew this would happen
Not many believed in my cause
I’m sure they will all turn to me now
I’m sure I’m the only one
Who can save us [TH-1:] StarBlade
From this fate
[The Captain (Tobias Sammet):]
I always knew they would need me
Not many showed faith in my plans
I’m sure they will listen to me now
I’m sure that I’m the only one [TH-1:] StarBlade
Who can save us
From this fate
[The Astronomer (Hansi Kursch):]
Yes I believe you are the answer
Yes I agree you are the key
Your future lies in the heavens
Our future lies beyond the stars
[TH-1:]
StarBlade
[The Astronomer (Hansi Kursch):]
We will save them
[TH-1:]
StarBlade
[The Astronomer (Hansi Kursch):]
We will save them
[The President (Russell Allen):]
I must have been blind
I mean it should’ve been obvious
Straight out of my mind
To rely on a cold machine
The signs are strong
I know I was wrong
I know they will hate me now
But I will come clean
And destroy this cold machine
[The Diplomat (Michael Eriksen):]
This is not over
Not as long as we’re alive
If we join our forces
We will make it
This is not over
As a race we must survive
And in the end we’ll cross this bridge together
[The President (Russell Allen):]
We’re losing this fight
And yes - we got ourselves to blame
I guess it seems right
In the mind of the cold machine
I’ll fix every flaw
I’ll break every law
I’ll tear up the rulebook
If that’s what it takes
You will see
I will crush this cold machine
[The Diplomat (Michael Eriksen):]
This is not over
I am sure we’ll find a way
Out of this desperate situation
This is not over
Even if it all seems hopeless
For in the end we’ll cross this bridge together
[The Biologist (Floor Jansen):]
I can feel it in the air
The signs are everywhere
Communications grind to a halt
Traffic has stopped
The grid starts to fail
Planes crashing down
We’re getting closer to
The day the world breaks down
Ils ne composent pas de concertos, ne viennent pas de la lune, et pourtant voici Concerto Moon (pardon : コンチェルト・ムーン) dans un titre plein de subtilité :
Bien, il me semble que c’est l’heure des chansons de Noël/hiver/fin d’année, non ?
Je vous propose une petite originale pour commencer : « Bakske vol met stro » du chanteur et comédien belge Urbanus (peu connu du côté francophone ).
Dans le thème des chansons d’hiver/noël, il y a un grand classique (ou plutôt romantique sans mauvais jeu de mot) qui est le casse-noisettes de Tchaikovsky :
On peut s’amuser à trouver des adaptations réorchestrées d’une manière moderne. Certains crieront au sacrilège, mais je trouve personnellement que ça ne sonne pas trop mal. Voici donc un bout du casse-noisettes par le Trans Siberian Orchestra :
C’est comme une gaieté
Comme un sourire
Quelque chose dans la voix
Qui paraît nous dire « viens »
Qui nous fait sentir étrangement bien
C’est comme toute l’histoire
Du peuple noir
Qui se balance entre l’amour et l’désespoir
Quelque chose qui danse en toi
Si tu l’as, tu l’as
Ella elle l’a
Ce je n’sais quoi
Que d’autres n’ont pas
Qui nous met dans un drôle d’état
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
Ou-ou ou-ou ou-ou ou
Elle a, ou-ou ou-ou ou-ou ou, cette drôle de voix
Elle a, ou-ou ou-ou ou-ou ou, cette drôle de joie
Ce don du ciel qui la rend belle
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
Elle a, ou-ou ou-ou ou-ou ou
Ella, elle l’a
Elle a, ou-ou ou-ou ou-ou ou
Elle a ce tout petit supplément d’âme
Cet indéfinissable charme
Cette petite flamme
Tape sur des tonneaux
Sur des pianos
Sur tout ce que dieu peut te mettre entre les mains
Montre ton rire ou ton chagrin
Mais que tu n’aies rien, que tu sois roi
Que tu cherches encore les pouvoirs qui dorment en toi
Tu vois ça ne s’achète pas
Quand tu l’as tu l’as
Ella, elle l’a
Ce je n’sais quoi
Que d’autres n’ont pas
Qui nous met dans un drôle d’état
Ella, elle l’a
Ella, elle l’a
[…]
Pour ceux qui ne sont pas au courant, Dolores O’Riordan, la chanteuse des Cranberries est décédée aujourd’hui. Voici donc un petit morceau histoire de remonter quelques années en arrière… Je n’étais pas un fan absolu mais j’aimais bien. Sans doute parce que c’est la même génération et esprit (je trouve) que Texas.
There was a game we used to play
We would hit the town on Friday night
Stay in bed until Sunday, we used to be so free
We were living for the love we had, living not for reality
Just my imagination
Just my imagination
Just my imagination, it was
Just my imagination
Just my imagination
Just my imagination, it was
That was the time I used to pray
I have always kept my faith in love
It’s the greatest thing from the man above
The game I used to play
I’ve always put my cards upon the table
Never be said that I’d be unstable
Just my imagination
Just my imagination
Just my imagination, it was
Just my imagination
Just my imagination
Just my imagination, it was
There is a game I like to play
I like to hit the town on Friday night
And stay in bed until Sunday, we’ll always be this free
We will be living for the love we have and living not for reality
It’s not my imagination
It’s not my imagination
It’s not my imagination, it was
Not my imagination
Not my imagination
Not my imagination, it was
Not my, not my, not my, not my
Not my, not my, not my, not my
My imagination, my imagination
My imagination, my imagination
Parfois les reprises metal de chansons pop, c’est juste la chanson avec une guitare distordue et une batterie frénétique par-dessus. Parfois, c’est un peu plus subtil. Par exemple quand un groupe de métal symphonique allemand reprends un tube international espagnol :
Tonto el que no entienda
Cuenta una leyenda
Que una hembra gitana
Conjuró a la Luna hasta el amanecer
Llorando pedía
Al llegar el día
Desposar un calé
Tendrás a tu hombre piel morena
Desde el cielo habló la Luna llena
Pero a cambio quiero
El hijo primero
Que le engendres a él
Que quien a su hijo inmola
Para no estar sola
Poco le iba a querer
(Refrain : )
Luna quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer
Dime Luna de plata
¿ Qué pretendes hacer
Con un niño de piel?
Hijo de la Luna
De padre canela nació un niño
Blanco como el lomo de un armiño
Con los ojos grises
En vez de aceituna
Niño albino de Luna
Maldita su estampa
Este hijo es de un payo
Y yo no me lo cayó
(Refrain)
Gitano al creerse deshonrado
Se fue a su mujer cuchillo en mano:
¿De quién es el hijo?
Me has engañao fijo
Y de muerte la hirió
Luego se hizo al monte
Con el niño en brazos
Y allí le abandonó
(Refrain)
Y en las noches que haya Luna llena
Será porque el niño esté de buenas
Y si el niño llora
Menguará la Luna
Para hacerle una cuna
Y si el niño llora
Menguará la luna
Para hacerle una cuna
PS : À noter que ce n’est pas le seul groupe de métal à avoir repris cette chanson. Stravaganzza l’a aussi reprise, mais on est plus dans la « métallisation » classique avec une batterie beaucoup trop bourrine et le passage grunté :
(on peut pas intégrer le lecteur Bandcamp sur le forum, le html est désactivé ? On ne peut pas faire commencer le lecteur youtube à un temps t=X, ça intègre pas !)
C’est fou, c’est des vidéos à seulement quelque millions de vue…(et ce sont les originals vu les dates d’upload) à l’époque ça avait quand même fait un gros carton !
Sinon l’OST de Utopia c’est quand même de la balle !
Ah tiens je n’avais jamais participé à ce thread. Je suis tombé sur un truc qui m’a captivé récemment :
Ce qui est intéressant, c’est qu’avant de tomber sur ce morceau, je détestais presque Thelonious Monk. Je trouvais sa façon de jouer trop brute, trop dissonante, trop bizarre, sans comprendre ce que les gens lui trouvaient de "génial". Puis je suis tombé sur ce standard (que j’étudiais en cours) joué par lui.
Ce qui m’a ouvert les oreilles, c’est peut-être que la chanson d’origine (ici chantée de façon "propre et nette" par Chet Baker) raconte l’histoire d’un type qui a la poisse (avec évidemment une fin un petit peu culcul comme on les aime puisque ça reste une ballade). Dans ce contexte, les dissonnances de Monk sont presque narratives, comme si la musique accompagnait des images de Charlot se cognant de mur en mur et se prenant les pieds dans le tapis…1 Ce qui fait que je ne les entendais plus pareil (selon Monk, et il n’est pas le seul à avoir dit des trucs comme ça : « il n’y a pas de fausses notes sur un piano »). Par la suite je me suis enfilé tout l’album, puis j’ai élargi à l’ensemble de son répertoire, et maintenant, j’aime beaucoup Thelonious Monk !
Bref, j’avais envie de partager ça.
Disclaimer : c’est comme ça que je les entends dans ce contexte. Je ne prétends pas savoir ce que Monk voulait exprimer (ce qui n’a aucune importance). ↩
Un peu de gaieté pour cette fin de semaine avec Clear de Maaya Sakamoto qui est aussi le générique d’ouverture de la nouvelle saison de Card Captor Sakura. <3
Ça me rappelle un des bons côtés d’Assassin’s Creed Black Flag. Quand on va en pleine mer, l’équipage se met à chanter, et cette chanson fait évidemment partie du répertoire. Niveau immersion, on peut pas faire mieux.
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