Cela semble si simple et pourtant n’est que difficilement applicables
J’ai essayé de plus travailler pendant les périodes calmes mais je me suis épuisés rapidement! Ce n’est pas vivable sur du long terme (ne nous leurrons pas, le confinement va durer quelques semaines)
J’en ai bien conscience évidemment. Mais situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Ce n’est pas une solution de long terme (c’est-à-dire au delà de quelques semaines). Mais bon il faut bien essayer de trouver une solution aussi même temporaire.
Après je sais que ce n’est pas agréable mais prendre quelques jours de congés n’est pas non plus interdit ou impensable. Personnellement j’ai pris quelques jours pour me reposer, m’occuper de ma maison et ce fut très agréable dans ce contexte. Cela peut permettre de faire tenir un peu la chose et de se reposer.
Pendant le confinement je suis rentré chez mes parents (être seul, ça risquait de me poser un problème sanitaire, étant une personne à risque, je craignais de n’avoir pas la force d’appeler les secours en cas de pépin). Mais j’ai essayé mainte fois de travailler le WE chez moi, et c’est dur… Et je ne peux pas m’éloigner trop de mon lieu de travail, étant donné que je donne et reçois des cours à la fac…
Je suis dans une boîte qui fait du TT pour tout le monde (confinement ou non). Sur le chat (non libre et géré par une startup américaine), les gens disent bonjour le matin, et certains disent au revoir le soir en « partant », mais pas tous. Je pense que ces règles se meetront en place sans que qui que ce soit promulgue quelque chose en particulier. Ça se fait naturellement, selon votre culture d’entreprise.
Il y a plusieurs salons de discussion, pour chaque sujet (exemple : un salon dev, un salon admin-sys, …) dont un qui serait l’équivalent de la pause café : les gens y partagent des liens (article de journal, un meme, un GIF rigolo, …) et discutent de façon décontractée.
Dans vos exemples, c’est du travail d’équipe. Mais quid du travail solo ? En thèse, c’est profondément individuel (on écrit sa thèse pour soi), mais la dimension collective est là (collectif de doctorants). On a crée une conversation Whatsapp (je sais c’est mal, mais je me suis adapté au plus simple) pour rester en contact, pour remplacer la fameuse pause café, et s’entraider (aka prendre des nouvelles).
C’est marrant, je suis exactement dans ce cas. Après, j’avais aussi eu la malchance de tomber sur un des coins les plus pourris du Nord-Est de Paris, mais dans tous les cas le passage au télétravail est un choix que je ne regrette absolument pas. Le contraste en matière de qualité de vie (et le reste) est saisissant.
Personnellement, je suis habitué à travailler seul et le fait de passer en remote plein temps ne fut que du positif (j’ai fait un an et demi sur site et un an et demi en remote pour donner le contexte).
Outre les facteurs liés à l’environnement de travail qui peuvent toucher certaines personnes (l’environnement sonore de l’open-space dans le cas du travail du bureau, les enfants pour qui a fait le choix d’en avoir dans le cas du télétravail), tout lien fait entre la capacité à se concentrer, le fait de céder à des distractions diverses et le télétravail relève du conditionnement psychologique, volontaire ou non, et se règle avec le temps. (Sauf si une RH fait réellement des rondes dans votre dos lorsque vous êtes sur site.)
Je pense que le passage au télétravail est une évolution sociale qui se fera naturellement et qui participera à régler les problèmes liés à la trop forte densité (de déplacements mais également de tension sur les logements) qui touchent nos villes.
Il faut se rappeler que la France a une très forte culture des heures fixes (présence sur le lien de travail quitte à ne plus être productif ou épuisée), qui est moindre dans les pays anglo-saxons mais pire au Japon d’après ce que j’ai lu. Je pense que les petits exercices de mise au télétravail forcé de ce Décembre et ce printemps ne seront pas un mal pour faire évoluer les mentalités. Un employeur qui était défiant auprès de quelque chose aura possiblement un avis plus positif s’il constate que ça se passe sans encombres.
Si les collègues ne sont pas réactifs, il faut les pousser un peu (par exemple, les inciter à utiliser l’application bureau de Slack pour bien recevoir les notifications).
Une petite remarque sur ce qui a été écrit plus haut : j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi continuer à se forcer à prendre sa douche à heure fixe. Pouvoir gérer son hygiène et son confort sans être contraint par l’horaire de prise de service ou la moiteur du RER pour certains est plutôt une libération.
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