Pour le coup j’ai envie de dire que c’est quand même assez difficile en pratique. Quelques exemples en vrac qui demandent quand même d’avoir la main sur des paramètres pas-si-defauts-que-ça :
- la gestion des folio : par exemple être en page 1 au début du texte et pas du livre
Me semble (mais faut que je vérifie) que \maketitle
/\titlepage
initialise le compteur et débute la numérotation des pages. Faut que je vérifie sur les livres à portée de main, en m’assurant que ce sont bien des maisons d’édition françaises, quelles sont les pratiques… J’ai souvenir que les derniers trucs que j’ai lu (des romans) ça commençait même dès la première feuille, avant la page de titre.
La gestion de la pagination est aussi modifiée par l’usage de \frontmatter
(en roman
) et \mainmatter
(en arabic
)
- avoir le premier chapitre qui s’appelle "Chapitre premier" et pas "Chapitre 1" (et les suivants "Chapitre n")
Je ne sais vraiment pas si c’est courant mais effectivement faut aisé. Je suppose que tu passes par \titleformat
du paquet titlesec
pour bien faire ?
- avoir un sommaire (de taille … sommaire) et une table des matières complète en fin d’ouvrage
Ça c’est facile.
\setcounter{secnumdepth}{2}
\tableofcontents
\setcounter{secnumdepth}{5}
\tableofcontents
- pouvoir interdire et moduler certaines césures, notamment sur les noms propres
Ça c’est facile.
\hyphenation{nepascouper,coup-ur-es\-perso}
Et puis il y a des choses que LaTeX ne sait toujours pas faire correctement (à ma connaissance, mais je suis curieux de savoir si ça a changé), à savoir notamment la possibilité de fixer une grille typographique (avoir des lignes superposées par transparence si on regarde deux pages sur une même feuille).
suis curieux de cela aussi, même si je n’en aurai jamais l’usage. Peut-être avec le microkerning ?
Note que je n’ai pas parlé de non respect de règles typographiques ou quoi que ce soit de ce genre (et je doute pas mal qu’il soit nécessaire de les respecter dans leur entièreté pour avoir un document agréable à lire).
En fait pas dans leur entièreté… Heureusement, sinon les designers ne pourraient pas innover et proposer de nouvelles mises en page. Y a des trucs non négociables, et d’autres adaptables au contexte (en fait parfois même assez libre pourvu qu’on respecte certains principes d’harmonie d’ensemble.) D’ailleurs, les livres de références ne sont pas toujours d’accord entre eux sur certains aspect.
LaTeX n’a que le dénominateur commun, ce qui laisse de la place pour la personnalisation héhé.
Je parle juste l’esthétique du document obtenu, plus austère c’est un document des impôts.
Moi j’aime bien. Je pense que tu appelles austérité la lassitude face à un truc trop vu et donc monotone pour toi ?
La première fois, les gens autour de moi trouvent le rendu génial. Une fois que c’est connu, on dit au premier coup d’œil ; ah c’est du LaTeX Il suffit juste de changer de police, ou de décorer les chapitres avec le paquet fncychap
par exemple, pour susciter de nouveau des éclats dans les yeux.