Avoir son propre jardin, vraiment écolo ?

a marqué ce sujet comme résolu.

Je réveille cette discussion, tant pis…

La question était : faire ses propres cultures est-il écolo ?

On suppose donc qu’on a une maison, avec un petit bout de terrain, et la question est : Sachant qu’on a ce petit bout de terrain, faire ses propres cultures est-il écolo ?

Si on ne plante pas des haricots, des carottes et des fraises, on va faire quoi de ce bout de terrain ? on va tout mettre en pelouse, en fleurs ?

Pour moi, la tondeuse est l’outil anti-écolo par excellence. Je suis volontairement excessif, mais si on a un petit bout de terrain, utiliser ce petit bout de terrain pour produire quelques fruits et légumes (voire élever 5 ou 6 poules), ce sera de toutes façons plus écologique que toute autre utilisation.

L’autre question un peu similaire, c’est : la maison individuelle avec son petit bout de terrain, est-ce que c’est écolo ?

L’autre question un peu similaire, c’est : la maison individuelle avec son petit bout de terrain, est-ce que c’est écolo ?

On peut aussi voir la question dans l’autre sens : vivre en appartement mais devoir tout faire transporter pour se nourrir, plutôt que de produire soi-même sur place… est-ce écolo ?

Je pense que le vrai sujet est de trouver le mode de vie qui nous convient (maison, appartement, campagne, ville…) et de faire en sorte de réduire notre impact à partir de là. Ça sert pas à grand chose de s’imposer un mode de vie hyper écolo (et encore, bien souvent selon quelques critères et en ignorant d’autres) si on est pas heureux.

Arrêtons de chercher la perfection à tout prix et essayons plutôt de faire un peu mieux chaque jour ;)

Arrêtons de chercher la perfection à tout prix et essayons plutôt de faire un peu mieux chaque jour ;)

Même si j’appuie particulièrement cette phrase.

Je tiens à faire remarquer que ce choix du mode de vie a déjà énormément plus d’impact sur l’environnement que d’autres choix (comme avoir un potager). En effet, habiter dans une ville ou une proche banlieue est (généralement) beaucoup plus écologique que d’habiter dans une périphérie urbaine pavillonnaire.

Notamment à cause de l’éloignement de tout service (Poste / Commerces / Banque / …) et l’impossibilité de mettre en place un service de transport en commun rentable dans une zone avec une si faible densité. Mais d’autres facteurs entre en compte comme l’individualisation de l’habitat (qui pose beaucoup d’autres problèmes écologiques).

Ainsi, globalement, plus on s’éloigne d’un centre-ville, plus on a tendance à polluer.
De même que plus on a une surface habitable grande, plus on a tendance à polluer.

Je ne dis pas du tout qu’il faut blâmer les gens qui font le choix de vivre hors d’une ville.
Ni que pour être écolo il faut vivre dans une ville.

Mon message est qu’il faut prioriser les choses par leur impact, beaucoup de choses ont un impact notable sur notre emprunte carbone comme l’usage de la voiture, l’isolation de son habitat, notre régime alimentaire, … Le choix de faire un potager (ou pas) devrait arriver assez tard dans cette liste.

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Le plus important dans la maison individuelle, c’est de ne plus en construire, et c’est là que je contredis majoritairement viki. L’étalement urbain que cela a impliqué a été et est toujours désastreux, tant pour des problématiques de changement d’usage des sols que pour les modes de vie que cela implique (utilisation de la voiture individuelle). Par ailleurs, une maison individuelle, c’est généralement plus d’espace de vie par individu, donc une plus forte consommation d’énergie et de matières, mais c’est à pondérer en prenant en compte qu’une maison classée A reste plus économe qu’un appartement classé G.

Pour ce qui est de faire ses propres cultures, à condition de respecter des règles de culture écologiques (sur l’usage des pesticides, le travail du sol, l’utilisation d’intrants ou d’éléments plastiques) sur un terrain que l’on possède de toute façon, c’est certainement plus écologique que de devoir acheter ces aliments. Il ne faut pas oublier, cependant, qu’un sol peut être pollué, notamment en ville ou près de zones industrielles, ce qui peut avoir un réel impact sur la santé (à long terme).

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Le plus important dans la maison individuelle, c’est de ne plus en construire, et c’est là que je contredis majoritairement viki. L’étalement urbain que cela a impliqué a été et est toujours désastreux, tant pour des problématiques de changement d’usage des sols que pour les modes de vie que cela implique (utilisation de la voiture individuelle). Par ailleurs, une maison individuelle, c’est généralement plus d’espace de vie par individu, donc une plus forte consommation d’énergie et de matières, mais c’est à pondérer en prenant en compte qu’une maison classée A reste plus économe qu’un appartement classé G.

C’est d’ailleurs l’une des raisons qui font que, en Belgique (mais ça devrait être déjà le cas dans d’autres pays d’Europe), on essaie de diminuer l’obtention de permis d’urbanisme pour de nouvelles constructions et que l’on en octroie plus facilement pour ce qui est immeubles à appartemment (diminution de l’empreinte horizontale). Il y a également beaucoup de projets de revalorisation urbaine. Par exemple, ne plus utiliser certaines parcelles uniquement pour des centres commerciaux, mais d’y adjoindre aux étages des appartements et bureaux (exemple). L’heure est à la limitation de l’étalement urbain et à la redynamisation des parcelles existantes pour un usage mixte.

PS :

Je réveille cette discussion, tant pis…

Ce n’est pas un problème tant que le message est constructif, @lourrran. ;)

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