Le domain-sharding
Le domain-sharding c’est cette technique qui permet d’améliorer la vitesse de chargement d’un site en répartissant les ressources (surtout statiques) sur plusieurs noms de domaines. C’était très utilisé il y a quelques années.
Après une rapide étude, ça a tendance à disparaître (en gardant un NDD pour le contenu dynamique et un autre pour le statique) pour trois raisons principales :
- Le mobile, où les requêtes DNS et l’établissement de connexions TCP supplémentaires est couteux – en particulier en HTTPS, et la tendance est de tout passer en HTTPS.
- Les nouveaux protocoles comme H2 (qui n’existe qu’en HTTPS dans la pratique).
- Les meilleur réglages des navigateurs (au début de l’utilisation du domain-sharding, les navigateurs principaux autorisaient 2 connexions TCP / serveur en parallèle, on est à 6 ou 8 aujourd’hui). Cf par exemple ce document ou cette doc complète sur H2 (HTTP/2).
Servir des ressources statiques
J’en profite pour rappeler que quand on veut servir du contenu statique, à peu près n’importe quel serveur fait l’affaire. Cf ce test de 2014 dans lequel un serveur 4 cœurs avec 7.5 Go de RAM sert 10770 images de 150 kb pas seconde avec Apache et 20232 avec Nginx (tout en utilisant que 16 ou 12 % de la RAM installée). Calcul fait, la bande passante est saturée bien avant le CPU.
HTTPS et consommation CPU
Quant à HTTPS, ça ne nécessite plus de surcharge serveur significative depuis 2010 au moins, toujours dans le cas du contenu statique.