Sciences

Bonjour, j’ai 16 ans et je vais passer en Terminale S en septembre ! Bon voilà mon problème : J’ai de très bonnes notes pour les matières scientifiques ( Maths, SPC, SVT) mais pourtant je n’aime pas du tout les chiffres ( avec tous les calculs et tout …) donc je peux dire que je n’aime pas du tout ces matières !Je pense que j’ai choisi la série scientifique parce que j’avais de très bonnes notes pour ces matières. Mais depuis la première S, je ne suis pas du tout à l’aise et je pense constamment que je ne suis pas à ma place (par conséquent je ne suis pas du tout motivée chaque matin d’aller à l’école) alors que mes camarades de classe ils sont tous passionnés pour info aussi je suis la première de ma classe Je ne sais vraiment pas quoi faire, choisir entre ce que je sais et que je maîtrise ou ce que qui me plaît même si je n’excelle pas dans le domaine (Je serai plus motivée à apprendre)

C’est un peu long mais merci d’avoir lu jusqu’à la fin

La philosophie peut-être un bon compromis entre sciences et littérature, par exemple.

Est-ce que tu as une idée de ce que tu aimerais faire plus tard ?

Entre les matières à l’école (même dans le supérieur) et la réalité du travail, il y a un écart plus ou moins gros

Déjà, sache qu’à 16ans, tu ne t’es pas trompée de voie. Tu auras tout le temps de changer quand tu veux.

Mais depuis la première S, je ne suis pas du tout à l’aise et je pense constamment que je ne suis pas à ma place

Pourquoi ne te sens-tu pas à l’aise ?

Tu nous as dit ce que tu n’aimes pas, mais pas ce que tu aimes. C’est la première question à te poser. Si tu devais changer là, tu ferais quoi ?

Je ne sais pas encore exactement ce que j’aimerai faire plus tard mais je suis plutôt intéressée aux domaines de la gestion, finance, économie, commerce et d’un côté aussi la météorologie

Je ne me sens pas à l’aise car mes amis ils sont tous intéressés mais moi non

Si je devais changer j’choisirai plutôt la série ES

Merci pour vos réponse

Tu n’aimes pas les calculs mais tu voudrais faire de la finance ou de l’économie ? C’est un peu curieux, non ? ^^'

Et bien rassures-toi. Il y a belle lurette que les chercheurs ne se livrent plus à la basse besogne qu’est le calcul en soit. Même un ingénieur d’ailleurs fait en général de même. Comme toujours la résolution d’un problème passe par sa mise en équation. On se sert des règles et des lois que la physique connaît sur le phénomène étudié et on abouti à une équation différentielle qui s’ avère être soluble par les méthodes analytiques classiques. Pour cela, on a bien évidemment pris soin de simplifier au maximum en évitant de prendre en compte les conditions qui pourraient rendre le problème insoluble. Exemple tout bête : la chute des corps, on oublie la géométrie du corps en question, on n’en fait qu’un simple point lequel comme tel n’a ni mouvement propre comme une rotation, ni rugosité, et il se meut dans le vide parfait. Ainsi, on retrouve les Lois de Galilée. Et on est en territoire connu et les solutions numériques coulent de source. Si par contre on accepte d’introduire un paramètre parasite alors on risque de tomber sur une équation différentielle insoluble de façon analytique ( ou aux dérivées partielles, ce qui est pire encore) alors on modélise, on va chercher son Mathematica ou son Maple et les chiffres apparaissent sans effort. Autrement dit un professionnel ne va pas s’embarrasser avec les exercices de style qu’on impose aux étudiants (pour leur plus grand bien, pourtant)

Les outils de calculs sont conçus par les mêmes personnes dont tu dis qu’elles ne calculent pas. Donc en fait, si, les scientifiques calculent.