La semaine passée, j'ai eu un TP pour analyser une solution de sulfate de cuivre pentahydraté (5 H2O) par différentes méthodes (dosage complexométrique, spectro, gravimétrie et iodométrie).
Les résultats par spectroscopie et gravimétrie étaient relativement proches tandis que celle par complexométrie était vraiment très éloignée (on parle pourtant de la même solution!). Je n'ai pas super bien compris le principe et le but d'un titrage complexométrique et j'aimerais donc avoir plus d'infos et savoir si c'est normal que ça soit moins précis
PS. on a utilisé du K2SO4.ZnSO4 anhydre utilisé comme étalon avec une solution EDTA. La concentration du cuivre a été faite par titrage en retour.
J'aurais tendance a dire que la spectroscopie est la méthode la plus fiable (par rapport aux autres testées ici) mais est-ce vraiment le cas (avec la loi de Lambert-Beer) ?
Ok! Merci beaucoup! Du coup, faudrait attendre un peu plus longtemps après avoir vu la couleur ?
Et sinon, de façon simple, comment est-ce que ça fonctionne concrètement (i.e. qu'est-ce qu'il se passe au niveau du complexe pour qu'il devienne coloré ?) ?
Un indicateur coloré est un ligand particulier qui va interagir sur les électrons du métal.
Un ligand quelconque va partager ses électrons avec le metal positif (generalement) mais dans le cas d'un indicateur complexométrique, il va perturber les électrons de valence d'une manière assez spécifique permettant alors au complexe d'être coloré.
Notion de coloration du Noir d'ériochrome T :
On y trouve donc une notion de complexe favorisé, qui se voit via le fameux "K".
La gravimétrie je trouve ça précis (incertitude sur la pesée très basse) Mais faire une analyse à poids constant ça m'embetterait plus qu'un simple "Beer-Lambert"/:p
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