Et je crois avoir compris aussi pour la première étape. Si on pose f(z)=∑n=0∞dnzn, alors (l’intégrale est autour de 0):
dN=2πi1∮zN+1f(z)dz=2πi1∮ξN+1f(ξ)dξ=2πi1∮ξN+11n=0∑∞n1=0∑∞n2=0∑∞n3=0∑∞δ(n−n1−n2−n3)ξndξ
Et du coup on peut virer la somme sur n, ce qu’on ne pouvais pas faire avec les autres sommes puisqu’elles sont "liées" entre elles ?
En fait, ce qui est fait dans la note de bas de page est d’écrire δ(k) comme ∮γ2iπξk+1dξ, d’injecter ça dans la somme définissant dN puis de faire commuter avec les sommes par convergence dominée.
Une autre manière de formuler ça, afin de généraliser la méthode, est d’introduire
f(ξ):=n=0∑∞dnξn=n1=0∑∞n2=0∑∞n3=0∑∞ξn1+n2+n3=(1−ξ1)3.
On utilise ensuite la formule de Cauchy pour exprimer dn comme une intégrale en fonction de f(ξ)=(1−ξ1)3. Cette formule de Cauchy revient au même que l’astuce d’écrire δ(k) comme dit plus haut.
Et @blo yhb (mince, l’espace a cassé le lien …) cool le trick des stars & bars ! J’avais déjà vu ça avant mais je ne pensait pas que ça avait un nom
Si ça t’intéresse, il y a une autre manière de voir. Étant donnée une série formelle f(X)=∑n=0∞anXn, quand on la multiplie par 1−X1=1+X+X2+⋯, on obtient 1−Xf(X)=a0X0+(a0+a1)X1+(a0+a1+a2)X2+⋯. On remarque alors que pour passer d’une colonne à la suivante dans le triangle de Pascal, c’est exactement cette opération qui est effectuée, plus l’ajout d’un zéro en haut. Cela veut dire que, (1−X1)d=∑n=0∞(d−1n+d−1)Xn. En particulier dN=(3−1N+3−1)=(2N+2)=2(N+2)(N+1).