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Bonjour bonjour!
Je publie ce billet ici pour vous présenter une nouvelle sur laquelle je travaille depuis plusieurs mois. Elle fait environ cinq pages.
Pourquoi avoir mis autant de temps? La réponse est simple : c’est un "essai". Je planche sur une histoire plus longue. Mais je voudrais éviter l’écueil fréquent que j’ai déjà rencontré par le passé : écrire une trame moyenne, se jeter à corps perdu dans la rédaction, abandonner au bout de 30 pages.
Du coup, cette fois-ci, j’ai décidé de faire les choses différemment.
J’ai détaillé beaucoup, beaucoup plus en…détail l’univers, une chronologie qui tienne la route, avec une trame narrative qui tienne debout et me plaise. Jusqu’à pouvoir choisir une scène ou une autre, au sein de celle-ci. Mais avant d’aller plus loin et d’investir énormément d’énergie dans un projet risqué, j’ai décidé de prendre une scène, comme un extrait, et de la rédiger intégralement, plus ou moins telle qu’elle serait si elle était tirée de l’histoire complète. Elle doit me permettre de tester mes capacités de rédaction, ainsi que de prouver que je suis capable de créer dans mon récit les atmosphères que je recherche pour mon univers.
Cette scène a l’avantage de servir d’un genre d’entracte : pas besoin d’avoir lu ce qu’il s’est passé avant pour pouvoir suivre, et elle n’est pas trop longue. L’histoire est découpée en chapitres courts de seulement quelques pages en général.
Enfin voilà. Je suis à la recherche de retours critiques honnêtes, de gens qui auraient la foi de se plonger pendant un court moment dans cette histoire (si vous n’avez pas l’envie/le temps aucun problème bien sûr! )
Je m’excuse d’avance pour le format extrêmement désagréable de lecture (le markdown ne permet ni l’alignement justifié ni de contrôler l’interligne ni les sauts de ligne), je trouve l’alignement gauche horrible. Si vous préférez lire sur un PDF (ou en hors ligne), voici un lien pour accéder à la version PDF de la nouvelle.
Bonne lecture.
Monologue à la fenêtre
C’était le bon moment, et le bon endroit.
Au milieu de nul part, dans un lieu tel qu’il ne restait plus personne pour tenir les comptes du temps qui passe. C’était à la fois les meilleurs et les pires coins pour miner des données : loin au fond des entrailles pourrissantes de la cité, personne ne pouvait réellement prédire de quoi seraient faits les couloirs sombres cette fois-ci. Aucun d’entre eux n’était jamais vraiment vide et inhabité, et à ces profondeurs, parier sur la nature d’un quelconque agresseur, c’était parier sur la malchance…une chose que les mineurs ne faisaient jamais.
Darshak ne connaissait que trop bien ces couloirs. Pas celui-ci personnellement, non… Mais il connaissait leur nature. Il ressentait leur atmosphère, leurs émotions. Les murs suintaient des pensées tout autant qu’ils suintaient d’humidité. Comme de sombres éponges, ceux-ci recrachaient lentement le passé qui les avait habité, à qui voulait bien les traverser une fois encore. Il n’en était pas à sa première expédition, et même si chaque section bétonnée semblait identique, certaines recelaient des trésors qui n’attendaient plus qu’à être trouvés.
Depuis l’expansion verticale délirante de la cité, les lois et permis pour détruire étaient devenues extrêmement rigides. La raison était simple : rien ne devait être démoli sans le plus strict des contrôles, au risque de déclencher une réaction en chaîne catastrophique. Certaines zones auparavant construites en dépit du bon sens architectural s’étaient révélées vitales pour le bon maintien d’autres installations adjacentes. Détruire un bloc revenait à risquer de déclencher l’effondrement d’un gigantesque millefeuille humain. Déséquiper un site sans entreprendre le moindre travail de démolition s’avérait parfois encore plus coûteux que sa destruction pure et simple. Retirer le moindre tuyau sans toucher à la structure porteuse pouvait se révéler être un travail de fourmi…un travail problématique et trop long pour certaines corporations. De nombreuses entreprises avaient alors calculé le coût d’un déménagement complet d’un site à l’autre. Le constat était simple : laisser la majorité en place revenait beaucoup moins cher que d’entreprendre de coûteux travaux pour retirer les fourreaux des sols, murs et plafonds. En conséquence, les murs en béton étaient souvent encore truffés de câbles, de routeurs abandonnés tel quel, et d’une multitude d’autres équipements communs.
Cette complexité environnementale avait fait exploser le marché de l’espionnage industriel. Les réseaux étaient si complexes qu’il était beaucoup plus aisé de tenter un raccordement physique pirate pour espionner une entreprise, plutôt que de risquer sa peau en faisant fuiter des informations en tant qu’employé.
Mais plus que de l’espionnage industriel, cette expansion avait contribué à l’apparition d’un nouveau “domaine professionnel” : les mineurs de données. A mi chemin entre l’espion industriel et l’archéologue, leur spécialité était de récupérer des informations de valeur sur des sites industriels abandonnés et oubliés de tous. Etudiant d’anciens plans à la fiabilité douteuse, scrutant la représentation du câblage d’une entreprise pendant des heures, ils tentaient d’y deviner les sections qui auraient été trop compliquées à retirer lors de l’abandon du site visé. En réalité, le but final n’était pas de piller le matériel : il était relativement fréquent que des équipements ne soient pas déconnectés du réseau mais juste éteints, par oubli ou pur calcul financier. Ces points d’entrée vers ces anciens réseaux d’entreprise pouvaient devenir de véritables mines d’or : anciens plans de prototypes, stratégies commerciales, parfois même accès à d’autres sections plus intéressantes du réseau de l’entreprise… Même s’ils étaient parfois encore partiellement alimentés, les mineurs devaient souvent fournir eux-même une alimentation externe pour rallumer temporairement ces sections de réseau - le temps de les piller de toute information intéressante.
La distinction entre les espions industriels et les mineurs était assez simple : aucun mineur ne s’attaquait volontairement à de vrais sites industriels encore en activité. Les mineurs représentaient une alternative moins coûteuse, mais aux résultats souvent moins extraordinaires. Les informations, souvent datées, n’avaient que rarement de la valeur. Et si l’espionnage était évidemment illégal, l’activité de mineur de données était presque aussi douteuse. Elle était techniquement autorisée en cas de permis délivré par l’entreprise, si celle-ci voulait rechercher à bas coût d’anciennes données perdues sur un de ses sites… Mais la vaste majorité des mineurs ne s’encombrait ni d’autorisations, ni de curiosité sur qui leur achetait ce qu’ils pillaient. Se considérant parfois comme de véritables chercheurs de trésors, la réalité était souvent moins aventureuse; ils étaient généralement considérés comme de la vermine. Une masse parasite anonyme, rarement utile, souvent méprisable. Une version moderne des pilleurs de tombes.
Mais Darshak s’en fichait; l’important, c’était avant tout de pouvoir manger à sa faim chaque soir. Et si les informations qu’il rassemblait depuis des semaines étaient exactes, il n’aurait plus besoin de se soucier des repas pour un long moment. Même si tout travail était alimentaire au quotidien, c’était surtout une passion d’enfance devenue un métier à part entière. Bien qu’il ne puisse pas faire la fine bouche sur ses revendeurs, il prenait soin de documenter tout ce qu’il trouvait. Il aimait se voir comme un chercheur de savoirs perdus, redécouvrant parfois d’anciens systèmes aujourd’hui tombés en désuétude. Même si leur valeur monétaire était faible, leur valeur historique était importante à ses yeux.
Cette curiosité le suivait depuis tout jeune. Malgré les temps difficiles, il s’estimait heureux de pouvoir faire un métier qui était en accord avec ses passions… Et ce, même si celui-ci consistait à s’enfoncer dans les recoins les plus improbables de la Mine; c’est le surnom par lequel ils appelaient tous la jungle urbaine. Les meilleurs filons étaient toujours plus profond, toujours plus loin, dans des zones parfois littéralement oubliées et abandonnées. On racontait que ces zones n’étaient trouvables que par chance : une porte non indiquée sur les plans, un couloir qui aurait dû être démoli, une paroi friable cachant un passage… Chaque expédition était une source de contes sur les mystérieuses abysses, chambres secrètes, et secteurs vivant en autarcie, prétendument découverts au coeur des profondeurs. Le soir, autour des tables, il se racontait que des portions entières de l’humanité vivaient hors de la société, comme une civilisation sous la civilisation. Il se disait aussi que des salles ancestrales regorgeaient d’or et d’équipements électroniques, gardées par de puissantes défenses. On avait même entendu, une fois, qu’une petite communauté, vivant en autonomie totale sur une arche flottante, voyageait le long d’un fleuve souterrain aux ramifications infinies. Celle-ci aurait fui son secteur d’origine avec un couple de chaque animal présent, lors d’une inondation qui aurait condamné tout un étage.
Darshak s’amusait de ces histoires. Elles étaient souvent très étrangement similaires à certaines qu’il avait lu dans les innombrables ouvrages qu’il avait collecté au fil des années. Darshak avait lu chacun d’entre eux, de la petite brochure publicitaire sâle aux épais volumes aux reliures dorées. Chacun était un aperçu sur un monde qui lui semblait parallèle; un monde passé. L’espace d’une lecture, cet univers si lointain qu’il lui paraissait impossible qu’il ait pu enfanter le sien, reprenait vie.
Au fil de ses lectures, il avait fini par comprendre que, plus que sur le passé des habitants de la Cité, les ouvrages étaient un reflet des écrivains eux-mêmes. Plus encore, ils étaient une plongée directe dans la psyché humaine. En lisant sur les autres, Darkshak en avait beaucoup appris sur l’homme, et sur lui-même. Il avait réalisé que les humains avaient toujours connu ces caves remplies de richesses et ces déluges. Il avait beau remonter aussi loin que possible dans le passé, ces histoires réapparaissaient continuellement, sous une forme sans cesse renouvelée. Darshak avait alors réfléchi, très simplement : de tout temps, malgré la grande diversité des versions d’un mythe, un point commun subsistait. Ce point commun, c’était l’être humain. Où que celui-ci aille, les murs se paraient de symboles plein de sens, les obscurités d’horreurs insondables, les flots de brouillards mystérieux. Ces contes étaient profondément ancrés en l’homme, qui ne pouvait s’empêcher de les voir sur son chemin. C’était pour cette raison que Darkshak souriait quand un mythe ancestral réapparaissait au détour d’une soirée arrosée, pour le bonheur des plus jeunes. Il se plaisait à essayer d’imaginer en avance par quoi serait représenté le dragon, la lance, le trésor, dans ces versions modernes.
Il aimait se dire qu’il n’avait pas perdu ses yeux d’enfants, mais qu’il les avait juste dirigés sur l’assemblée, plutôt que sur le conte. Depuis sa place, en retrait dans l’ombre, il souriait autant que les plus petits, assis au plus près du conteur. A chaque rebondissement, les yeux de ces bambins vingt à trente ans plus jeunes que lui s’illuminaient. Alors qu’il les observait, une sorte de tendresse envers l’espèce humaine l’étreignait parfois. Il chérissait le fait de pouvoir observer ses pairs d’un regard si neuf et plein de recul. Il n’était pas le seul à percevoir ce besoin que l’homme avait de tout transformer en récit; il arrivait parfois que des conteurs de passages, pleinement conscients de tout ceci, viennent demander l’accès à sa bibliothèque personnelle. Ils y trouvaient l’inspiration pour de nouvelles histoires. Darshak leur ouvrait toujours la porte avec grand plaisir, appréciant de partager son savoir pour mieux orienter les visiteurs, ou juste pour faire la conversation.
Perdu dans ses pensées, Darshak arriva presque sans faire attention à l’endroit qu’il cherchait. Un ou deux mètres plus loin, le couloir interminable qu’il suivait virait à angle droit vers la droite. Sa position faisait qu’il ne voyait pas plus de dix ou quinze mètres après le tournant, mais de toute façon, la luminosité n’aurait probablement pas permis de voir plus loin. L’éclairage était exclusivement dû à une série de vitrages démarrant à mi-hauteur et devant mesurer un mètre. Le vitrage n’était présent que sur les vingt premiers mètres. Au-delà, le couloir repartait dans l’obscurité, donnant la désagréable sensation que celui-ci était sans fin.
Les vitres étaient terriblement sales, partiellement couvertes d’une moisissure incrustée depuis ce qui semblait être une éternité. A l’évidence, le secteur n’avait connu aucun visiteur depuis très longtemps. Derrière le vitrage, on pouvait entendre comme un bruit de cascade lointain. De l’autre côté, un mur d’eau coulait près de la paroi, formant comme un filtre déformant. Elle provenait de quelque part dans les hauteurs du gouffre artificiel, formé par un large puits entre deux blocs. Celui-ci avait probablement dû être prévu pour laisser passer la lumière et les courants d’air jusqu’en bas. Ou bien peut-être qu’il n’était que l’écartement de ce qui avait dû être un jour une rue.
Même si Darshak était descendu très profondément, le bruit semblait indiquer que la cascade tombait sur encore plusieurs secteurs de profondeur, au minimum. Des centaines de mètres de profondeurs insondables. Un éclairage, probablement néon, éclairait faiblement le mur d’eau, colorant le couloir de teintes bleues et jaunes. La lumière, tamisée par le filtre naturel de la saleté, rasait la poussière en suspension, tapissant d’étranges reflets changeants le corridor tout entier. A cette profondeur, aucune lumière n’était naturelle. Celle-ci, renforcée par les irrégularités de la cascade, donnait même ici un aspect surréaliste à tout ce qu’elle touchait, plongeant l’ensemble dans une atmosphère de rêve.
Quelque part, à la fois au fond des abysses, et à une hauteur vertigineuse, Darshak se sentait minuscule.
Après un moment, il reprit ses esprits, et tourna son attention sur un panneau caché dans l’ombre. Un mètre avant le tournant vers le couloir vitré, la trappe était presque invisible pour qui n’avait pas les plans du coin en tête. Darshak sortit son outillage et commença à forcer le couvercle lentement, s’aidant d’un burin et d’un marteau pour essayer de faire sauter le joint. Puis il sortit un pied de biche pour l’écarter sans effort, et révéler un ensemble serré de câbles. Il sourit : manifestement, personne n’avait encore fouillé cet endroit. Il commença à examiner chaque gaine pour trouver celle qui l’intéressait.
Alors qu’il s’affairait sur la trappe depuis plusieurs minutes, il cessa brusquement de bouger. Il était certain d’entendre un bruit provenant du bout du couloir, après le tournant. Des bruits de pas sortirent de l’obscurité, pour laisser entrer dans son champ de vision une silhouette, constituée d’une longue cape et d’un masque lisse, décoré de géométries abstraites. Darshak réalisa que l’inconnu ne l’avait probablement pas remarqué, à cause de la faible luminosité et du fait qu’il ne dépassait qu’à peine de l’angle menant au couloir. Malgré tout, il était pétrifié; il avait pensé à emmener une arme de poing, bien sûr, mais elle était dans son sac. Il n’aurait jamais pensé pouvoir croiser quelqu’un ici. Dans cette ambiance surréaliste, il se demanda même un instant si l’apparition n’était pas le fruit d’une hallucination. A ces profondeurs, qui savait ce que pouvait contenir l’air… Mais Darshak n’osait pas bouger, pour vérifier si ses instruments étaient bien fonctionnels. Même si son détecteur de gaz toxiques n’avait pas sonné, il n’était pas d’une détection parfaite, et sa fiabilité était franchement anecdotique. Malgré tout, il n’osait pas détacher son masque respiratoire de sa hanche, de peur d’émettre le moindre bruit.
La silhouette s’approcha lentement de la vitre la plus éloignée, mais aussi la plus propre, à une dizaine de mètres de lui. Son reflet, d’une étonnante netteté, apparut dans la vitre. Elle resta ainsi immobile, l’espace d’un instant, semblant contempler son reflet. Cet instant s’étira sur ce qui sembla durer à Darshak une éternité.
Soudain, la silhouette sortit de son mutisme.
“Dans quelques heures, nous aurons tous récupéré nos vies…”
Darshak écoutait attentivement. La voix sortait du masque, avec un ton étrange, sans qu’il parvienne à déterminer le sexe de l’individu. Etrangement, le bruit d’eau ne l’empêchait absolument pas de comprendre la moindre parole. La réverbération du son dans le couloir y était sans doute pour quelque chose.
“…ou bien nous serons tous morts.”
Darshak se disait qu’il n’était pas censé entendre ça. Si la silhouette découvrait sa présence… Mais plus que de la peur, il était pris d’un profond malaise.
“C’est une question de point de vue, je suppose. Mais maintenant, il n’y a plus de retour en arrière possible.”
Son malaise s’accentuait. Quelque chose clochait. Comme si la scène présentait une impossibilité physique, ou géométrique, que son cerveau percevait consciemment sans pouvoir mettre le doigt dessus. Il avait beau chercher, son cerveau l’alarmait du fait que sa vision percevait quelque chose d’anormal.
“Cet endroit est si calme… Presque comme si la nature à l’état sauvage avait repris ses droits. Tout ce cheminement, et personne ne se rappellera de notre action…”
Darshak n’arrivait pas à détacher ses yeux de cette personne, malgré le danger évident. Il était tordu entre la sensation d’être sur le point de suffoquer, de mourir, et celle d’être en train d’assister à un moment hors de la réalité.
“…personne ne se rappellera de nous. Mais le futur sera teinté de nos actes. Plus que pour nous, il le faut pour tout le monde. Allons, le moment est venu de donner l’ordre aux autres.”
Soudain, la silhouette se tut, comme coupée dans sa phrase. Dans le reflet, celle-ci tourna lentement sa tête pour observer Darshak droit dans les yeux. Puis, poursuivant presque immédiatement son mouvement, celle-ci tourna entièrement sa tête vers lui. L’effet était probablement dû aux déformations provoquées par l’eau, mais Darshak eut la désarmante impression que la tête avait suivi le mouvement du reflet, et non l’inverse. Derrière le masque, la silhouette le regardait intensément.
Puis, d’un mouvement, celle-ci se tourna vers le couloir et s’éloigna rapidement, disparaissant en quelques instants dans l’obscurité.
L’image de ce masque le fixant dans le reflet ne quittait pas les yeux de Darshak, comme un flash imprimé sur sa rétine. Quelque chose n’allait pas dans cette image, quelque chose qui terrifiait inconsciemment son cerveau.
Soudain, Darshak réalisa que, quand la tête avait cessé de le regarder dans le reflet pour se retourner et le fixer directement, le reflet n’avait pas suivi le mouvement. Était-il sûr de ce qu’il avait vu? Pris d’un doute, celui-ci se releva en tremblant, et s’approcha de l’ancienne position de la silhouette mystérieuse. De sa nouvelle position, il découvrit qu’à cet endroit, une coursive en béton formait un pont traversant le gouffre, liant l’ouverture au bloc voisin. La chute d’eau était directement accessible.
De plus, la vitre était manquante.